Journal Le Terroir - Les organisations locales de la société civile ont décidé de se joindre au combat décrété par les autorités mauritaniennes pour contrer la pandémie du COVID 19 qui a contaminé deux expatriés établis dans notre pays.

Dans ce cadre, des ONGs tels, SOS Urgence, ATED, APIF, AMAD, la croissant rouge, l’association des couturiers de Boghé, les bonnes volontés comme Touré Ousmane Diamory ont offert à la commune des dons importants composés de bassines équipées de robinets, de bouteilles d’eau de javel, de détergents, de savons ordinaires, de liquides antiseptiques, de masques et de gants.

L’Association Mauritanienne pour l’Auto Développement (AMAD) a quant à elle offert un don en liquidité. La cérémonie de réception de ce don s’est déroulée dans l’enceinte de l’hôtel de ville en présence du maire, Adama Moussa, du député Malik O Maham ainsi que des responsables des organisations locales de la société civile.

A cette occasion, le maire a adressé ses vifs remerciements aux donateurs dont il a salué le geste. Il a affirmé que cette donation contribuera à améliorer les actions menées par les pouvoirs publics contre la propagation de la pandémie.

Tout en se félicitant du geste de ces associations qui prouvent leur engagement à accompagner les efforts déployés par l’Etat contre le COVID-19 dans notre pays. Il a formulé une demande supplémentaire auprès de ces organisations pour sensibiliser davantage les populations autour des mesures de prévention contre la maladie.

Une requête acceptée et suivi d’effet immédiat dans l’après-midi avec la tenue d’une réunion dans la salle de réunion de l’hôtel de ville, en présence du secrétaire général de la commune, M. Ousmane Ali Kane. Un conclave sur les voies et moyens de renforcer la sensibilisation axée sur les moyens de prévention de la population contre le COVID-19.

Il a été décidé dès ce mercredi de distribuer les équipements offerts à la commune à travers les points stratégiques de la ville (les mosquées, le centre de santé, l’hôpital, la PMI, le centre d’état civil, le marché central, le carrefour qui relie l’axe Boghé, Kaédi et Aleg, les agences de la SNDE et de la SOMELEC etc…)

Ensuite, un rappel historique de la gestion des risques et catastrophes dans le cadre des actions du plan de Sendai pour la réduction des risques de catastrophe 2015- 2030 a été présenté par M. Diop Djibril Salif, responsable du bureau local d’APIF. Une série de recommandations a été adoptée par les différents par les participants.

Il s’agit entre autres de mettre l’accent sur la gestion et la réduction des risques de catastrophes, l’amélioration de la compréhension de tous les facteurs de risques comme l’exposition, la vulnérabilité, les caractéristiques, etc ou le renforcement de la gouvernance des risques de catastrophes.

Il a aussi parlé de la technique intitulée ʺTip Tapʺ qui consiste quant à elle, à suspendre des bidons d’eau javellisée sur une barre de fer et dissimilés à travers différents points de la ville et inciter les passants à laver leurs mains avec cette eau désinfectée.

Une voiture équipée d’un appareil de sonorisation fera le tour de la commune pour sensibiliser les populations sur les moyens de prévention de la pandémie et la nécessité indispensable de rester chez soi. Un comité local placé sous la présidence du maire et secondé par Abdoulaye Mamadou BA, agent de développement local de la commune de Boghéva piloter ce travail. Le comité reste joignable au numéro d’urgence, 37 67 42 18.

Une évaluation du travail du comité se fait tous les quarante heures à la mairie.

Réagissant à la mobilisation des organisations de la société civile, Hapsa loue cette initiative des ONGs locales contrairement à cet cet observateur anonyme qui dit que c’est une bonne action des mais pourvu que cela ne soit pas un moyen pour elles de capter des fonds auprès de leurs bailleurs traditionnels, empocher les gros montants et faire du saupoudrage avec le reste.