14-08-2025 23:46 - Lutte contre la corruption – Un appel national sincère

J’ai récemment dénoncé publiquement une mauvaise gestion des vivres destinés à nos concitoyens au Trarza, toutes les moughataa.
Pour avoir défendu la transparence et l’intérêt général, j’ai été limogé de mes fonctions de conseiller.
Je ne regrette pas ma prise de position : la vérité et la bonne gouvernance valent plus qu’un poste.
Je continuerai à défendre les droits des citoyens à une gestion juste et équitable des ressources publiques.
Si vraiment vous êtes intéressés , je vous partage mes écrits concernant cette histoire.
La corruption n’est pas un destin inévitable : c’est une maladie qui se soigne par la vigilance et la solidarité. Si nous nous unissons, nous pouvons en guérir ; si nous nous taisons, elle se répandra dans les veines de notre patrie.
Pour la combattre efficacement, il faut d’abord la connaître. La corruption, c’est l’abus du pouvoir pour un avantage personnel, aux dépens de l’intérêt général. Elle prend des formes multiples : financière, administrative, politique, morale… Mais toutes ont un point commun : elles trahissent la confiance et fragilisent l’État.
J’ai donc décidé de lancer, dès aujourd’hui, une série d’articles consacrés à la corruption et à la transparence, explorant des pistes concrètes pour développer notre cher pays loin des mains malhonnêtes.
J’adresse un appel pressant à tous les patriotes sincères : la corruption n’est pas seulement l’affaire des dirigeants ou de quelques individus — elle engage le sort de toute une nation. Chacun de nous doit la refuser là où il la rencontre, par la parole, par l’action, et en refusant toute complicité par le silence.
Le Prophète ﷺ a illustré cette vérité dans un hadith comparant ceux qui respectent les limites fixées par Dieu et ceux qui les transgressent à des passagers d’un bateau : certains occupaient le pont supérieur, d’autres le pont inférieur. Les passagers du bas voulurent percer la coque pour puiser de l’eau. S’ils étaient empêchés, tout le monde serait sauvé ; s’ils étaient laissés libres, tout le monde périrait.
Nous sommes tous dans la même embarcation : soit nous retenons la main des corrupteurs, soit nous coulons ensemble. Mais il n’est pas trop tard. Si nous prenons tous les rames et dirigeons notre navire vers le rivage de l’intégrité, nous pourrons atteindre le port sûr de la justice et du développement.
Brahim Ould Saleh
Ancien conseiller au CSA
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