Madar - Un certain nombre d’enseignants ont organisé une manifestation devant le ministère de l’éducation nationale, ce jeudi.

Les participants ont souligné leur lutte continue pour obtenir leurs droits légitimes, qui, selon eux, sont « en attente auprès du ministère depuis des années », sans qu’ils soient satisfaits par la justice ou l’équité.

Le Comité de coordination des enseignants internes a condamné ce qu’il a décrit comme la politique « d’exclusion et de marginalisation » du ministère en ce qui concerne la question des transferts, car certaines disciplines se sont vu refuser ce droit, notamment les professeurs de l’éducation islamique, de la langue arabe et des sciences naturelles, ainsi que les professeurs de mathématiques dans la wilaya du Tagant, qui, selon le comité, ont été empêchés de transférer « pour aucune autre raison « qu’un besoin dans le cœur du ministre ».

Selon le communiqué publié par le comité, tous les professeurs de langue arabe des wilayas du Gorgol et du Guidimaka ont également été privés, bien que leur nombre soit supérieur aux besoins réels, ce qui, selon eux, témoigne d’un manque de justice dans la distribution, en raison de l’absence d’un examen minutieux de la carte scolaire.

Les manifestants ont souligné que la ville de Nouakchott souffre depuis des années d’une grave pénurie de personnel éducatif, ce que le ministère a reconnu auparavant, puisqu’il a eu recours à l’emploi de contractuels pour combler le manque, ce qui met en évidence la contradiction dans les politiques de gestion, comme ils l’ont dit.

Le comité a présenté un certain nombre de demandes, notamment :

Ouvrir la porte à la mutation pour tous les enseignants selon leurs souhaits.

Permettre les transferts entre les différentes wilayas de l’intérieur sans exception.

Doubler les salaires et l’indemnité d’éloignement pour parvenir à une certaine forme de justice entre les régions.