L’opposition parlementaire a soumis une série d’amendements responsables et socialement vitaux, exclusivement orientés vers l’amélioration des conditions de vie des populations. Ces amendements concernaient notamment la revalorisation des salaires des enseignants, ceux de la Garde nationale, de la Police nationale et de l’Armée nationale, piliers de la République et garants de la stabilité du pays.

Plus de 23 amendements ont également été déposés en faveur du renforcement du transport des étudiants, du paiement de l’eau et de l’électricité des mosquées, de la création d’un fonds spécial pour la prise en charge des malades atteints de cancer et des patients sous dialyse, ainsi que d’un fonds d’assistance à la diaspora pour le rapatriement des corps des défunts.

D’autres propositions visaient l’amélioration de la prise en charge sanitaire des populations les plus démunies et une augmentation générale des salaires dans un contexte économique marqué par de fortes pressions sociales.

L’intégralité de ces amendements a été rejetée, non pas pour des raisons techniques ou budgétaires dûment argumentées mais par discipline partisane, par les députés du parti INSAF et ceux de la majorité au seul motif que le gouvernement n’en voulait pas.

Ce rejet massif constitue un désaveu frontal des préoccupations populaires, un mépris institutionnalisé de la souffrance sociale eet pose une question sérieuse À quoi sert l’Assemblée nationale si elle refuse d’écouter le peuple qu’elle prétend représenter ?

Khally Mamadou Diallo

Le Député du peuple.