La police vient de mettre fin à ses pratiques de corruption routière grâce à une nouvelle méthode électronique. Bien que cette initiative soit louable, les concepteurs devraient considérer l'impact réel sur le terrain. Pour certains agents, notamment dans les zones isolées sans réseau, ces paiements informels constituaient un complément de revenu essentiel pour soutenir leurs proches. Aujourd'hui, cette opportunité de percevoir directement ces sommes disparaît, mais restons vigilants. Il est probable que commissaires, agents et chefs de brigade développeront des stratégies pour contourner ces nouveaux systèmes électroniques. J'encourage sincèrement les forces de l'ordre à embrasser ce changement positif et à résister à la tentation de créer des arrangements alternatifs avec les chauffeurs. C'est une chance de bâtir un système plus transparent et équitable pour tous. Un point d'amélioration reste à considérer : la police aurait gagné à collecter les véritables numéros BANKILY et Maservi des agents en service, car certains pourraient astucieusement fournir ceux de leurs épouses pour maintenir des pratiques contestables.

Notre pays fait toujours les choses par excès impossible pour lui de voir les implications morales , éthiques et autres.

La digitalisation des paiements, si elle devient exclusive, crée une fracture sociale. Moralement, cela pose problème :

• Discrimination des publics vulnérables : les personnes âgées, analphabètes, vivant en zones rurales ou n’ayant pas accès à internet se retrouvent marginalisées.

• Droits fondamentaux ignorés : tout citoyen devrait pouvoir accéder à ses biens et services essentiels sans dépendre d’un système numérique.

• Pertes de libertés individuelles : forcer la numérisation du paiement revient à imposer un mode de vie ou de consommation sans laisser de choix.