20-06-2025 15:10 - M. Tombé Amara Camara, député UDP de la Moughataa d’Ould Yengé : ‘’Déclarer son patrimoine, ce n’est pas une concession : c’est un acte républicain’’

M. Tombé Amara Camara, député UDP de la Moughataa d’Ould Yengé : ‘’Déclarer son patrimoine, ce n’est pas une concession : c’est un acte républicain’’

Le Calame -- Les préparatifs du dialogue politique décidé par le président Ghazwani se poursuivent depuis le mois de Ramadan. Quelle évaluation vous en faites au niveau de votre parti, l’UDP ?

Tombé Camara : Le dialogue national représente une démarche hautement salutaire pour la consolidation de la cohésion nationale et le renforcement de notre démocratie. Il incarne l'esprit républicain de concertation, d'écoute mutuelle et de recherche de solutions consensuelles au service de l'intérêt général.

Tout acteur politique responsable se doit de participer activement à ce processus, dans un esprit de dépassement des clivages partisans, afin de contribuer à la construction d’un avenir commun pour notre pays et pour notre peuple.

Le parti UDP, fidèle à ses engagements et à sa vision d’unité nationale, s’inscrit pleinement dans cette dynamique. Comme l’ensemble des partis de la majorité présidentielle, il s’exprime d’une seule voix : celle d’un dialogue sincère, inclusif et constructif, au service de la stabilité et du progrès de la Nation.

-Le pays a connu plusieurs dialogues. Pensez-vous que celui qui se prépare sera différent ? Qu’en attendez-vous?

Depuis l’indépendance, notre pays a connu six dialogues politiques majeurs. Ces cadres d’échange ont permis des avancées notables, notamment en matière de progrès démocratique, d’alternance pacifique du pouvoir, de renforcement des institutions électorales comme la CENI, et d’ouverture relative de l’espace politique.

Cependant, ces dialogues ont souvent été marqués par des limites : l’exclusion d’une partie de l’opposition, l’application incomplète des recommandations, et une utilisation stratégique du dialogue par certains régimes à des fins de légitimation.

Aujourd’hui, nous appelons à un dialogue réellement inclusif, apaisé et fondé sur la confiance mutuelle. Il est temps d’institutionnaliser le dialogue comme un pilier durable de la gouvernance démocratique, capable de porter les aspirations de tous les Mauritaniens, sans distinction.

-Quelle a été la contribution de l’UDP aux propositions de la majorité présidentielle remises au coordinateur national du dialogue, M. Moussa Fall ?

-Ce document traduit l’engagement ferme et cohérent de l’ensemble des partis de la majorité en faveur d’un dialogue national constructif, apaisé et inclusif. Chaque formation politique, y compris la nôtre, a apporté sa contribution dans le cadre d’un travail de concertation responsable, sous la coordination du parti INSAF, qui a joué son rôle de synthèse avec sérieux et méthode.

Je n’ai pas eu à ce stade accès au document final remis à M. Moussa Fall, car la coordination a choisi de centraliser les propositions pour parler d’une seule voix. Mais ce qui compte aujourd’hui, ce n’est pas tant le détail des propositions que la démarche politique globale : celle d’une majorité unie, mobilisée, et pleinement engagée dans la réussite de ce dialogue que nous voulons sincère, utile et porteur d’espoir pour tous les Mauritaniens.

-Le gouvernement mauritanien prépare et exécute un vaste programme d’infrastructures dans le pays. Êtes-vous satisfait de la part réservée au Guidimakha et dans votre circonscription électorale, Ould Yengé?

Je tiens d’abord à saluer la vision du président de la République, Son Excellence Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, qui a fait le choix stratégique et courageux de réorienter l’action publique vers les zones longtemps marginalisées, en particulier les régions de l’intérieur comme le Guidimakha.

Oui, je suis globalement satisfait de la part réservée à notre région dans les programmes d’investissement. Pour la première fois depuis l’indépendance, le Guidimakha bénéficie d’une enveloppe conséquente dépassant les 20 milliards d’ouguiyas anciens, destinée à améliorer les infrastructures de base et les services sociaux. C’est un tournant important pour une région qui a longtemps souffert d’un déficit d’attention dans les politiques publiques.

Cela dit, notre satisfaction ne nous empêche pas d’être vigilants et exigeants sur l’exécution. La population du Guidimakha exprime à juste titre son inquiétude face aux retards accumulés dans les projets d’électrification, notamment le projet 33 kV, le projet de l’OMVS et celui porté par le programme BEST. Ces retards compromettent les efforts de développement local et doivent faire l’objet d’un suivi rigoureux.

