27-09-2019 00:30 - Qui est indiscipliné ? Par Assane Soumaré, Membre du CP, 5ème vice-président de l'UFP

Qui est indiscipliné ? Par Assane Soumaré, Membre du CP, 5ème vice-président de l'UFP

Assane Soumaré - L’honorable député Kadiata Malick Diallo et Sidna Ould Mohamed, membre du Bureau Exécutif de l’UFP, viennent d’être suspendus pour une durée de 3 mois.

Youssouf Ould Mohamed Issa, également membre du bureau exécutif, a été exclu définitivement du Parti, parce que dit-on, c’est un indiscipliné récidiviste, ayant déjà été suspendu pour une durée de 6 mois, juste après les élections de 2018.

Ces sanctions sont le nouvel épisode de la crise qui secoue l’UFP et seraient justifiées par des actes d’indiscipline commis par ces cadres et dirigeants du Parti :

• Une intervention de la député Kadiata Malick Diallo, relative aux résultats de l’élection présidentielle, pour dit-on, aider le pouvoir à blanchir son hold up électoral ;

• Un interview du Secrétaire Général du Parti, qui rentrerait également dans le cadre de l’opération de blanchiment du Hold up électoral ;

• Des informations selon lesquelles, certains de ces camarades ont fait des contacts pour préparer une scission en vue de créer un autre Parti ;

• La signature par ces camarades de déclarations publiques attaquant le Parti ;

• Un absentéisme répété des réunions des différentes instances, Bureau Exécutif (BE) et Comité Permanent (CP) ;

• Le refus de répondre à une commission désignée par le CP, pour les entendre sur des accusations d’activités scissionnistes.

Ces sanctions interviennent après la publication d’un communiqué de presse du Parti accusant de façon explicite certains camarades dirigeants d’être des agents au service du pouvoir dans le cadre d’une opération de blanchiment du hold up électoral de l’élection présidentielle. Ce fut ensuite une résolution de la dernière session du BE, donnant mandat au CP pour prendre des mesures, face à l’indiscipline de ces camarades. Cette résolution, en principe interne au Parti a été publiée dans les médias.

Plus récemment, un des dirigeants du Parti, rappelait que tout Parti normal se doit d’avoir des règles de discipline et de les appliquer, sans discrimination aucune, à l’ensemble des militants quel que soit leur position dans la hiérarchie du Parti et quel que soit leur renommée. Les questions qu’il faut justement se poser dans un parti normal comme l’UFP, c’est : Dans l’histoire présente du Parti, quels sont les principaux actes d’indiscipline ? et qui en sont les auteurs ?

Le rappel de certains événements marquants de l’histoire présente du Parti permet de répondre à ces questions.

Pour faire simple, on peut dire que la discipline c’est le respect de la ligne du Parti et de ses règles d’organisation.

• En matière de ligne, cela se traduit pour chaque dirigeant, cadre et militant par le devoir de mise en œuvre et de défense, en toute circonstance et en tous lieux, de la ligne stratégique définie par le congrès et des lignes tactiques pour la matérialisation de cette stratégie dans la réalité concrète du moment, sur la base des perspectives d’évolution de cette réalité ;

• En matière de respect des règles organisationnelles, cela se traduit pour chaque dirigeant, cadre et militant par, entres autres, (i) le respect de la démocratie, des statuts et du règlement intérieur du Parti, (ii) la prise en charge de ses prérogatives, notamment l’exécution des missions et tâches qui lui sont confiées et (iii) le respect des règles de fonctionnement ainsi que des prérogatives et des droits de toutes les structures et de tous les autres membres du Parti.

I. Les actes d’indiscipline

1°) Le boycott des élections législatives et municipales de 2013

On est en 2013, les élections Législatives et municipales pointent à l’horizon, le CP du Parti a commencé une série de réunions, dans le cadre de la préparation de ces élections. La première question à laquelle il faut répondre est : « faut-il boycotter ou participer ? ».

L’opposition organisée dans la Coordination de l’Opposition Démocratique (COD) est elle aussi en réunion sur la même question. Le Président du Parti a dû quitter la réunion du CP pour se rendre à celle de la COD. Déjà, une tendance forte pour la participation semble se dessiner au sein du CP de l’UFP. Le CP interrompt sa réunion pour attendre que le Président du Parti soit disponible.

