22-07-2022 10:51 - Déclaration de Mauritanian Network for Human Rights in US

Déclaration de Mauritanian Network for Human Rights in US

Senalioune - Le 02 Juin 2022 s’est tenu au tribunal correctionnel de Nouakchott un procès à l’issue duquel plusieurs citoyens ont été condamnés à des peines de prison ferme.

Les personnes concernées auraient, selon les autorités judiciaires, incité à la haine et la violence à travers des enregistrements audio partagés dans les réseaux sociaux.

Tout en condamnant avec vigueur toute incitation à la violence, MNHRUS (Mauritanian Network for Human Rights in US) s’insurge contre l’instrumentalisation de la loi par les autorités pour museler les lanceurs d’alerte.

Par ailleurs, MNHRUS invite également les autorités mauritaniennes à prendre les mesures idoines afin d’apaiser le climat social.

Car après deux années consécutives marquées par la crise du COVID et une inflation mondiale qui frappe de plein fouet le panier de la ménagère, s’atteler à réduire les voix discordantes au silence ne devrait pas constituer une priorité pour les autorités dans un pays dit “démocratique”.

MNHRUS rappelle les autorités mauritaniennes que la liberté d’expression est un droit garanti par la constitution. Par conséquent, toutes les personnes detenues pour avoir critiqué les actions du gouvernement sont dans leur droit et doivent être liberées sans delai.

À l’opposé, ceux qui continuent à faire des appels aux meurtres, aux déportations et autres crimes envers des communautés entières doivent subir toute la rigueur de la loi pour ne pas raviver les tensions ethniques aux conséquences incalculables.

Dans ce cas précis, MNHRUS est au regret de constater que les autorités trainent encore les pieds dans le réglement du “passif humanitaire” et continuent à protéger les auteurs des crimes perpétrés à la fin des années 80 et début des années 90.

MNHRUS

La Commission de Communication



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Commentaires (1)

  • Buwuelm (H) 22/07/2022 13:54 X

    Le second paragraphe : « Les personnes concernées auraient, selon les autorités judiciaires, incité à la haine et la violence à travers des enregistrements audio partagés dans les réseaux sociaux », dénote un refus de reconnaissance, par MNHRUS, des enquêtes ayant abouti à la condamnation de ceux qui ont voulu semer le chaos en Mauritanie. Le terme : « …selon les autorités judiciaires… » le prouve. Pour ce qui est de l’appellation : « Réseau mauritanien pour les droits de l'Homme aux États-Unis », j’ai compris que l’organisation se battait pour les droits de l’Homme aux USA et non en Mauritanie. En anglais aussi, « Mauritanian Network for Human Rights in USA », voudrait bien dire cela. Le mot manquant après « l’Homme » est : « Basé ». J’ai essayé d’en savoir plus sur les membres du conseil d’administration, et j’ai trouvé une liste de seize personnes. Seulement, j’ai remarqué l’absence sur la liste, du terme « Ould », à résonance arabo-berbère, ce qui pourrait expliquer une certaine forme de discrimination, ou un choix délibéré des éléments du groupe. Dès lors, une question se pose sur la constitution du groupe. Est-il composé d’affiliés aux FLAM, de probables réfugiés, d’immigrés ou d’opposants tout court ? Le réseau, ne devrait-il pas s’afficher en clair, comme un parti politique d’opposition, et évoluer ainsi, dans les formes ?