11-11-2025 16:53 - OMC : La Mauritanie dépose son instrument d’acceptation de l’accord sur les subventions aux pêches nocives
LA DÉPÊCHE -
L’ambassadrice et représentante permanente de la Mauritanie auprès de l’Office des Nations Unies et des autres organisations internationales à Genève, Son Excellence Madame Aïcha Vall Vergès, a remis, le lundi 10 novembre 2025, à la Directrice générale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), le document d’acceptation de la Mauritanie relatif à l’accord sur les subventions aux pêches nocives.
Adopté en juin 2022, cet accord interdit notamment les subventions qui encouragent la pêche illégale, non déclarée et non réglementée (INN), ainsi que celles qui aggravent la pression sur des stocks halieutiques surexploités. Pour entrer en vigueur, il requiert le dépôt des instruments d’acceptation par les deux tiers des Membres de l’OMC.
Lors de son entretien avec la Directrice générale, Mme Aïcha Vall Vergès a mis en avant les efforts déployés par la Mauritanie pour préserver ses ressources halieutiques et lutter contre la pêche illicite. La diplomate a réaffirmé l’engagement de son pays à contribuer activement à la mise en œuvre de l’accord, tout en soulignant la nécessité d’un accompagnement adapté pour renforcer les capacités nationales dans ce domaine.
Enfin, Mme Vall Vergès a félicité Mme Ngozi Okonjo-Iweala, Directrice générale de l’OMC, pour ses efforts visant à promouvoir un système commercial plus juste, équilibré et bénéfique à tous. La Mauritanie, rappelle-t-on, est le premier pays à adhérer à l’Initiative pour la transparence dans le secteur de la pêche (FiTi).
Pour sa part, Mme Okonjo-Iweala a salué la démarche de la Mauritanie, soulignant l’importance de l’accord dans la lutte contre les subventions préjudiciables et dans la protection des océans. Elle a également mis en valeur les initiatives de la Mauritanie en faveur de la préservation durable des ressources halieutiques.
À noter que l’accord de l’OMC sur les subventions à la pêche vise à assurer la durabilité des ressources marines et à favoriser le développement d’une économie bleue fondée sur des pratiques responsables et transparentes.
(avec Ami)
