26-06-2020 15:19 - Emmanuel Macron en Mauritanie le 30 juin pour le sommet du G5 Sahel

Emmanuel Macron en Mauritanie le 30 juin pour le sommet du G5 Sahel

Jeune Afrique - Emmanuel Macron se rendra mardi à Nouakchott pour participer à un sommet du G5 Sahel afin de faire le point sur la lutte antijihadiste dans cette région où sont déployés plus de 5 000 soldats français.

Cette réunion du G5 Sahel dans la capitale mauritanienne se tiendra six mois après le sommet de Pau (Sud-Ouest de la France) où avait été décidé d’intensifier la lutte antijihadiste dans un contexte de dégradation généralisée de la situation sécuritaire des pays sahéliens.

Le chef de l’État français fera l’aller-retour dans la journée depuis Paris pour s’entretenir avec ses homologues du G5 Sahel (Niger, Tchad, Mauritanie, Burkina Faso, Mali), ainsi qu’avec le président de la Commission de l’Union africaine et la secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie.

Il était initialement prévu qu’Emmanuel Macron face un détour par Dakar pour rencontrer son homologue sénégalais, mais en raison de la mise « en quarantaine » du président Macky Sall, qui a été en contact avec une personne atteinte par le Covid-19, la rencontre a été annulée (Macky Sall lui-même a été testé négatif).

Visioconférence des pays de la coalition pour le Sahel

Après cet échange à huis-clos, les six dirigeants se réuniront en visioconférence avec « plusieurs chefs d’État et de gouvernement de pays et d’organisations membres de la coalition pour le Sahel », dont le président du Conseil européen, Charles Michel, la chancelière allemande, Angela Merkel, le président du Conseil italien, Giuseppe Conte, et le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, a précisé l’Élysée.

La situation sécuritaire est précaire, avec des attaques jihadistes récurrentes et des violences intercommunautaires qui ont fait 4 000 morts en 2019, cinq fois plus qu’en 2016 selon l’ONU.

Six mois après le sommet de Pau, « la situation sécuritaire s’améliore » mais « reste profondément fragile », a récemment résumé la ministre française des Armées, Florence Parly.

Depuis Pau et l’envoi de 500 militaires français supplémentaires, l’opération Barkhane et ses partenaires sahéliens ont multiplié les offensives dans la région, en particulier dans la zone dite « des trois frontières » entre Mali, Burkina Faso et Niger, sanctuaire du groupe État islamique au grand Sahara (EIGS).

D’autres opérations ont également été menées dans le centre et le nord du Mali, où les forces françaises ont tué début juin le leader d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), l’Algérien Abdelmalek Droukdal.

Par Jeune Afrique avec AFP





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Source : Jeune Afrique
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Commentaires (2)

  • Marrakech (F) 27/06/2020 11:13 X

    Ce n'est pas Macron qui a placé Ghazwani à la tête de l'état mauritanien, c'est Aziz ! Bien sûr, la France et les autre pays occidentaux exploitent les richesses de l'Afrique en profitant des mauvais gouvernants qui n'ont aucune vision d'avenir, aucune notion du bien public et dont l'unique but est de s'enrichir. Ils appauvrissent leurs pays et laissent une situation catastrophique aux générations futures ! ! ! Avant d'accuser les autre pays du désastre mauritanien, réfléchissez à la façon de se libérer des ces gouvernants malveillants, il faut les chasser du pouvoir comme d'autres pays africains l'ont fait ! La bienveillante complice à l'égard d'Aziz et l'absence d'exigence de transparence sur ses 11 années de pouvoir montrent bien que la Mauritanie n'est, hélas, pas sur la bonne voie ! ! !

  • alaska (H) 26/06/2020 15:46 X

    Méfiez-vous de Macron. il n'a pas été élu par son peuple, il a été envoyé par des forces qui veulent établir un nouvel ordre mondial. C'est un garçon prétentieux qui n'a pas sa langue dans sa poche. Il n'est pas venu pour aider, mais pour exploiter l'Afrique avec la complicité des gouvernements marionnettes, comme d'habitude