Par ailleurs, le projet structurant d’alimentation en eau potable de la ville de Kiffa à partir du fleuve, qui traversera une partie du Guidimakha, constitue une véritable opportunité pour les localités de notre région. Ce projet devra être accompagné d’une stratégie d’accès équitable pour les zones rurales concernées.

S’agissant plus spécifiquement de ma circonscription, le département d’Ould Yengé, des projets importants ont été lancés et vont dans le bon sens, notamment dans les domaines de l’éducation, de la santé et de la voirie. Mais il reste des défis majeurs. Le département fait partie du triangle de la pauvreté, et malgré son potentiel agricole et pastoral, il souffre cruellement de l’absence d’infrastructures liées à l’élevage, en particulier de barrages et de retenues d’eau.

Chaque hivernage, Ould Yengé reçoit d’importantes précipitations, mais faute d’aménagement hydraulique, cette eau s’échappe sans être valorisée. En saison sèche, c’est toute la pression pastorale du pays qui converge vers notre territoire, faute d’alternative. C’est pourquoi, en tant qu’élu, je plaide pour un programme spécial de développement intégré pour Ould Yengé, axé sur la gestion de l’eau, l’agropastoralisme et l’aménagement du territoire. Sortir du triangle de la pauvreté passe par là.

-Il y a quelques semaines, le gouvernement a démantelé un réseau de trafics de produits psychotropes et de faux médicaments etc. Que pensez-vous des engagements pris par le gouvernement pour éclaircir cette affaire et endiguer ce fléau de la drogue dont les prises sont devenues récurrentes ?

-Ce démantèlement marque un tournant nécessaire dans la lutte contre un phénomène qui ronge notre société en silence : le trafic de produits psychotropes et de faux médicaments. Il ne s'agit pas simplement d'une affaire de sécurité publique, mais bien d’un enjeu de souveraineté, de santé et de dignité nationale.

En tant que responsable politique et représentant du peuple, je ne peux que saluer l'action des forces de sécurité, qui ont agi avec professionnalisme et efficacité. Leur travail est un rappel clair que l'État a les moyens de faire respecter la loi lorsque la volonté politique est au rendez-vous.

Il faut aussi reconnaître que cette situation est le résultat de plusieurs années d’inaction, de complaisance, voire parfois de complicités silencieuses. Le laxisme d’hier ne doit plus être la règle d’aujourd’hui. Nous devons faire preuve d’une volonté ferme et constante pour éradiquer ces réseaux qui exploitent la vulnérabilité de nos populations, surtout celle de notre jeunesse, qui devrait être un moteur pour l’avenir, et non une proie pour les trafiquants.

Je soutiens donc les engagements pris par le gouvernement, tout en insistant sur le fait que cette lutte doit s’inscrire dans une stratégie nationale cohérente, durable et rigoureusement suivie. Il ne s’agit pas de gérer une crise médiatique, mais de construire une réponse d’État.

La justice, de son côté, doit agir avec indépendance et fermeté. Aucun individu, quel que soit son rang ou ses protections, ne doit échapper à la loi. Nous sommes dans une République islamique, fondée sur des principes de justice, de solidarité et de respect de la vie humaine. Ces valeurs ne doivent pas rester des discours : elles doivent guider l’action publique.

Enfin, au-delà des trafics de drogue, je tiens à rappeler que notre combat doit aussi s’élargir à toutes les formes de violences, notamment celles faites aux femmes, qui sont souvent les victimes collatérales de ces dérives. Le respect de la dignité humaine, la protection des plus faibles et la défense de l’ordre public sont des responsabilités que nous devons assumer pleinement, sans calculs ni demi-mesures.

-La question de l’unité nationale reste un sujet d’actualité. Le président de la République en a fait un engagement électoral lors de la dernière présidentielle. Quelle appréciation vous faites des mesures prises pour renforcer et consolider cette unité nationale ?

-La question de l’unité nationale demeure au cœur des priorités politiques et institutionnelles de notre pays. Elle ne relève pas d’un simple slogan, mais d’un engagement fondamental qui conditionne la stabilité de l’État, la cohésion de la société et l’efficacité de nos politiques publiques. En tant que responsable politique et citoyen engagé, je considère que toute action de l’État doit viser à consolider cette unité, non seulement dans les discours, mais surtout dans les faits.

La Mauritanie est une nation diverse – ethniquement, culturellement, linguistiquement – et cette diversité, loin d’être un handicap, constitue un atout majeur si elle est portée par une volonté politique sincère d’inclusion et de justice. Cette diversité est composée de composantes nationales historiques : Arabes, Haratines, Pulaar, Soninkés, Wolofs, toutes unies par une histoire partagée et un destin commun. Mais il faut le dire clairement : les inégalités, les exclusions passées et les blessures non pansées continuent d’entraver la pleine réalisation de notre unité nationale.