Le lendemain matin, les membres du CP apprennent par voie de presse que la COD, excepté Tawassoul, a décidé le boycott des élections. Ce qui signifie que l’UFP, représenté par son Président, a opté pour le boycott, à la COD.

A la reprise de la réunion, le CP exprime son désaccord avec la décision de boycott adoptée par la COD avec l’accord du Président du Parti et décide, par mesure de précaution, face au temps très court restant pour le dépôt des candidatures (quelques heures), de donner aux bases du Parti, la directive de déposer les listes candidates. Cette directive précisera que la session du BE qui se tiendra avant la validation définitive des listes aura le dernier mot, participation ou boycott. En cas d’adoption du boycott, les listes déposées par mesure de précaution, seront tout simplement retirées. Un membre du CP et vice-président du Parti, opposé à cette décision, s’est permis, au sortir de la réunion du CP ayant donné la directive de dépôt des listes par précaution, de déclarer que cette décision est illégale. Le lendemain à la télévision El Watania, il attaque de nouveau cette décision du CP.

A la session du BE, convoquée pour trancher définitivement la question du choix entre le boycott et la participation, alors qu’une tendance forte semble se dégager pour la participation, le Président du Parti fait savoir que si la position de la participation était adoptée, des mesures organisationnelles en découleraient. Plusieurs des membres du BE, ont compris, à tort ou à raison, qu’Il mettait ainsi, implicitement, en balance sa démission et la participation. C’est ainsi que la majorité de tous ceux qui défendaient avec acharnement la participation ont décidé de voter pour le boycott, parce que préférant le maintien du Président à la tête du Parti, à la participation aux élections.

Sept ans après, on refuse toujours de reconnaître les conséquences catastrophiques pour le Parti, du boycott des élections de 2013. Aujourd’hui, la grande nouveauté c’est la justification du boycott des élections de 2013 par le fait qu’il découlait fatalement d’une résolution adoptée par le congrès de 2012. C’est une grande nouveauté parce que nulle part, dans le bilan établi par le CP, après les élections de 2013 et reprenant les deux points de vue, celui en faveur du boycott et celui en faveur de la participation, il n’est fait référence à cette résolution comme raison de l’adoption du boycott. Cela est tout simplement faux !

La résolution du congrès de 2012, relative aux élections n’a nullement prôné le boycott, elle engage tout simplement le Parti à mener des luttes pour s’opposer à tout processus électoral unilatéral. De plus, si le congrès avait décidé de boycotter les élections de 2013, la réunion du BE sur le choix entre la participation et le boycott évoquée ci-dessus, n’aurait pu avoir lieu, car le BE ne peut en aucune manière remettre en cause une décision du congrès. On cherche tout simplement à refuser de reconnaître que nous avons commis une erreur grave en adoptant le boycott. Moi-même, auteur du présent document, j’étais partisan du boycott avant de reconnaître que j’appréciais mal la situation en pensant que nous disposions d’un rapport de forces suffisant pour empêcher la tenue d’élections non transparentes. Aujourd’hui, je me considère aussi responsable que tous les camarades qui ont poussé à ce boycott, des graves dommages que cela a fait subir au Parti.

Quels sont les actes d’indiscipline commis dans le processus de prise de décision relatif à la participation ou au boycott de élections de 2013 ? 1èe acte d’indiscipline : Adoption de la décision du boycott au niveau du front (la COD) au moment où le CP était en train de débattre pour décider de la proposition (boycott ou participation) à soumettre au BE ;

2ème acte d’indiscipline : Déclaration publique d’un dirigeant du parti affirment que la décision de dépôt des listes, à titre conservatoire, est une décision illégale ;

3ème acte d’indiscipline : Mise en balance, consciemment ou non, de façon implicite, et par la suite de façon explicite (au niveau de la commission chargée de trouver un compromis entre les deux opinions), de la démission du Président d’une part et la participation d’autre part.

