09-07-2025 03:43 - Dialogue national, le Cadre d’Echanges RIM remet sa contribution écrite au Coordinateur

Dialogue national, le Cadre d’Echanges RIM remet sa contribution écrite au Coordinateur

Le Courrier du Nord - Une forte délégation du Cadre d’Echanges RIM (CERIM), une plateforme numérique de débats et d’échanges créé en 1998 et composée de plus de 400 cadres de toutes les obédiences, y compris des membres de la diaspora, a remis vendredi 5 juillet 2025 au Coordinateur, Monsieur Moussa Fall, un document écrit portant sa contribution au dialogue national.

Ce n’est pas la première fois que CERIM, véritable think thank et laboratoire d’idées et d’experts, apporte sa contribution au débat public. Il y a juste quelques mois, le groupe a présenté au gouvernement un diagnostic complet sur l’ensemble des secteurs ainsi que des propositions de solutions.

Cette fois, le document présenté par le groupe embrasse l’ensemble des problèmes qui sont jugés prioritaires.

Au cours de la présentation du dossier au Coordinateur national, Houssein Dieng, président de CERIM qui a conduit la délégation, a brièvement présenté la plateforme. 

En fait, CERIM est engagé depuis sa création dans cinq objectifs : rapprocher l’élite et les populations autour des sujets qui impactent sur le citoyen et le pays ; encourager des changements de mentalités et de comportements positifs pour un citoyen plus averti de ses droits et devoirs ; promouvoir les droits humains, la liberté d’expression et la démocratie ; plaider pour l’ancrage d’institutions fortes et pérennes ; œuvrer pour un meilleur vivre ensemble.

En fait, la contribution citoyenne du groupe CERIM pour le dialogue national tourne autour de plusieurs sujets : gouvernance républicaine et la réforme de l’Etat ; cohésion nationale et réconciliation ; développement économique et emploi ; sécurité alimentaire et gestion des ressources ; services sociaux de base ; sécurité et justice sociale ; décentralisation et équité territoriale.

La délégation de CERIM était composée, outre Houssein Dieng, Hamada Bneijara, Baye Diagana, Sektou Hemed Vall, Sidi Hamada et Yandé Sall.

Cheikh Aïdara







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Commentaires (3)

  • Hartaniya Firilile (H) 09/07/2025 08:05 X

    Tous les mouvements politiques, associations et coordinations ne sont pas des partis politiques ni rencontrent politique à part entière. Leurs présidents ne sont pas nécessairement des hommes politiques établis - ils n'ont jamais sollicité le vote des Mauritaniens ni porté de véritables revendications politiques. Leurs structures et compositions restent souvent méconnues dans les sphères d'activité concernées, émergeant généralement comme des créations circonstancielles en réponse à des situations particulières.

  • Hartaniya Firilile (H) 09/07/2025 08:02 X

    Par conséquent, leur présence aux dialogues revêt un caractère symbolique plutôt que véritablement représentatif. Ils n'offrent ni garantie politique ni capacité réelle à défendre les intérêts des populations. Le parti TAWASSOUL a exprimé sa position, qui mérite d'être entendue et devrait servir de base à un véritable échange entre les acteurs politiques, y compris avec le parti au pouvoir.

  • Hartaniya Firilile (H) 09/07/2025 08:01 X

    Comment les dirigeants politiques peuvent-ils véritablement façonner l'avenir des Mauritaniens. Il est préoccupant de voir Ghazouani potentiellement influencé par son entourage au point d'accepter des orientations politiques discutables. Les nouveaux arrivants semblent avoir peu d'impact réel, car les décisions et trajectoires politiques paraissent déjà établies. Le président risque d'initier un dialogue de façade, réunissant les mêmes acteurs problématiques qui ne représentent pas véritablement la nation. N'importe qui peut désormais apporter sa contribution, même de petits groupes de trois personnes se présentant comme des mouvements familiaux ou des associations villageoises, cherchant simplement à se positionner parmi les éternels perdants. Les Mauritaniens méritent assurément une meilleure gouvernance et représentation.