Mohamed Feily dit Antar - Ce vendredi 19 décembre restera un jour triste pour tous ceux qui ont connu Feu Sid’Ahmed Ould Savra qui a quitté ce bas monde à l’âge de 55 ans en laissant derrière lui une fille, une famille éplorée et plein d’amis tristes.

Feu Sid’Ahmed Ould Savra, qui avait travaillé la matinée à la Caisse de Sécurité Sociale, est parti sans déranger comme à son habitude mais a laissé un vide qu’il sera difficile de combler.

A l’annonce de la nouvelle c’est un monde fou qui a convergé vers la mosquée Ould Mouhoud dans la moughataa de Teyarett pour participer à la prière. Ce sont ses amis à la Caisse, ses connaissances et surtout tous les pratiquants de la pétanque qui ont jeté leurs boules pour lui dire un dernier adieu.

Parmi eux Salifou, celui qui était habitué à le taquiner qui ne parvenait pas à retenir ces larmes : « c’est une grande perte, c’était un grand monsieur que Dieu l’accueille en son saint paradis ». Ce témoignage poignant est celui de tous ceux qui ont approché Feu Sid’Ahmed de prés où de loin. Simple, sociable et surtout disponible, il était celui sur lequel on pouvait compter en toute circonstance.

Présent dans le milieu de la pétanque depuis plus d’une vingtaine d’années, il a accompagné toutes les générations de boulistes. D’abord comme joueur de l’équipe nationale, ensuite comme entraîneur et responsable de club. Au terrain de l’ASECNA, il faisait partie du paysage et apportait régulièrement l’animation sur le terrain grâce à son humour et surtout son envie de partager avec les autres. Pour les plus jeunes, il était le grand frère qui apportait les conseils. Pour ceux de son âge, il était le modérateur.

Avec sa disparation subit le monde la pétanque a perdu l’un de ses membres les plus assidus et le plus actif. Cependant son départ un vendredi Saint est peut être un signe de destin. Ne dit-on pas que ceux qui décèdent les vendredis vont directement au Paradis. C’est ce qu’on lui souhaite. Wa inna Lilahi Wa Inna Eliehou Rajioune.

Mohamed Feily dit Antar