2°) La commémoration des massacres d’Inal par l’UFP en décembre 2017

Quelques jours, avant les festivités du 57ème anniversaire de l’indépendance nationale, le CP de l’UFP se réuni et décide d’organiser une cérémonie à la mémoire des 28 pendus d’Inal de 1990, par une déclaration à sortir au plus tard le 27 novembre au soir et une conférence au siège du Parti le 28 novembre. Prétextant qu’il était absent à la réunion où cette décision a été prise, le 2ème vice-président qui assurait l’intérim du Président absent, s’oppose à la publication de la déclaration et à l’organisation de la conférence qui devait être présentée par le SG du Parti Mohamed Moustapha Ould Bederdine.

La sortie de la déclaration pose problème parce que certains dirigeants ne souhaitent pas que le groupe de mots « Massacre d’Inal » figure dans le titre, il doit seulement figurer à l’intérieur du texte, ni que l’on fasse référence aux responsabilités du régime de Muawiya, étant donné que le Parti compte dans ces rangs d’anciens membres du PRDS (comme si leur adhésion à l’UFP ne signifiait pas qu’ils se démarquaient de leur passé de partisans de Maawiya, plus particulièrement des aspects sombres de son pouvoir, tel que le passif humanitaire).

En fin de compte la déclaration adoptée par le CP a été publiée avec pour seul titre « Déclaration » et en maintenant la référence à Maawiya. La conférence s’est tenue au siège du Parti, mais sans la participation du 2ème vice-président et d’autres dirigeants qui sont restés en haut dans le bureau du Président, pendant toute la cérémonie et la conférence, et ce, en présence de veuves et d’orphelins des pendus ainsi que de rescapés, de journalistes, de personnalités invitées et de représentants d’ONGs de droits de l’homme. Ces dirigeants ont fait, par la suite, leur autocritique interne, non publique, bien que leur refus du devoir de mémoire, ce jour-là, était public. Cela a été accepté et ils n’ont pas été sanctionnés, ce qui n’était évidemment pas nécessaire, vue l’autocritique.

Mais ce qui n’est pas normal, c’est le fait, par exemple, que l’on refuse l’autocritique interne à de jeunes militants, à qui l’on demande de se dédire, pas seulement en interne, mais publiquement, par rapport à une faute (déclaration publique contre des propos du Président du Parti). Ce qui, également n’est pas normal, c’est que malgré l’autocritique sincère des camarades en cause par rapport à la commémoration des massacres d’Inal, on cherche, jusqu’à présent, à minimiser cet événement en insistant sur le fait que ce boycott de la conférence par ces dirigeants aurait été fait pour des raisons de piétinements des prérogatives du 2ème vice-président dans le processus de prise de décision par le CP.

Parce que, dit-on, la décision a été prise, en son absence, par un CP pourtant réuni avec la majorité de ses membres sous la présidence d’un autre vice-président qui a valablement (statutairement) assuré l’intérim. Cela n’est-il pas largement suffisant pour que le devoir de mémoire puisse se faire avec les veuves, les orphelins et les rescapés ?

Acte d’indiscipline : Refus par plusieurs dirigeants d’une décision du CP et boycott public d’une manifestation du Parti. Cet acte d’indiscipline est en principe soldé avec l’autocritique, mai ont continu à essayer de le justifier et on oubli la méthode utilisée pour le traiter quand des jeunes du Parti ont commis un acte d’indiscipline.

3°) Le choix des candidats lors des élections de 2018

En 2018, après la crise liée à la question de la déclaration des jeunes, le Parti retrouve son unité et s’engage dans les élections. Au moment de l’investiture, les 3 fédéraux du Parti et les 9 secrétaires généraux des sections de Nouakchott (12 au total) se réunissent pour proposer la liste législative de Nouakchott. A la majorité de 8 sur 12, Mohamed Moustapha Ould Bederdine est choisi pour conduire la liste législative de Nouakchott.

