RIM Sport - Sur une corde raide depuis l’élimination du FC Nouadhibou de la prestigieuse coupe arabe des clubs champions en seizième de finale avec à la clé une double défaite, Santiago Martinez a été viré, mercredi 11 décembre 2019, de son poste d’entraîneur. L’humiliation subie au Caire a précipité le départ de l’espagnol qui faisait du reste l’unanimité contre lui à Nouadhibou.

De caractère faible et « mis en poche » par les cadres de la formation, le très controversé mais « doux »Santiago n’a pu imposer sa « touche »(en avait-il d’ailleurs ?) et sera vite dépassé par l’ambition du club. En effet, l’intronisation de l’espagnol s’apparentait à « une erreur de casting » et faisait ,du reste, rire sous cape.

Même si les enjeux étaient de taille, Santiago, coincé dans ses limites techniques, a quelque peu terni l’image des Orange. Au fil des rencontres et surtout des sorties dans les compétitions continentales de club, l’espagnol sera pris en grippe par les supporters en raison de « choix peu judicieux » qui occasionneront de lourdes conséquences notamment la défaite sur le fil à Nouakchott face à Al Masriya(2-3).

Dans la foulée, le camerounais Mauril Njoya Mezack, défenestré élégamment de son fauteuil pour faire de la place à l’espagnol, retrouve de façon intérimaire jusqu’à la fin de la saison son « bien ». Dans l’ombre de l’espagnol, Njoya a du ravaler son orgueil et attendre patiemment « son» heure .

Il devra faire « retrouver » au FC Nouadhibou son « ancrage » originel et lui redorer son blason passablement terni par une peu glorieuse place de lanterne rouge. Njoya devra aussi redonner confiance à une troupe « démobilisée » par la raclée du Caire.

Premier test majeur, le 29 décembre, à Nouakchott pour la réception des nigérians d’Enugu.