SHEMS MAARIF - De nouvelles informations issues de sources familiales soulèvent de sérieuses interrogations autour des circonstances du décès d’Abdallahi, cadre au ministère de l’Habitat, retrouvé pendu à son domicile il y a quelques jours.

Selon ces sources, la police a retrouvé le téléphone personnel du défunt, tandis que son téléphone professionnel, appartenant au ministère, reste introuvable. La disparition de cet appareil, ainsi que de plusieurs documents administratifs, intrigue la famille, qui s’interroge sur l’absence de recherches techniques pour le localiser.

Les enquêteurs ont entendu la fille et le fils du défunt, après que celui-ci leur a confié, peu avant sa mort, qu’il faisait l’objet de menaces.

La famille a refusé d’enterrer le corps pour l’instant, exigeant un approfondissement de l’enquête et des éclaircissements sur les éléments manquants. Elle s’étonne que seule une partie des effets personnels ait été retrouvée, alors que le téléphone de service et des dossiers liés à son travail ont disparu.

Selon ses proches, Abdallahi avait eu un dernier échange via WhatsApp avec son père, la veille du drame, lui assurant qu’il s’apprêtait à lui envoyer des médicaments. Il sera retrouvé sans vie peu après.

La famille affirme rester déterminée à connaître la vérité et à faire éclater la lumière sur ce qu’elle considère comme un crime maquillé en suicide. « Nous n’abandonnerons pas tant que justice ne sera pas rendue. Le sang d’Abdallahi n’est pas sans valeur », a déclaré un proche du défunt.