La proposition arrive au CP qui décide de changer la proposition pour mettre Khalilou Ould Dedde (3ème vice-président) qui n’avait recueilli que 4 voix sur 12 au niveau des fédéraux et secrétaires généraux de Nouakchott, à la place de Mohamed Moustapha Ould Bederdine. La liste législative de Nouakchott est la seule à avoir été changée par le CP qui était habilité seulement pour la confection des listes nationales (liste législative nationale mixte et liste législative nationale des femmes). Les structures de Nouakchott ont protesté contre ce piétinement de leurs prérogatives, dans un écrit interne adressé à la direction du Parti. Mohamed Moustapha Ould Bederdine s’est soumis à cette décision, et n’a formulé aucune protestation. Cela n’a créée aucune crise au sein du Parti. C’est donc une contre vérité que de dire que l’une des causes de la crise est la non investiture du camarade Bederdine.

Acte d’indiscipline : Non-respect des prérogatives des structures de Nouakchott dans le choix et la confection de leur liste candidate pour les législatives.

4°) L’élection présidentielle de 2019

La coalition de l’opposition démocratique a échoué dans sa tentative de regroupement autour d’un candidat unique. A l’UFP, l’option de la candidature du Parti est envisagée. Le CP décide à la majorité de proposer celle du Président du Parti au BE. Certains membres du CP, pour marquer leur opposition au processus par lequel on a amené le Parti à cette candidature, refusent de participer au vote pour l’adoption de la proposition à soumettre au BE. C’est le lieu de noter en passant, qu’il n’a même pas été question d’envisager une candidature interne autre que celle du Président du Parti.

Dès le lendemain, la candidature du Président est annoncée, tambour battant, dans les médias comme officielle, la date et le lieu du meeting de déclaration sont annoncés, tout cela avant la réunion du BE, seule instance habilitée à désigner le candidat du Parti à la présidentielle. La camarade Kadiata Malick Diallo estimant que le Parti est mis devant le fait accompli et que le débat interne sur la désignation du candidat, qui devait se poursuivre en interne au niveau du BE, est désormais devenu public, s’exprime à son tour dans la presse pour s’opposer au fait accompli. Elle déclare : « Cette candidature est suicidaire ».

Acte d’indiscipline dans le processus de désignation du candidat : Mise du Parti devant le fait accompli par l’annonce de la candidature du Président, avant son adoption par le BE, seule instance habilitée pour la désignation du candidat à l’élection présidentielle.

5°) La crise après l’élection présidentielle

Après le scrutin du 22 juin, le résultat affiché par le candidat du Parti et de la Coalition des Forces du Changement Démocratique (CFCD), est de 2,44%. Ce résultat le place loin derrière les autres candidats de l’opposition. Candidats de l’opposition qui, comme lui, ont été victimes du caractère profondément non transparent de l’ensemble du processus électoral qui a été dimensionné, dès le début, pour assurer la victoire du candidat du système dès le 1er tour :

• Exclusion de l’opposition, de la CENI ;

• Manipulation des électeurs par l’achat des cartes d’identité et des consciences dans les milieux votant traditionnellement pour l’opposition ;

• Déroutement d’électeurs considérés peu surs vers des bureaux de vote que beaucoup d’entre eux ne pourront pas retrouver ;

• Et fort probablement, l’organisation de la fraude dans des zones souvent contrôlées sans partage par des forces traditionnelles rétrogrades.

Après le scrutin présidentiel, le Président du Parti et candidat de la CFCD, se fondant sur sa propre analyse de l‘élection présidentielle et de l’évolution de la situation en découlant, adopte une tactique politique et la met en œuvre. Cette tactique consiste (i) à ne pas reconnaître les résultats et en particulier son résultat qui lui aurait été mécaniquement attribué, (ii) à déclarer qu’il en découle une crise politique majeure qu’il faut résoudre par le lancement d’un processus de dialogue. Cette tactique, qu’elle soit juste ou non, n’a pas été discutée au niveau du Parti. Elle n’a même pas été soumise au CP qui ne se réunira que plus de 10 jours après le 22 juin.

Pendant au moins 10 jours cruciaux, le président du Parti a donc Élaboré et mis en œuvre une tactique politique sans aucune implication des structures et instances officielles du Parti. Face à cette adoption et mise en œuvre publique, d’une nouvelle tactique, en dehors des instances du Parti, certains dirigeants ont donné publiquement leur appréciation de la situation. Ces dirigeants ont été immédiatement qualifiés de traitres à la solde du régime par un communiqué de presse du Parti.

