Orange Actualités - Le président de la Fédération mauritanienne de football, Ahmed Yahya, a émis l'idée d'une candidature de son pays avec le Sénégal pour l'organisation de la CAN 2029.

Candidat à l'organisation de la CAN 2027, le Sénégal s'est vu préférer le ticket est-africain composé du Kenya, de l'Ouganda et de la Tanzanie. Mais qui dit échec ne dit pas forcément renoncement, et le pays des Lions de la Teranga pourrait postuler de nouveau en vue d'une des éditions suivantes du tournoi continental.

Deuxième vice-président de la Confédération africaine de football, le président de la Fédération mauritanienne de football (FFRIM), Ahmed Yahya, est revenu sur le sujet à l'occasion d'un passage sur Canal+ Afrique.

« J'aimerais bien voir une coorganisation avec des pays de la sous-région. Le Mali, la Guinée ou la Mauritanie, a confié le dirigeant, sur le plateau de l'émission Talents d'Afrique. J'en ai fait part à Augustin Senghor (président de la Fédération sénégalaise de football, ndlr) après le résultat, lui disant de ne pas baisser les bras et d'aller chercher 2029. »

Le Sénégal ne renonce pas

Déjà évoquée à l'époque où la Guinée n'avait pas encore été dessaisie par la CAF de l'organisation du tournoi 2025, l'idée d'un attelage ouest-africain pour organiser l'épreuve refait son chemin. « Ce serait une bonne chose de revenir en compétition pour 2029 », a d'ailleurs déclaré la semaine passée Augustin Senghor à l'Agence de presse sénégalaise (APS).

Prochain organisateur des Jeux Olympiques de la Jeunesse, le Sénégal ne dispose à ce jour que de deux enceintes aux normes FIFA (le stade Abdoulaye-Wade de Diamniadio, près de Dakar, inauguré en février 2022, et le stade Lat-Dior de Thiès).

S'allier avec la Mauritanie permettrait au Sénégal de répartir la charge de la (re)mise à niveau des infrastructures et les frais d'organisation d'une telle compétition à 24 équipes et autant de délégations.

Pour rappel, le Sénégal n'a organisé qu'une seule fois la CAN, en 1992, tandis que la Mauritanie ne l'a jamais fait. Une telle candidature conjointe reste soumise à un choix politique. « Pour cela, il faut une décision des autorités », rappelait ainsi Augustin Senghor. La balle est dans le camp des gouvernements à Dakar et à Nouakchott.

Patrick Juillard, Media365