31-07-2025 08:31 - L’Assemblée nationale approuve le projet de loi de finances rectificative pour 2025

AMI -
L’Assemblée nationale, lors de sa séance publique tenue ce mercredi, présidée par M. Mohamed Bemba Meguett, président de l’Assemblée, a approuvé le projet de loi de finances rectificative pour 2025.
Le projet de loi de finances rectificative pour 2025 représente une réorientation des ressources qui peuvent être effectivement mobilisées pour les dépenses prioritaires absolues, assurant l’équilibre budgétaire et la poursuite de la mise en œuvre du programme de Son Excellence le Président de la République.
Le projet de loi de finances rectificative pour 2025 vise à harmoniser la politique financière avec les priorités du programme de Son Excellence le Président de la République, notamment “Mon ambition pour la patrie”, ainsi qu’à aligner la structure du budget général de l’État avec les nouvelles données économiques nationales et internationales, tout en actualisant les prévisions budgétaires pour prendre en compte les changements et les tendances des recettes et des dépenses, sur la base des données d’exécution budgétaire actualisées.
Le projet de loi de finances rectificative vise également à maintenir la mise en œuvre des engagements contenus dans le programme économique et financier pour la période (2023 – 2026).
Le projet de loi de finances rectificative pour cette année est équilibré, en recettes et en dépenses, à un montant de cent dix-neuf milliards cent dix-sept millions neuf cent quatre-vingt-dix mille (119.117.990.000) ouguiyas, contre cent seize milliards huit cent soixante-douze millions trois cent dix mille (116.872.310.000) ouguiyas, soit une augmentation de 1,92%.
Le solde budgétaire total prévu, en vertu du projet de loi de finances rectificative pour 2025, s’améliorera par rapport à la loi de finances initiale pour 2025, pour atteindre (-2.162.573.774) ouguiyas, contre un solde budgétaire de (-6.372.310.000) ouguiyas dans la loi de finances initiale pour 2025, soit une variation de (-66,06%), ce qui témoigne d’une excellente maîtrise de la gestion des finances publiques.
Les dépenses de fonctionnement passeront de (55,653) milliards d’ouguiyas dans la loi de finances initiale pour 2025 à (56,153) milliards d’ouguiyas dans le projet de loi de finances rectificative pour 2025, soit une augmentation de (0,90%), et les dépenses d’investissement, en vertu du projet de loi actuel, atteindront (53,575) milliards d’ouguiyas, contre un montant de (51,190) milliards d’ouguiyas dans la loi de finances initiale pour 2025, soit une augmentation de (4,66%).
Les ressources du budget de l’État, y compris le financement du déficit budgétaire, s’élèveront à (119.117.990.000) ouguiyas, ce qui représente une augmentation de (1,92%). Les recettes fiscales dans le projet de loi de finances rectificative pour 2025 atteignent (76,2) milliards d’ouguiyas, contre un montant de (72,23) milliards d’ouguiyas dans la loi de finances initiale pour 2025, ce qui représente une augmentation de (5,5%).
Au niveau des recettes, les recettes du budget général (hors financement du déficit), en vertu du projet de loi de finances rectificative pour 2025, augmenteront de (2.245.680.000) ouguiyas, soit une augmentation de (1,92%), par rapport à la loi de finances initiale pour 2025.
Les changements dans les différentes rubriques de recettes consistent en une augmentation des recettes fiscales de (3,97) milliards d’ouguiyas, soit une augmentation de (+5,5%) par rapport à la loi de finances initiale; les recettes non fiscales ont également augmenté de (2,259) milliards d’ouguiyas, soit une augmentation de (+9,87%) par rapport à la loi de finances initiale.
Les recettes en capital ont également augmenté de (225,641) millions d’ouguiyas, ce qui représente une augmentation de (19,29%) par rapport à la loi de finances initiale, tandis que les subventions sont restées stables à (8,8) milliards d’ouguiyas. Les comptes spéciaux du Trésor ont également maintenu le même niveau.
Le financement du déficit a diminué de (4,209) milliards d’ouguiyas, soit une baisse de (-66,06%) par rapport à la loi de finances initiale, et le soutien budgétaire est resté stable à (1,530) milliards d’ouguiyas.
Quant aux dépenses, elles ont atteint dans le budget de l’État, dans le cadre du projet de loi de finances rectificative actuel, cent dix-neuf milliards cent dix-sept millions neuf cent quatre-vingt-dix mille (119.117.990.000) ouguiyas, contre cent seize milliards huit cent soixante-douze millions trois cent dix mille (116.872.310.000) ouguiyas dans la loi de finances initiale pour 2025, soit une augmentation de (2.245.680.000) ouguiyas, ce qui représente une augmentation de (1,92%), et ces montants incluent le déficit budgétaire.
Les ajustements budgétaires ont affecté les rubriques suivantes :
– Pouvoirs publics et gestion des administrations : moins 500 millions, soit une baisse de (-0,90%).
– Intérêts de la dette : moins 153,130 millions, soit une baisse de (-5,28%).
– Dépenses d’investissement : augmentation de 2,384 milliards, ce qui représente une variation de (+4,66%).
Son Excellence le ministre de l’Économie et des Finances, M. Sid’Ahmed Bouh, a expliqué, en réponse aux interventions des députés, que le taux d’exécution du budget, selon les données du tableau des opérations financières de l’État au 30 juin 2025, a atteint 48% pour les dépenses et 50% pour les recettes.48%, des pourcentages qui ont montré une nette amélioration du rythme des revenus, reflétant l’efficacité des mesures et le travail des services concernés au niveau du ministère.
Il a déclaré que le taux de pression fiscale apparu dans ce budget avait augmenté de 0.4%, après avoir été de 16.38% dans le budget initial, ce qui place notre pays très loin de la moyenne des pays de la région à laquelle notre pays appartient, qui varie entre 18.5% et 22%.
Concernant les agrégats, le ministre de l’Économie et des Finances a déclaré qu’un taux de croissance économique d’environ 4% avait été maintenu, soulignant que ce pourcentage représentait un défi majeur et une réalisation difficile, en raison des complexités que connaît l’économie mondiale.
Il a souligné que les dernières prévisions publiées par le Fonds Monétaire International, la seule institution à laquelle se réfèrent tous les experts économiques, ont vu le taux de croissance de l’économie mondiale diminuer de cinq points, soit de 0.5%, passant de 3.3% prévus à 2.8%.
Il a mentionné que le niveau d’inflation prévu dans le budget initial pour l’année 2025 était de 4%, et qu’il est aujourd’hui tombé à 2.5%. Le secteur a également réussi à maîtriser le niveau du déficit du compte général du budget, qui est passé de 1.44% à 0.47%.
De leur côté, les députés ont salué le projet de loi de finances rectificative pour l’année 2025 et son rôle dans la réalisation des projets de développement de l’État au profit des citoyens.
Ils ont souligné la nécessité de respecter la transparence et de prendre en compte les besoins dans les recrutements organisés au profit des administrations publiques, afin de garantir une utilisation rationnelle des ressources, ainsi que l’importance de soutenir la production locale tout en tenant compte des prix et de la qualité des produits pour protéger le consommateur.