26-04-2019 09:12 - Dette publique- Le Koweit dément avoir annulé la dette mauritanienne (agence Koweitienne, Kuna)

Dette publique- Le Koweit dément avoir annulé la dette mauritanienne (agence Koweitienne, Kuna)

Mauriweb - Le Koweit n’a pas épongé la dette mauritanienne rapporte l’agence de presse officielle koweitienne citant un communiqué rendu public jeudi par le ministère des finances koweitien.

Le communiqué cité par l’agence Kuna indique qu’un mémorandum d’entente signé mardi stipule un remboursement de la dette due par la Mauritanie avec une possibilité de ^lacement d’une partie des taux d’intérêt liés à cette dette par des possibilités d’investissement exclusif au profit du Koweit en Mauritanie.

Le ministère koweitien souligne le communiqué dément certaines informations relayées par certaines sources quant à l’annulation de la dette ou de ses intérêts affiliés.

Kuna indique qu’après plus de quarante ans, les deux parties sont tombées d’accord sur une procédure de remboursement de cette dette que la Mauritanie n’a pas honoré depuis 1990.

Le réinvestissement d’une partie des intérêts de la dette koweitienne portera sur des facilités que la Mauritanie devrait accorder à l’autre partie notamment dans les secteurs de la prospection pétrolière, gazière et minière.

Le ministère des finances koweitien précise, par ailleurs, le protocole d’entente signé fixe le cadre général mais n’est pas contraignant pour le Koweit en l’absence d’accords particuliers ou si les opportunités d’investissement offertes par la Mauritanie n’étaient pas fiables.

La dette koweitienne serait de l’ordre de deux milliards Usd.



Les articles, commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité


Commentaires : 4
Lus : 2797

Postez un commentaire

Charte des commentaires

A lire avant de commenter! Quelques dispositions pour rendre les débats passionnants sur Cridem :

Commentez pour enrichir : Le but des commentaires est d'instaurer des échanges enrichissants à partir des articles publiés sur Cridem.

Respectez vos interlocuteurs : Pour assurer des débats de qualité, un maître-mot: le respect des participants. Donnez à chacun le droit d'être en désaccord avec vous. Appuyez vos réponses sur des faits et des arguments, non sur des invectives.

Contenus illicites : Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur. Sont notamment illicites les propos racistes ou antisémites, diffamatoires ou injurieux, divulguant des informations relatives à la vie privée d'une personne, utilisant des oeuvres protégées par les droits d'auteur (textes, photos, vidéos...).

Cridem se réserve le droit de ne pas valider tout commentaire susceptible de contrevenir à la loi, ainsi que tout commentaire hors-sujet, promotionnel ou grossier. Merci pour votre participation à Cridem!

Les commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité.

Identification

Pour poster un commentaire il faut être membre .

Si vous avez déjà un accès membre .
Veuillez vous identifier sur la page d'accueil en haut à droite dans la partie IDENTIFICATION ou bien Cliquez ICI .

Vous n'êtes pas membre . Vous pouvez vous enregistrer gratuitement en Cliquant ICI .

En étant membre vous accèderez à TOUS les espaces de CRIDEM sans aucune restriction .

Commentaires (4)

  • kadimapur (H) 27/04/2019 18:40 X

    Cette dette, comme tout le monde le sait est surévaluée et il ne serait pas compréhensible de la part d'un grand état comme le Koweït qu'il n y trouve pas une solution acceptable pour notre pays et ses nouvelles générations qui n'ont rien à voir avec les erreurs et les défaillances de leurs dirigeants passés. Ce montant de 50 millions de dollars en calculant avec l'indice d'inflation de 1973 à nos jours, correspondrait aujour d'hui au mieux à environ 200 millions de dollars sans compter que des remboursements ont été effectués jusqu'en 1990. C'est donc sur cette base qu'il conviendrait de négocier le remboursement.lorsque la dette atteint un seuil excessif du à un abus d'agios et quand le préteur ne veut pas négocier de manière raisonnable et préfère laisser le dossier en l'état pour garder une épée de Damoclès sur le débiteur,il faut en référer à l'arbitrage international..

  • mohamed hanefi (H) 26/04/2019 10:49 X

    La Mauritanie ne doit même pas demander les annulations de ses dettes. Les gaspillages qui se déroulent sur notre sol sont largement suffisant pour payer nos dettes et cesser de nous enfoncer le doigt dans l’œil. Concitoyens trop c’est trop. Notre honneur n’est pas à vendre. Et le Koweït a des millions de milliards de dollars réservés à ses générations futures. Alors une petite dette mauritanienne qui prolifèrent et se multiplie avec le temps ne lui crée aucune gêne et constitue une réserve pour l’avenir rien de plus. D’autre part un phénomène qui qui coupe les cordes du cœur, est de voir que les responsables mauritaniens font des erreurs monumentales et ce sont les citoyens mauritaniens qui les tournent en dérision sur le net. Comme si notre joie ne peut être que fruit de nos malheurs et de nos échecs. Nous jouissons de notre ruine systématique. Sadisme national. Quand ce n’est pas Mint Mouknass, ould Diaye ou ould Mkhaytir, au menu, ce sont les trébuchements douloureux du pays au dehors qui nous égayent. Un peu de retenu citoyens. Ça glisse dangereusement vers une hystérie collective nationale qui risque de n’épargner personne.

  • lass77 (H) 26/04/2019 10:15 X

    Voilà comment on vend et livre la Mauritanie aux pays Arabes du Golfe comme l'avait une fois affirmé notre ministre de l'économie et des finances.Pendant ce temps, le peuple Mauritanien est spectateur de cette situation.Le Koweït ne doit pas être complice des injustices lui, qui a connu une invasion injuste de Saddam.

  • hachmi (H) 26/04/2019 10:13 X

    On a eu en fait la faveur pour pays pauvres très endettés ppte, la dette n'est pas épongée, mais redéployee, cest a dire que la Mauritanie dépensera cet argent en Mauritanie dans des projets retenus dans le cadre de la coopération avec le Koweït.