Sahara Médias - Le président mauritanien Mohamed Ould Cheikh Ghazouani a déclaré que son pays est impatient de construire un partenariat économique et stratégique solide avec les États-Unis.

Il a tenu ces propos lors de sa participation à un mini-sommet africain convoqué par le président américain Donald Trump, qui s’est tenu mercredi à la Maison Blanche et auquel ont participé les dirigeants du Sénégal, du Gabon, du Liberia et de la Guinée-Bissau.

La Mauritanie est un pays engagé en faveur de la paix et de l’ouverture à l’investissement, et a un grand potentiel pour être une destination prometteuse pour les investisseurs américains, a déclaré Ould Cheikh El Ghazouani.

Dans son discours au sommet, le président le président mauritanien a passé en revue les opportunités économiques de la Mauritanie, soulignant sa situation stratégique sur la côte atlantique, qui constitue un lien entre l’Afrique du Nord et l’Afrique subsaharienne, ainsi que ses ressources naturelles, notamment le minerai de fer et les ressources halieutiques.

Il a indiqué que la Mauritanie est le deuxième producteur de fer en Afrique et possède des eaux marines riches en poissons et en ressources, soulignant que le climat général du pays encourage l’investissement et que le gouvernement s’efforce de promouvoir la stabilité et de créer un environnement favorable aux partenariats stratégiques.

Le président Ghazouani a apprécié l’invitation de son homologue américain à participer au sommet, la décrivant comme un message positif exprimant l’intérêt des États-Unis pour les pays africains.

Il a également exprimé son appréciation des efforts de l’administration Trump pour établir la paix, passant en revue le rôle des États-Unis dans la résolution de conflits majeurs, tels que la tension entre le Pakistan et l’Inde, l’arrêt de la guerre entre l’Iran et Israël, et le récent accord de paix entre le Rwanda et la République démocratique du Congo.

Il a souligné que la fin des conflits, en particulier dans la bande de Gaza, restait une priorité urgente et que la poursuite du conflit au Moyen-Orient depuis près de huit décennies exigeait une action sérieuse de la part de la communauté internationale.

Le sommet s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par les États-Unis pour renforcer les liens avec un certain nombre de pays d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale, alors que l’administration Trump s’oriente vers le renforcement de la coopération commerciale plutôt que vers l’accent traditionnel mis sur l’aide humanitaire.

Selon des responsables américains, Washington cherche à étendre sa présence économique en Afrique et à concurrencer l’influence croissante de la Chine et de la Russie.

Le sommet, organisé mercredi par la Maison Blanche, s’est concentré sur les opportunités de coopération en matière de commerce et d’investissement et n’a réuni que les dirigeants de cinq pays africains, alors que les principales puissances économiques du continent étaient absentes de l’invitation, ce qui soulève des questions sur les critères adoptés par l’administration américaine pour sélectionner les invités.

Washington affirme que ces cinq pays représentent un partenaire d’investissement prometteur, notamment dans les secteurs de l’énergie, des minéraux et des infrastructures, car le continent africain est une source importante de minéraux stratégiques pour les industries américaines, ce qui confère au sommet une dimension stratégique en plus de son caractère économique.