Biram domine la scène politique. Il est devenu incontournable, attirant l'attention de tous, particulièrement de l'élite et du système redouté. Sa position est forte, mais il reste perçu par la population comme celui qui légitime l'accession des militaires au pouvoir via des scrutins jugés sans bénéfice réel pour les citoyens. L'histoire semble se répéter : à chaque élection, un Biram participe et contribue à la victoire d'un militaire issu du système, de l'époque de Taya jusqu'à Ghazouani. Aziz a d'ailleurs admis que Biram avait remporté les élections face à Ghazouani en 2019, illustrant le sort réservé à ceux qui sont épuisés par cette situation.

Cette succession de revirements pose un sérieux problème pour les alliés de Biram, ce qui explique pourquoi il est invité partout - de Chinguetti à la maison des démunis, jusqu'à Dakar par des intermédiaires. Malgré cela, Biram maintient fermement sa position et reste déterminé à la faire évoluer. Il réclame la reconnaissance officielle de son parti politique ainsi que celle d'autres formations politiques. Le point qui déstabilise particulièrement le système est sa demande de libération d'Aziz - précisément l'homme qui avait incarcéré Biram à plusieurs reprises sans justification valable, simplement pour satisfaire les extrémistes religieux influents de la république.

Les cadres mauritaniens encouragent unanimement Biram à rester ferme et à maintenir sa position de défenseur du droit, le considérant comme le seul véritable opposant actuel au système en place. Biram incarne l'espoir de changement et représente une opportunité pour l'ensemble de la population.