24-06-2025 08:29 - POINT DE MIRE. Aissata Lam. Encore Aissata Lam !

POINT DE MIRE. Aissata Lam. Encore Aissata Lam !

Mohamed Ould Chighali -- Je reviens sur ma rubrique « Point de Mire », la chronique des intellectuels et des fidèles des sites populaires, CRIDEM, Le Calame info, Rapid’info, Senealioune, et Future Afrique pour d’abord m’excuser pour ces évasions indépendantes de la volonté de ma plume indépendante.

Des très nombreux lecteurs de ces journaux de référence et de grande lecture m’ont demandé de revenir aux chroniques et aux articles de Point de mire, articles consommés généralement par les lecteurs assidus de la presse indépendante et crédible.

Il y’a de temps en temps des informations qui sont publiées sur la toile et sur les réseaux sociaux, le plus souvent volontairement signés parfois par des auteurs connus, parfois des auteurs anonymes qui prennent un malin plaisir à véhiculer des informations dénuées de tout fondement rien que pour nuire à la personnalité publique de certains responsables.

C’était, il y’a quelques jours, le cas de Aissata Lam, la directrice générale de l’APIM, l’Agence Pour la Promotion de l’Investissement en Mauritanie.

Sur les réseaux sociaux et à travers une certaine presse compostée par un manque de professionnalisme et le mensonge abjecte, Aissata Lam qui avait été reçue en audience par le Chef de l’état, était, selon cette presse ressortie avec sous le bras, un licenciement de la tête de la prestigieuse Agence de promotion de l’Investissement, un joyau de la technocratie de l’investissement, une agence qu’elle a façonné par ses compétences, son savoir-faire, sa crédibilité morale et professionnelle et le respect que lui vouent tous les investisseurs étrangers immatriculés dans notre pays.

Quand l’ingratitude et le racisme poussent parfois à tout

Cette campagne orchestrée maladroitement malheureusement ne peut avoir été déclenchée que par soit un maure, (qu’il soit arabe ou hartani ou soit alors par un négro-mauritanien (poular, soninké ou wolof). Dans tous les cas, -et quelque soit le cas-, il est bien évident que cette information nauséabonde, relayée par une presse de bas de gamme n’avait pour véritable raison que d’essayer de nuire à la personnalité professionnelle d’une femme battante qui a toujours servie son pays en s’élevant au-dessus de la mêlée.

Celui, celle ou ceux qui ont tiré sur la gâchette du mensonge auraient simplement mieux fait de réfléchir à deux fois avant de verser leur venin sur la toile et dans la presse Bankily. Depuis l’indépendance de notre pays en 1960 et tout au long de leurs mandats, arrachés par les armes ou rarement par les urnes, jamais aucun chef d’état, aucun, n’a une seule fois convoqué un responsable pour lui notifier son licenciement ou sa relève de fonction. Jamais cela n’est arrivé durant les mandats de tous les régimes qui se sont succédés.

Par contre, de nombreuses fois, à chaque fois qu’un chef d’état accorde une audience à une personnalité publique ou à un responsable, c’est généralement plutôt pour lui proposer une nouvelle fonction, et dans les meilleurs des cas, une fonction qui n’est pas des moindres.

Ce que Ould Ghazouani a dit Aissata Lam, restera évidemment un secret jusqu’au jour où on comprendra par l’information qui sera communiquée par une décision prise en conseil de ministres qui soit nommera un nouveau directeur de l’APIM ou une nouvelle directrice à la tête de l’APIM ou alors une décision qui appellera Aissata Lam à une autre fonction.

Le ou les vulgaires journaliste(s) qui ont lancé l‘information sur la toile prouvent par leurs agissements que l’ingratitude et le racisme de certains mauritaniens peut les pousser à tout. Et c’est peut être ce qui explique, qu’au lieu de chanter les louanges de Aissata Lam qui est revenue dans son pays le trophée de la victoire du match de la BAD dans la main a été plutôt remerciée par le mensonge d’une presse à sensation.

