26-12-2010 14:16 - A Ghassem Ould Bellali, député Rabouni: Ayez au moins le courage d’assumer votre 'mission' !
Il y a longtemps que je m’interdisais -uniquement par respect pour votre famille-de répondre à vos propos schizophrènes et insultants qui n’épargnent personne, pas même vos plus proches cousins.
Je sais d’emblée que c’est peine perdue que de vouloir raisonner un homme de votre âge au «crépuscule de sa carrière» obscure. Je regrette d’emblée auprès de nos lecteurs de me rabaisser au jeu puéril du député Ghassem Ould Bellali;
Monsieur le député, je vous invite, au moins, à assumer votre mission de défenseur du diable.
Car l’acharnement dont vous faites montre contre Le Quotidien de Nouakchott trouve son explication dans votre allégeance intéressée au Polisario que vous brandissez comme menace contre la République.
Cela s’est encore répété, dimanche, à l’Assemblée nationale, lorsque vous avez pensé profiter de l’audition du ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, pour régler vos comptes hystériques avec Le Quotidien de Nouakchott. Vous avez préféré des moyens détournés. C’est votre sport favori, j’en conviens.
Dans la réalité, l’on ne cherche aucune explication à cette obsession de la part d’un député impuissant à trouver son propre équilibre physio-politique. Pour preuve, il a fait le tour des formations et toutes les postures possibles, se trompant chaque fois dans ses calculs politiciens manigancés. Mais cette fois le registre est lié au Polisario dont le député veut s’illustrer l’avocat à l’Assemblée nationale.
Alors Monsieur le député de Rabouni (siège du Polisario à Tindouf), vous poussez votre engagement pro-Polisario au point de menacer votre propre pays d’éventuelles représailles par le simple fait qu’un journal indépendant apprécie différemment les choses qu’avec vos œillères ? L’émoi feint ne peut cacher les véritables motivations. Mais apparemment, l’honorable député n’est même coupable d’un quelconque courage.
Un premier postulat Monsieur le député avant d’entrer dans le vif du sujet: Le Quotidien n’est pas là pour vous plaire, encore moins servir ceux que vous défendez malgré leurs tentatives de récupération répétées.
Monsieur le député de Rabouni, j’ai pratiquement ri lorsque vous évoquiez vos émotions et vos inquiétudes «patriotiques». Je savais que vous n’aviez pas le courage, malgré l’évocation de vos origines «marocaines», de parler de FRONT de ce qui vous gêne dans nos articles. Je vous rappelle seulement que vous n’avez aucune once de monopole d’une telle prétention et que personne ne se trompe sur vos motivations réelles.
Une seule et petite question : où était votre soi-disant nationalisme, débordant aujourd’hui, lorsque les médias algériens s’en donnaient à cœur joie contre notre pays, tentant même de tourner en dérision les efforts de nos forces armées dans leur lutte contre le terrorisme? Où étiez-vous lorsque de soi-disant confrères mauritaniens s’en prenaient au Maroc, dans des meetings de «colonies» improvisées, en présence du Secrétaire Général du Front Polisario?
Non, à vos yeux, cela est permis. Donc touchez pas à mon «Front». Curieusement manière de veiller à la «neutralité» de la Mauritanie.
Votre émoi sélectif trahit votre prise de partie que vous n’arrivez même pas à assumer, vous cachant derrière de faux semblants qui ne trompent personne. Peut être bien qu’il n’était pas aussi important, pour vous, que l’on s’y attarde, pas plus que ne vous intéressent les dénonciations de la torture de vos concitoyens dans les camps du Polisario!
Vous défendez aujourd’hui, sans aucun état d’âme, leurs bourreaux. C’est ce rôle que, Monsieur le député de Rabouni, vous vous donnez. Vous qui êtes pourtant élu député de Nouadhibou, avez-vous jamais reçu vos compatriotes victimes du Polisario, organiser en association «Mémoire et Justice», ou tout simplement plaider auprès de vos amis du Polisario afin que la lumière soit faite sur les disparus mauritaniens dans leurs camps?
Avez-vous jamais soulevé les questions de ces milliers de vos concitoyens devenus «apatrides » par le fait du Polisario? Que nenni ! Vous irez certainement dans votre défense du Polisario jusqu’à nier l’existence de leurs charniers alors que leurs ayants-droits sont là «bien vivants» à crier leur recherche de justice et de vérité!
