25-07-2025 16:33 - Notre administration a besoin d’un électrochoc...

Notre administration a besoin d’un électrochoc...

Aider véritablement Son Excellence le Président de la République, Mohamed Cheikh El Ghazouani, c’est oser lui dire la vérité : les ennemis du pays ne sont pas toujours à l’extérieur. Ils sont parfois tapis au cœur même de l’administration.

Certains directeurs, responsables et gestionnaires se sont arrogés le droit de piller sans honte l’argent public. Ces fonds sont censés améliorer la vie des citoyens, mais ils finissent trop souvent dans des comptes privés ou dans des véhicules de luxe.

Aujourd’hui, les budgets de nombreuses institutions ont explosé. Pourtant, sur le terrain, les résultats sont invisibles. Où va cet argent ? Certainement pas dans les hôpitaux, ni dans les écoles, ni dans les routes. Il sert surtout à nourrir des ambitions personnelles et des poches déjà pleines.

Soyons clairs : ces pratiques ne sont pas seulement immorales, elles sont criminelles. Et ceux qui s’y livrent auront des comptes à rendre. La justice des hommes vous rattrapera peut-être tard, mais celle d’Allah ne vous oubliera pas. Le jour viendra où votre nom sera associé à la honte et à la trahison du peuple.

J’en appelle aux collèges journalistes intègres, aux enquêteurs courageux, aux voix libres : allez fouiller dans les comptes, dans les marchés publics, dans les recrutements truqués. Vous y trouverez des preuves accablantes. Votre rôle est crucial : informer, dénoncer, secouer les consciences.

C’est ainsi que nous construirons une administration honnête, digne, et à la hauteur des aspirations du Président de la République Mohamed Cheikh Ould Ghazouani et de tout un peuple en attente de justice et de progrès.

Cheikh Hamahoullah Diagana





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Commentaires (5)

  • Bilal Muezzin (H) 25/07/2025 17:33 X

    Monsieur Diagana, à quelle administration faites-vous référence ? Quel type d'électrochoc pourrait réveiller ce qui est devenu une pratique culturelle tribale et régionale dans notre administration, si celle-ci existe encore ? Ce que nous observons actuellement s'apparente davantage à une répartition des ressources par région et par famille, où les fonctions et les positions d'influence sont distribuées entre les acteurs du système qui contrôle l'ensemble du pays dans tous les secteurs.

  • Bilal Muezzin (H) 25/07/2025 17:33 X

    Monsieur Diagana, votre appel sincère reflète une réalité vécue par l'ensemble des Mauritaniens. La majorité de la population se trouve effectivement exclue, y compris des personnes qualifiées comme les cadres. Ces derniers souffrent d'une administration devenue le privilège exclusif des hommes politiques et de leurs familles. Les postes de responsabilité se transforment en affaires de succession et d'héritage. Certains fonctionnaires ont même quitté le pays tout en conservant leur statut officiel.

  • Bilal Muezzin (H) 25/07/2025 17:33 X

    Monsieur Diagana, l'état actuel de cette administration est préoccupant. Il ne subsiste pratiquement rien de fonctionnel, hormis l'infrastructure matérielle - bâtiments équipés de bureaux, ordinateurs et mobilier. Le personnel se contente de percevoir des salaires tandis que certains responsables (ministres, directeurs et autres fonctionnaires) détournent les fonds publics et opèrent selon leurs propres règles. Les signes les plus visibles de ces pratiques sont l'érection de boutiques et magasins, l'acquisition de véhicules et les nombreux voyages à l'étranger.

  • Bilal Muezzin (H) 25/07/2025 17:32 X

    Monsieur Diagana, Le budget de l'État constitue la source principale de l'opulence visible à Nouakchott et dans les autres villes mauritaniennes. C'est pourquoi l'administration, qui devrait être au service des citoyens et résoudre les problèmes des Mauritaniens, s'est transformée en un espace d'enrichissement personnel. On accède au poste de ministre pour s'enrichir, on devient directeur pour détourner les fonds publics et investir dans la construction de boutiques et de magasins. Les Mauritaniens affirment qu'ils se débrouillent et acquièrent des richesses sans véritable effort. Donc.

  • Bilal Muezzin (H) 25/07/2025 17:32 X

    Le Mauritanien aujourd’hui est né dans un contexte d'argent illicite, se nourrit grâce à cet argent, l'utilise pour se marier, construire son logement, acquérir des véhicules, ouvrir des commerces et subvenir aux besoins de sa famille et tout de façon illicite. Paradoxalement, il participe également au financement des mosquées et vient en aide aux défunts et aux personnes démunies, ce que qu’Allah n’apprécie guère. Telle est la représentation de cette administration qui provoque un véritable électrochoc.