Des chasseurs de places et de fonctions des autres

Après 65 années d’indépendance, cette histoire du licenciement de Aissata Lam nous ramène à ce triste constat. Que certains mauritaniens sont restés les mêmes et même, toujours invariablement les mêmes ; des maures le plus souvent des blancs, qui pour chercher à occuper la fonction de quelqu’un (un noir) inventent toute une histoire cousue de mensonges, pour essayer de nuire à cette personnes pour qu’elle soit relevée de sa fonction pour chercher à occuper sa place, ce qui malheureusement a été le cas dans « plusieurs cas » lors de la chasse aux halpoulars en 1989 pour faire libérer leurs places et les faire affecter à certains de leurs proches collaborateurs souvent des maures plus médiocres les uns que les autres.

Mais il y’a aussi de l’autre côté certains halpoulars qui en veulent à mort à des cadres négros-mauritaniens qu’ils appellent « nègres-de-services » et qu’ils essaient de détruire par jalousie, comme c’est le cas de Ousmane Mamoudou Kane, qui vient de faire paraitre un livre où il diagnostique » le mal de notre mal », ce que certains ont mis à profit pour dire en long et en large sur la toile que l’ancien ministre se « retourne maintenant contre le régime ».

Pourtant, en réalité ceux qui se retournent contre le régime ne sont que ceux qui, à longueur de journées cherchent la petite bête pour essayer de monter le pouvoir contre ses meilleures compétences et ses meilleurs performances. Ce sont ces chasseurs de place et de fonctions qui n’ont comme profils académiques que le dénigrement, le mensonge et le colportage.

Mohamed Ould Chighali
Journaliste indépendant



Les articles, commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité


Commentaires : 1
Lus : 1167

Postez un commentaire

Charte des commentaires

A lire avant de commenter! Quelques dispositions pour rendre les débats passionnants sur Cridem :

Commentez pour enrichir : Le but des commentaires est d'instaurer des échanges enrichissants à partir des articles publiés sur Cridem.

Respectez vos interlocuteurs : Pour assurer des débats de qualité, un maître-mot: le respect des participants. Donnez à chacun le droit d'être en désaccord avec vous. Appuyez vos réponses sur des faits et des arguments, non sur des invectives.

Contenus illicites : Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur. Sont notamment illicites les propos racistes ou antisémites, diffamatoires ou injurieux, divulguant des informations relatives à la vie privée d'une personne, utilisant des oeuvres protégées par les droits d'auteur (textes, photos, vidéos...).

Cridem se réserve le droit de ne pas valider tout commentaire susceptible de contrevenir à la loi, ainsi que tout commentaire hors-sujet, promotionnel ou grossier. Merci pour votre participation à Cridem!

Les commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité.

Identification

Pour poster un commentaire il faut être membre .

Si vous avez déjà un accès membre .
Veuillez vous identifier sur la page d'accueil en haut à droite dans la partie IDENTIFICATION ou bien Cliquez ICI .

Vous n'êtes pas membre . Vous pouvez vous enregistrer gratuitement en Cliquant ICI .

En étant membre vous accèderez à TOUS les espaces de CRIDEM sans aucune restriction .

Commentaires (1)

  • simballa (H) 24/06/2025 09:26 X

    Merci Monsieur Chighaly, wa maaw ghalagh chi Cette femme mérite reconnaissance et j’ose croire que le tête à tête au palais ocre était un moment de reconnaissance envers cette brave dame qui s’est illustrée encore récemment lors de la campagne de Sidi Ould Tah pour la présidence de la BAD. Aissata a la plume et la parole bénie Maacha allah. Elle en est bien consciente et n’a pas voulue monnayée ce statut, elle a choisi de servir son pays d’être l’une des portes drapeaux nationale. Le travail qu’elle effectue pour son pays est tout simplement grandiose. Animée par la seule volonté de voir une Mauritanie prospère, elle est toujours à l’affût des moindres mouvements du monde des investisseurs. Fonce Aissata Garde la tête très haute comme ton père Lam Hamadi qui a tout donné à ce pays, sont passage au ministère du développement rural en est une illustration parfaite. Garde la tête haute comme ton grand père colonel Dia Amadou Mamadou dont le slogan était « servi jusqu’à mourir », à son décès à 92 ans il était président des anciens combattants.