24-07-2025 01:00 - Lettre ouverte aux décideurs, aux institutions, aux cœurs fermés

Lettre ouverte aux décideurs, aux institutions, aux cœurs fermés

À vous qui décidez, qui gérez, qui distribuez. À vous qui représentez l’État, les banques, les dispositifs sociaux. À vous, surtout, qui avez les moyens d’agir.

Je vous écris non pas avec colère, mais avec la douleur d’un rêve qui m’a traversé comme une vérité nue. Dans ce rêve, un homme, un fonctionnaire, un citoyen, était devenu l’agresseur que personne n’a voulu voir venir.

Il avait demandé de l’aide. Il avait frappé aux portes. Mais on l’avait ignoré.

Et c’est ce silence-là qui l’a poussé à l’irréparable. Combien de personnes, en ce moment même, sont à un pas de basculer ? Non pas parce qu’elles sont mauvaises, mais parce qu’elles n’ont plus d’issue, plus d’écoute, plus d’humanité autour d’elles.

Je ne vous demande pas la charité.

Je vous parle de responsabilité.

Je vous demande de voir, d’écouter, d’intervenir avant qu’il ne soit trop tard.

Je vous demande d’honorer le rôle que vous avez,

car chaque refus, chaque dossier non traité, chaque retard peut coûter une vie.

Et si vous n’agissez pas,

alors nous, simples citoyens, continuerons à pleurer dans l’ombre ceux que vous auriez pu sauver.

Avec espoir et sincérité,

LY Hamet Omar

Lettre ouverte d’un citoyen préoccupé par l’indifférence collective face à la détresse humaine





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Source : LY Hamet Oumar
Commentaires : 2
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Commentaires (2)

  • Hartaniya Firilile (H) 24/07/2025 02:17 X

    Que Dieu permette à ces personnes de saisir ce message bref mais significatif qui révèle la douleur d'une importante fraction de la population - un groupe majoritaire qui, sans faire de bruit, résiste par son silence en espérant l'intervention divine. Cette lettre évoque ces individus qui se prétendent honnêtes et pieux mais ne se préoccupent que de leurs intérêts personnels. Indifférents à tout, ils considèrent que les malades doivent souffrir pour leur bénéfice, ne voyant le mal qu'ailleurs et vivant sans joie.

  • Hartaniya Firilile (H) 24/07/2025 02:16 X

    Nos dirigeants devraient tirer leçon de ceci en s'ouvrant au monde extérieur où les conditions de vie sont relativement acceptables si l'on s'en remet à Dieu. Mais Dieu rappelle également aux décideurs leur devoir d'assister ceux dans le besoin et les ayants droit. La compassion a déserté la Mauritanie bien avant le départ du père de l'indépendance, trouvant refuge sous d'autres cieux plus accueillants que ce pays où vrais musulmans et hypocrites se côtoient dans les lieux de culte, échangeant des politesses sans comprendre qu'ils ont aussi négligé de rendre justice - eux qui fréquentent assidûment la maison du juste et prétendent suivre ses recommandations. Dieu reste l'unique sauveur.