Le Calame -- Kidnappings… ou fugues ?

La disparition de jeunes filles se banalise ces derniers mois. Des dizaines de cas ont été relevés à Nouakchott : une fillette de Toujounine retrouvée à Soukouk dans un appartement loué par un égyptien…

Une sage-femme, Lalla Aïcha, portée disparue en Mars dernier, récupérée alors qu'un de ses ravisseurs téléphonait à ses parents pour demander une rançon, juste une intoxication pour détourner l’attention des policiers afin de faciliter la fuite de la fille avec son amant à l'étranger...

L’enquête sur une autre disparue, l'année dernière à Tin Soueïlim, et réapparue vingt jours plus tard a conclu à un départ volontaire de chez elle avec la complicité de sa mère consentant à son mariage avec un prétendant que refusaient ses fils…

Deux jeunes filles portées disparues en même temps, il y a deux mois, retrouvées chez une bande de jeunes malfaiteurs... Idoumha Mohamed, vingt ans, retournée d’elle-même au domicile de ses parents après une semaine d’intenses et vaines recherches menées par la police à qui elle a déclaré avoir été « kidnappée par des bandits alors qu’elle cherchait un taxi ». Sa version selon laquelle ils l’auraient « embarquée à bord de leur véhicule pour la séquestrer dans un repaire à Tenweïch » ne semble pas avoir convaincu les enquêteurs...

Accident de moto

Au quartier Aïn Talh, la semaine passée vers 18h, une femme aux allures de broussarde marchait à pas lents près de l'épicerie Timbedra, en tenant à la main un gros sac. Une moto montée par deux jeunes hommes au visage cagoulé passe tout près d'elle, son passager attrape le sac en une fraction de seconde et l’engin s’éloigne dans un boucan infernal.

Pas pour longtemps ! Le voici tamponné par une voiture déboulant à toute allure en sens inverse ! Les deux lascars se retrouvent à terre, inconscients et saignants, des passants ramassent le sac et le rendent à sa propriétaire, tandis que les voleurs sont conduits à l'hôpital où ils sont tenus sous bonne garde en attendant leur guérison.

Mosy