C’est pourquoi je salue la volonté affichée par Son Excellence le Président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, qui a fait de l’unité nationale un pilier de son programme présidentiel. À travers ses prises de position à Wadane, Tichitt et Djeol, le Président a posé des mots justes sur des réalités longtemps tues. Il a dénoncé les discours sectaires, les comportements discriminatoires et les pratiques d’un autre âge. Il a appelé à un sursaut collectif pour bâtir une société fondée sur l’équité, la justice sociale, et la reconnaissance mutuelle.

La déclaration de Djeol constitue à cet égard un moment politique fort. Elle a contribué à faire émerger un consensus national inédit autour des valeurs de paix, de concorde, d’égalité et de patriotisme. Elle a surtout montré que l’État est prêt à regarder en face son passé et à initier une nouvelle ère de gouvernance plus inclusive.

Mais il faut aller plus loin. L’unité nationale ne peut être réduite à une rhétorique institutionnelle. Elle exige des réformes structurelles et des actes concrets : une politique éducative inclusive qui valorise toutes les langues nationales, une justice équitable, une administration représentative, la résolution définitive du passif humanitaire, et une lutte ferme contre toutes les formes d’exclusion sociale.

L’unité nationale est un chantier politique majeur. C’est à ce prix que nous pourrons bâtir une Mauritanie réconciliée avec elle-même, où chaque citoyen, quelle que soit son origine, se sentira pleinement acteur de la République. L’avenir de notre pays dépend de notre capacité collective à dépasser les fractures du passé pour écrire ensemble une page nouvelle, placée sous le sceau de la justice, de l’égalité et de la fraternité républicaine.

-L’assemblée nationale a adopté récemment un projet de loi sur la corruption et la déclaration du patrimoine, ce texte a suscité des débats sur le cas des députés que vous êtes. Qu’en pensez-vous ?

L’adoption par notre Assemblée nationale du projet de loi relatif à la lutte contre la corruption et à la déclaration du patrimoine constitue un moment important dans le processus de moralisation de la vie publique en Mauritanie. Il est donc naturel que cette loi soulève des débats, notamment en ce qui concerne son application aux députés. Mais au fond, la véritable question est la suivante : voulons-nous ou non restaurer la confiance entre les citoyens et leurs institutions ?

La corruption n’est pas un phénomène anodin. Elle est une menace directe contre nos institutions démocratiques. Elle pervertit le jeu électoral, mine l’État de droit, paralyse l’administration publique et freine le développement économique. Elle décourage l’investissement, étouffe les petites entreprises et alimente les frustrations sociales. Aucun pays ne peut prétendre avancer sur le chemin de la justice, de la croissance et de la stabilité, tout en tolérant l’opacité et l’impunité.

En tant que parlementaires, nous avons le devoir d’être les premiers à incarner cette exigence d’éthique et de transparence. Certains de nos collègues soutiennent que les députés ne gèrent pas directement des fonds publics, et ne devraient donc pas être soumis à cette déclaration. Mais je pense, au contraire, que notre responsabilité morale et politique est plus grande encore, car c’est nous qui votons les lois, c’est nous qui contrôlons l’exécutif, et c’est nous qui devons donner l’exemple.

Déclarer son patrimoine, ce n’est pas une concession : c’est un acte républicain, un signal fort adressé à l’opinion. Cela signifie que l’on accepte de se soumettre aux mêmes règles que l’on exige des autres. Cela signifie aussi que l’on sépare clairement la fonction politique de la sphère des affaires, pour que l'intérêt général ne soit jamais confondu avec des intérêts particuliers.

Dans de nombreux pays, notamment en Afrique comme au Rwanda ou au Sénégal, ou ailleurs dans le monde comme au Canada ou en France, les parlementaires sont astreints à cette obligation de transparence. Pourquoi la Mauritanie devrait-elle faire exception ? Sommes-nous prêts à tourner la page de la méfiance citoyenne et à bâtir une démocratie moderne ? Ou préférons-nous continuer à entretenir des zones d’ombre qui nourrissent le soupçon et affaiblissent nos institutions ?

Je plaide pour que la déclaration de patrimoine soit une obligation légale pour tous les élus, au début et à la fin de leur mandat, et que cela soit encadré par une instance indépendante. C’est une mesure simple, mais puissante, pour restaurer la confiance publique, prévenir les dérives et renforcer notre démocratie.

La transparence n’est pas une menace pour le politique : elle en est le fondement.

-En tant que jeune, comment percevez-vous le rôle du député dans une démocratie en construction comme la nôtre ?