C’est à partir de ce moment que bon nombre de camarades ont trouvé indécents de continuer à siéger dans les instances avec d’autres camarades les considérant comme des traitres à la solde du régime. Il n’est pas exact de dire, comme cela vient d’être fait dans un interview, que la crise actuelle est due au fait que certains camarades estiment que les résultats ne doivent pas être contestés (Ce qu’aucun camarade n’a dit, ils ont plutôt déploré le fait que le Parti ait été incapable de mettre en place son propre dispositif de suivi des résultats, le soir du vote, pour avoir de quoi motiver nos contestations et recours). L’épisode actuelle de la crise a plutôt été déclenché par le fait que l’on veuille imputer uniquement à la fraude, notre échec et notre position loin derrière tous les candidats opposants, pour refuser de voir les causes profondes liées à la situation du Parti, pour en réalité fuir les responsabilités.

Les actes d’indiscipline dans la gestion de l’après élection présidentielle sont : 1er acte d’indiscipline : Piétinement des prérogatives des instances et structures du Parti et des membres de ces instances et structures ;

2ème acte d’indiscipline : Elaboration d’un bilan et d’une tactique de façon solitaire en dehors du Parti ;

3ème acte d’indiscipline : Propos injurieux, dans un communiqué officiel, en direction de dirigeants du Parti.

II. Qui est indiscipliné ?

Nous venons de relever neuf (9) actes graves d’indiscipline. Les faits relatés ici indiquent sans aucune ambiguïté qui sont les auteurs de ces actes d’indiscipline aux conséquences graves pour le Parti. Par ailleurs, il apparaît que les sorties publiques en dehors du Parti, reprochées à ceux qui, à cette occasion, sont accusés de traitrise, ont toujours été précédées et motivées par des sorties, également publiques, exprimant des positions ou décisions présentées comme officielles, bien que non adoptées par les instances attitrées du Parti.

Aux vues des faits présentés, il apparaît que les indisciplinés ne sont certainement pas les camarades sanctionnés par l’exclusion et la suspension de 3 mois. Les auteurs des actes d’indiscipline exposés ci-dessus sont connus, ce sont ceux qui à force de manœuvres et de manipulations ont réussi la prouesse de commettre toutes ces fautes, tout en devenant de plus en plus intouchables, dans un Parti démocratique et progressiste tel que l’UFP.

Les indisciplinés sont ceux qui, dans leurs tentatives de fuite en avant pour camoufler leurs responsabilités dans la situation dans laquelle le Parti est en train de sombrer, n’ont d’autre voie que celle de la sanction de ceux qui se dressent pour sauver l’UFP.

Assane Soumaré,

Membre du CP, 5ème vice-président





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Commentaires (17)

  • mariem_md (F) 29/09/2019 12:39 X

    @abma (H) et mine-you (H) sont des adeptes du terrorisme intellectuel et verbal, et cherchent à distraire les gens. Je voulais vous dire les deux là, comme Kadiata et ses amis ne vont jamais démissionner, et comme vous ne pouvez plus les supporter (vos appels répétés à leur démission), laissez leur le parti alors ! Ce ne sera que justice car il est clair que c'est cette minorité qui a raison.

  • bougueri (H) 28/09/2019 21:41 X

    @mineyou, Vous attaquez mariem-md sans raison. Quand elle parle de Prof de mathématique elle s’attaque plutôt à l’auteur de l’article, Assane Soumaré qui est Prof de Math à l’Université. Même si son commentaire ne vous était pas favorable (parce que en réalité elle vous soutien ) vous ne devez pas l’insulter.

  • bougueri (H) 28/09/2019 21:24 X

    @mineyou, Apparemment vous êtes très hanté par la question alimentaire et pensez que tout le monde, comme vous, réfléchi par le ventre. Il serait bien que vous nous expliquiez pourquoi l’UFP est la propriété de certains et que d’autres n’y sont que des invités qui doivent partir dès qu’ils ne sont pas d’accord avec ce qu’ils estiment être une déviation, qu’ils aient raison ou non. Peut être que vous avez une conception féodale des organisations, celle de la soumission au chef qui a toujours raison. De grace attaquez-vous plutôt au fonds de ce texte et apportez des arguments contre son contenu, au lieu de faire des insinuations malsaines.

