Comment un gouvernement peut-il volontairement marginaliser un quartier entier de sa propre capitale, simplement sur la base de préjugés infondés, selon lesquels il ne serait habité que par des étrangers ?

Cette perception erronée, injuste et profondément discriminatoire sert aujourd’hui de justification implicite à l’abandon total d’un grand quartier de Nouakchott ( Socogim Bagdad.)

Ce quartier pourtant central, est exclu des projets de modernisation de la ville. Alors que Nouakchott se veut moderne, une partie de ses habitants est laissée pour compte, invisible, traitée comme une population de seconde zone.

Pire encore, les résidents subissent une injustice flagrante et répétée de la part de la SOMELEC. Des groupes organisés, souvent appelés "grimpeurs", montent sur les poteaux électriques pour délibérément couper le courant, dans le but de racketter les riverains.

Ces pratiques illégales se font au su de tous, et pourtant la direction de la SOMELEC reste passive, voire complice par son silence.

Durant la fête de Tabaski, de nombreuses familles ont vu leurs réserves de viande, parfois achetées au prix de lourds sacrifices, complètement pourrir à cause des coupures d’électricité. Ce drame évitable, a transformé une fête religieuse en désastre domestique pour des centaines de foyers.

Nous en appelons à la conscience et à la responsabilité du directeur général de la SOMELEC. cette situation honteuse doit cesser.

C'est urgent de mettre fin à cette ségrégation énergétique et de traiter tous les citoyens avec équité, sans distinction de quartier ou d'origine supposée.....

Le député du Peuple