-Dans une démocratie en construction comme la nôtre, le rôle du député est d’une importance stratégique. Il ne s’agit pas simplement d’occuper un siège à l’Assemblée nationale, mais de porter la responsabilité historique d’accompagner l’État dans sa marche vers la maturité démocratique, la justice sociale et la consolidation républicaine.

Le député est avant tout un représentant du peuple, un maillon essentiel entre les aspirations citoyennes et les décisions politiques. Dans un contexte où les institutions se cherchent encore et où la culture démocratique reste en phase d'enracinement, il revient au parlementaire d’incarner cette nouvelle génération politique, consciente des défis de son époque, attachée à l’éthique, à la transparence, et à la responsabilité.

Jeune député issu d’une région longtemps marginalisée, j’assume pleinement cette mission. Mon engagement n’est pas individuel, il est collectif. Il reflète l’espoir de toute une génération qui refuse le statu quo, qui appelle à un renouvellement de la classe politique et à une réorientation des priorités nationales vers l’équité, l’inclusion et le développement des territoires oubliés.

Dans l’imaginaire collectif, le député est parfois perçu comme un distributeur de projets ou un acteur local. Mais la véritable mission parlementaire va bien au-delà. Il s’agit de voter des lois utiles, de contrôler l’action du gouvernement, de plaider pour les plus vulnérables, et de rappeler constamment à l’exécutif que le pouvoir n’a de légitimité que s’il sert le peuple.

Dans ce rôle, nous devons éduquer, sensibiliser, et réconcilier les citoyens avec leurs institutions. Car sans confiance du peuple, il ne peut y avoir de démocratie vivante. C’est pourquoi j’ai fait le choix d’une approche politique fondée sur la proximité, l’écoute, et le devoir de rendre compte.

Je suis convaincu que l’Assemblée nationale peut devenir un levier de transformation, à condition que ses membres s’élèvent à la hauteur de leurs responsabilités. Il est temps que la fonction de député cesse d’être un privilège personnel, pour redevenir un engagement républicain au service du progrès national.

-On reproche à nos élus de ne pas prendre en charge les préoccupations de leurs électeurs. Partagez-vous ce sentiment depuis que vous êtes à l’Assemblée Nationale et sur le terrain ?

Oui, ce reproche, je l’entends, et je le comprends. Une partie de notre classe politique, une fois élue, se détache progressivement de ses électeurs. L’éloignement entre représentants et représentés devient une réalité douloureuse. C’est une des grandes faiblesses de notre démocratie. Mais ce constat ne saurait être généralisé à tous les élus. Il existe, dans notre pays, des députés sincèrement engagés, qui se battent chaque jour pour rester connectés aux préoccupations de leur peuple. Il faut le reconnaître avec honnêteté.

Cela dit, les obstacles structurels sont réels. Le député mauritanien ne dispose d’aucun moyen institutionnel pour agir concrètement dans sa circonscription. Ni budget d’investissement local, ni assistance logistique, ni personnel politique sur le terrain. Se déplacer dans certaines zones rurales relève parfois de l’exploit, tant les routes sont dégradées, tant l’isolement géographique est profond. Or, la proximité, dans un État démocratique, suppose des moyens.

À cela s’ajoute une autre réalité : la pauvreté. Dans une société où l’élu est souvent vu comme un recours social, les attentes dépassent parfois le cadre du mandat. On ne demande pas seulement une loi ou une interpellation, on attend un soutien direct. Et quand on ne peut pas répondre à tout cela, l’incompréhension s’installe.

Mais pour ma part, j’ai fait un choix clair : je ne tournerai jamais le dos à ma population. Je n’oublie pas le jour du vote, ce moment où des hommes et des femmes ont quitté leur quotidien, parfois au prix de grands sacrifices, pour m’accorder leur confiance. Ce geste, je le porte avec gravité et responsabilité. Être député, ce n’est pas un privilège, c’est un devoir. Et ce devoir, je l’accomplis avec la ferme volonté d’être présent, d’écouter, de relayer et de défendre.

Je plaide aujourd’hui pour une réforme profonde du rôle de l’élu en Mauritanie. Nous devons aller vers une démocratie de proximité, où chaque élu est tenu de rendre compte, où chaque citoyen est en mesure d’interpeller. Cela suppose une nouvelle architecture institutionnelle, mais aussi une nouvelle conscience politique.

La Mauritanie mérite des élus courageux, enracinés dans leur territoire, capables de faire le lien entre les préoccupations locales et les orientations nationales. Et elle mérite un peuple éveillé, exigeant, qui ne se contente plus de voter, mais qui demande des comptes. Car un élu qui oublie d’où il vient trahit ceux qui l’ont porté. Et une nation qui banalise l’absence de ses représentants compromet sa propre destinée.

Propos recueillis par Dalay Lam



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