  • mine-you (H) 28/09/2019 20:01 X

    mariem_md (F), le tout petit agent de renseignement, (des RG), si votre objectif dans cette partie du CRIDEM, c'est de découvrir ceux qui sont dernières les pseudos, vous perdez votre temps. Ce qui est illogique et surprenant quand même C'est un groupuscule qui cherche à nuire à son propre parti, ce qui est surtout pathétique et illogique qui s'apparente à une sorte de folie, c'est de continuer à s'en prendre à son président et la direction de son parti et de dire à la face du monde que ce parti a trahi sa ligne depuis plus sept ans, et malgré tout, rester quand même dans ce parti pour des raisons purement alimentaires. C'est tout simplement triste et honteux. Si votre préoccupation est absolument à savoir ce lui qui est dernière "Mine-you" adressez vous à CRIDEM peut être et ce n'est pas sur, il pourra vous le dire éventuellement. Pauvre agent.

  • abma (H) 28/09/2019 19:34 X

    mariem_md (F),Ce qui intéresse ceux qui lisent les commentaires sur CRIDEM, ce sont les contenus des commentaires, c'est l'anonymat qui est admis dans cette partie. Vous, apparemment vous chercher qui sont derrières les commentaires c'est à dire vous jouez le rôle agent de renseignement, ou peut être vous l'êtes même qui sait. Mais c'est bizarre. Moi je ne sais pas qui vous visez à travers votre insinuation de "professeur de mathématiques". Je trouve ça un peu maladroit voire malhonnête. Si vous vous n'êtes dans cette logique de l'anonymat alors pourquoi vous ne donnez pas votre vrai nom?

  • medkankossa (H) 28/09/2019 12:57 X

    :les 2,44%c'est le score de O. Maouloud mais son parti a apeine 1%car il a benecie du soutien du Rfd de l Unad et dit il dans sa campagne des elements de la societe civile donc O. Maouloud a completement detruit ce parti qui n est pas mieux que le candidat tout nouveau qui a obtenu le score le plus bas

  • bougueri (H) 28/09/2019 12:11 X

    @Mariem_Md, Ce texte de Mr Soumaré respire la logique implacable du raisonnement mathématique. Quant à vous, vous êtes complètement hors de la logique quand vous tirez la conclusion que demander de tirer les leçons de son résultat électoral de 2, 44% pour rectifier le tir et se redresser signifie n’accorder aucune importance à Mohamed Ould Mouloud et à l’UFP. Arrêter ces raisonnements terre à terre centrées sur l’importance à accorder ou à ne pas accorder. Prononcez-vous sur le fonds.

  • mariem_md (F) 28/09/2019 08:32 X

    Apparemment @mine-you (H) n'est plus dans la logique d'un débat d'idées, et c'est très triste. Si on suit la logique de son résonnement illogique (le comble pour un professeur de mathématique), on ne devrait plus accorder aucune importance à Maouloud et son parti qui ont obtenu 2,44% à l'élection présidentielle.

  • bougueri (H) 27/09/2019 19:44 X

    @abma Je n’ai pas vue de commentaire de votre part qualifiant Ould Mouloud d’indiscipliné quand dans son interview Paru hier sur Cridem, il a étalé les problèmes internes de l’UFP sur la place publique. Il y’a eu d’autres publications de ce Parti, qui ces derniers temps, ont étalé des problèmes internes de l’UFP sur la place publique (communiqué de presse, résolution du BE publié également sur Cridem) et pourtant vous n’avez fait aucun commentaire pour protester contre le fait que ces publications étalent les problèmes internes de l’UFP sur la place publique. En réalité vous jouez à la neutralité alors que vous n’êtes pas neutre.