Deux choses dont vous n’êtes pas capables, aveuglé par votre soutien «indéfectible» aux sbires du Polisario. Mais si vous me reprochez d’épingler les responsables du Polisario (des liens avec le Sahara, on en a autant que vous mais certainement pas dans l’appareil de répression), votre engagement doit être de longue haleine.
Je vous rappelle, par ailleurs, que je ne reçois pas d’instructions de Rabouni, ni des subsides du Polisario pour les besoins de campagne électorale, encore moins des «renforts» électoraux de sa part. Je vous rappelle aussi que je ne suis pas de ceux qui se concertent avec la «Jmaa» de N’kheila (resto du SG du FP) autour des mets de Ould El Meyliss pour en apprécier la bonne chaire tout en causant de «cause nationale»!
Par ailleurs, vos menaces de reprise des armes, à peine voilée, et qui trahissent votre réelle allégeance, doivent attirer l’attention des autorités sur votre réel statut d’élu. Mais si vous me reprochez de dépeindre le véritable visage du Polisario, rassurez-vous, je ne m’en priverai pas, chaque fois que l’occasion se présentera et tant qu’il abusera de la crédulité des réfugiés.
Ce ne sont pas les mails que vous tenez en bride sur Cridem que vous n’épargnez pas pourtant à vouloir impliquer dans ce parti pris qui m’en décourageront. Mais je saurais raison garder pour faire la différence entre ceux qui tirent profit des malheurs de nos frères sahraouis, de ceux qui versent des larmes de crocodile sur les cadavres de leurs victimes.
Vous êtes allé jusqu’à citer Cridem dans vos élucubrations partisanes. Si vous ignorez que ce site est une plate-forme où on trouvent tous les avis, y compris les plus sordides comme les vôtres, alors je me demande ce que vous faites sous la coupole du Parlement. Même les plus ignares de la République le savaient déjà . Votre incompétence n’a d’égale que votre ignorance et votre illettrisme gangrénant.
Je regrette seulement que la ministre de la fonction publique vous ait fait des excuses au sujet de votre entremise au profit d’un certain dossier car vous savez autant que moi que votre initiative pour le médecin dont je taire ici le nom (petit fils de la chefferie tribale traditionnelle à Nouadhibou) s’explique par vos calculs politiciens du donnant-donnant à Nouadhibou.
Un népotisme pour corrompre d’éventuels soutiens de taille, au sein d’une tribu qui vous a toujours, majoritairement, rejeté. Cette tentative de trafic d’influence s’explique par la municipale qui pointe et vos ambitions démesurées. Mais ce n’est pas encore gagné, nonobstant votre campagne prématurée.
Enfin de simples questions de curiosité personnelle. Pourquoi vous en prendre aux soutiens de Taya qui lui ont tourné le dos puisque vous en faisiez partie, à moins que vous ne le reniiez aujourd’hui? Un reniement chronique chez vous. L’espace ici ne suffirait pas à répertorier vos dérives et vos retournements de veston.
A qui voulez-vous plaire à vous attaquer à votre ancien mentor qui vous avait pourtant livré la Commune de Nouadhibou, sans jamais être élu; ne vous a-t-il pas donné des terres dans la vallée dont vous avez remis 200 Hectares à l’Anair ? Le lien suivant mène à cette déclaration de «générosité» de votre part après avoir participé à la spoliation de vos compatriotes, sinon expliquez-nous comment, vous sont venues des terres dans la vallée ?
Ould Taya aurait pu vous en donner dans votre Adrar natal, non? Monsieur le député de Rabouni, assurément, les masques ne résistent pas à l’atmosphère. Mais là on vous reconnaît dans la constance de votre ingratitude. Vous n’étiez même pas obligé d’en parler. Pire, vous vous égosillez à répéter «J’ai soutenu le coup d’Etat» pour rappeler aux bonnes grâces d’un président Aziz.
Vous faites pitié. Tous savent que vous en soutiendrez d’autres qu’à Dieu ne plaise. Une instabilité caractérielle chez vous Monsieur le député. Un état d’âme qui explique, à lui seul, la névrose dans laquelle vous vous débattez continuellement.
