Yabiladi -- Brahim Ghali a envoyé en Mauritanie l’un de ses conseillers, Salek Beyeh, dans le but de rallier les formations politiques du pays aux positions du Polisario. Cette démarche intervient alors que le gouvernement de Nouakchott semble s’éloigner progressivement de sa traditionnelle posture de «neutralité positive» qu’il affiche depuis des années sur la question du Sahara.

L’émissaire de Ghali a réussi à obtenir le soutien de la principale force d’opposition au Parlement mauritanien, le parti islamiste Tawassoul (Rassemblement national pour la réforme et le développement), ainsi que celui de plusieurs partis de gauche, selon les médias proches du Polisario.

Cependant, il n’a pas encore pu rencontrer le président du Parti de l’Équité, Sid Ahmed Ould Mohamed, une formation créée en 2022 par l’actuel chef de l’État, Mohamed Ould El Ghazouani. Pour rappel, le président mauritanien avait reçu, le 18 novembre, une délégation politique et sécuritaire du Polisario.

Contrairement à Alger et au Front Polisario, Nouakchott a salué l’adoption, le 31 octobre, par le Conseil de sécurité de l’ONU, d’une résolution qui consacre la prééminence de l’initiative marocaine d’autonomie pour le Sahara occidental.