  • medkankossa (H) 27/09/2019 19:29 X

    mine you le combat d'arrière garde que vous n'etammera en rienla volonte de lutte pour la restauration de la ligne combative de 2012 abandonnée pr O.Maouloud et son clan.Pendant 7 petites années ils ont détruit ce qui a été construit pendant de dizaines d'années abandonner les paysants face aux predateurs de leurs terres qui ont été arrachées abandon des victimes de années de braise abandon même de leur propre militante (MINETOU) aux mains de l'obscurantisme une telle direction qu'importe que la majorite soit de son clan elle est illegitimée par ces pratiques

  • mine-you (H) 27/09/2019 18:26 X

    medkankossa , Si vous et votre groupuscule de 7 ou 8 qui sommes insolents et haineux, vis à vis de vos propres camarades qui n'ont fait qu'appliquer les textes de votre parti après votre indiscipline. Si le groupuscule à un calendrier diabolique qu'il le mette en exécution et vous nous fichez la paix avec vos problèmes interne.

  • nabuchodonosor (H) 27/09/2019 14:22 X

    Mr Soumaré, votre plaidoyer est implacable! Ould Maouloud est définitivement pris en otage et n'arrive plus à distinguer le vrai du faux. C'est dommage car c'est un homme brillant, intègre et disposant de grands atouts pour diriger le pays. Mais ses points faibles ont été néfastes dans sa gestion de la crise de l'UFP. Son manque de charisme et sa volonté de plaire à tout le monde (au détriment de son parti) ont été catastrophiques pour lui.

  • medkankossa (H) 27/09/2019 13:05 X

    Mine you tu es 0 et tu te prends pour le monde. Si tes tympans se cassent a chaque fois que tu entends des verites sur O. Maouloud et son clan bouches les avec du beton comme cela tu n auras plus a entendre ces verites qui te mettent si mal a l aise tu t irrites tu perds ton controle tu devient insolent et injurieux avec tes deux expressions vous etes minoritaires et demissionnez t en fais pas ils ont leur calendrier. Il n y a pas une seule idee de Soumare que tu peux refuter.

  • abma (H) 27/09/2019 11:55 X

    En tout cas tout ce que vous citez comme actes indisciplines des autres vrai ou faut nous on n'en savait rien et ça s'est passé au sein de votre parti, c'est vous qui révélez tout ça. Justement votre indiscipline c'est ça, vos problèmes internes vous les mettez sur la place public. Maintenant si vous n'arrivez pas à les ce n'est pas à nous de régler pour. Il ne vous reste qu'à démissionner et c'est mieux.

  • mine-you (H) 27/09/2019 10:57 X

    Tout ça c'est du bardage inutile qui commence à agacer tout le monde. Vous savez que vous ne représentez pas grand-chose au sein de votre parti, et vous êtes en contradiction avec la majorité depuis plusieurs années et le parti vient de vous sanctionnez et vous trouvez que c'est injuste alors DÉMISSIONNEZ et créez votre parti avec cette fois votre ligne révolutionnaire ou rejoignez un autre parti. Laissez-nous tranquille avec vos problèmes internes.

  • kadimapur (H) 27/09/2019 10:51 X

    Sans prendre position pour qui a tort ou raison dans ce débat qui a le mérite d'exister, les observateurs de la scène politique qui ont de la sympathie et de la reconnaissance pour ce grand parti qui a fait beaucoup par sa lutte inlassable pour le bien du pays, souhaiteraient que les figures originelles, emblématiques et respectées comme Mohamed o Moloud, Moustapha bedredine (que dieu lui apporte rapide guérison), Lo gourmo, Assane camara,Kadiata,enterrent la hache de guerre et discutent à tète reposée de toutes les incompréhensions passées pour trouver ensemble le chemin de la réconciliation non pas pour eux mm mais pour que les beaux idéaux qu'ils défendent afin qu'ils continuent à servir d'une manière complémentaire et jusque là globalement efficace leurs concitoyens...

  • sammbasy (H) 27/09/2019 08:03 X

    Très clair et convainquant. Le refus de participer à la commémoration du massacre du 28 novembre de 1ers responsables du parti est une faute lourde et révèle une fracture idéologique au sein de l'UFP. Elle est plus significative et plus grave que toutes les autres violations de "discipline" qui auraient pu être commises.