Initiatives News - Tel est le titre d’une conférence organisée lundi 20 mars à l’Institut Français de Mauritanie (IFM) par la section mauritanienne de l’Union Internationale de la Presse Francophone (UPF Mauritanie).

Kissima Diagana, Alia Abass et Khalilou Diagana, les trois panélistes, tous journalistes et membres de l’UPF ont décortiqué le sujet en mettant en exergue les défis soulevés par le journalisme web et les perspectives en vue.

Parmi ces défis celui de l’adaptation à la nouvelle donne semble être le plus complexe. En effet, face à la conquête du net, à l’arrivée de nouveaux outils et de nouvelles techniques de communication, la gestion de ce bouleversement pose beaucoup de problèmes.

Autre défi, celui de la formation. En Mauritanie les journalistes en général font face à un déficit de formation car jusque-là il n’y a pas encore une véritable école de journalisme. Et face au changement qui s’accélère la demande de formation devient pressante.

Le défi du professionnalisme demeure entier. Avec l’avènement des réseaux sociaux, de nouveaux acteurs et la prolifération des supports de communication et partant des fake news, les journalistes sont de plus en plus astreints au respect des B.A.BA du métier et des règles déontologiques.

Le recul du français en Mauritanie est un autre motif d’inquiétude en ce sens qu’il devient difficile aujourd’hui de recruter des journalistes professionnels sur le marché local.

Tous ces défis ont été passés au peigne fin par les conférenciers et par les intervenants dans le débat très relevé qui a duré plus de deux heures d’horloge.

Notons que cette conférence est organisée par la section UPF Mauritanie en partenariat avec l’Association Mauritanienne pour la francophonie et l’ambassade de France qui était officiellement représentée à un haut niveau.

Bakari Gueye