Cela s’est encore aggravé avec la perte de la Commune de Nouadhibou où vous avez corrompu les faits tirant sur vous la couverture des principales réalisations de l’Amextipe, dans une confusion bien calculée pour tromper les électeurs de Nouadhibou. Mais tous sont au parfum aujourd’hui et immunisés contre discours rapace. Contrairement, à ce que vous prétendiez, vous n’avez pas qu’une maison. Je ne parle même pas des sociétés écrans. Vous ne vivez pas seulement de pain et de paille.
Monsieur le député, comme vous le rappellent, sans cesse, vos pairs, votre propension à vous présenter en «victime» perpétuelle et imaginaire de lobbies ne trompe plus personne. Vous n’avez même pas cette contenance pour justifier un lobby contre vous. Vous usurper votre perchoir de député de Rabouni à l’Assemblée nationale pour propager votre distiller votre poison mortel.
Tantôt contre la station FM où vous seriez censuré par «certains ». Tantôt vous vous attaquer au sénateur de la ville que vous accusez d’être élu dans des circonstances «douteuses » pour reprendre votre formule déroutante. Vos précédents avec le maire de Nouadhibou, avec même le ministre que vous auditionniez…La liste est longue avec votre raisonnement à voir des ennemis partout et votre logique à la Bush (qui n’est pas avec moi est contre moi).
Même les vieilles femmes que vous insultez gratuitement (vous savez à qui je fais allusion) et dont la sagesse est d’avoir refusé de vous soutenir lorsque vous démarchiez leurs voix, sont autant d’ennemis que vous vous êtes vous-mêmes créés par votre insolence et votre démesure.
Quand à vos accusations, elles révèlent de votre état d’esprit personnel, de votre prédisposition morale et intellectuelle. Vous osez parler de corruption quand j’en connais que vous avez utilisés, que vous utilisez toujours, contre vos adversaires politiques, quand ce n’est pas pour soigner votre portrait. Mais c’est de toutes les façons peine perdue Monsieur le député de Rabouni.
Car ce lifting est tout simplement au-delà de la dextérité des meilleurs bistouris de la République. En fait, vous corrompez tout sur votre passage. Vos propos sont corrompus, votre attitude l’est autant. Vous y excellez d’ailleurs appelant à la censure des médias qui vous dérangent.
Mais là , je vous le concède, vous êtes fidèle à votre image de potentat comme en témoignent vos dérives en tant que magistrat (par effraction, je vous le rappelle) de la ville allant jusqu’à jeter en prison un membre d’une délégation ministérielle officielle pour avoir répondu à vos provocations irresponsables.
Et comme le dit un dicton maure, «atilsou yaghbad sahbou » (autrement dit qui se ressemble s’assemble). De là on voit aisément pourquoi votre soutien à la dictature et aux sbires du Polisario. Alors ne cherchez pas d’excuse à jeter votre venin sur Le Quotidien de Nouakchott dont l’autre tord est d’avoir révélé vos petites affaires de 100 millions de la Bacimbank dont vous n’avez pas eu le courage parler à l’Assemblée.
Et ce n’est que la partie visible de votre affairisme constant. Mais cette lâcheté vous sied bien.
Monsieur le député, quoique vous disiez, plus personne n’est dupe et certainement pas les autorités politiques et vos pairs à l’Assemblée. Aucun doute ne subsiste sur vos accointances politiques avec les bourreaux du Polisario.
Vous n’aviez donc pas à vous réfugier devant de faux semblants d’émoi «patriotique» pour vous prêter en entonnoir aux messages du Polisario. Mais cela n’est pas certainement pas gratuit. Tout le monde s’en doute.
Enfin, je vous assure que votre tentative de nous intimider reste vaine et nous conforte encore -malgré les tentatives de récupération dont nous faisons l’objet des commanditaires de vos propos- que nous sommes sur la bonne voie.
Alors infestez les sites de vos calomnies et de la lâcheté inassumée de vos militants, cela ne nous dérangera pas. Le chien aboie, la caravane passe!
Désolé pour nos lecteurs de leur faire endurer toute cette saleté, mais pour répondre au député de Rabouni nous poignardant dans le dos dans l’hémicycle, nous n’avions que nos colonnes pour lui rétorquer. Nous savons compter sur votre indulgence pour nous pardonner cet intermède scriptural indélicat, pour rappeler à Ghassem Ould Bellali, ce qu’il est en vérité.
Jedna Deida