29-07-2018 00:00 - Scandale, discrimination et légèreté au sujet de l’Inspection de la SONADER et l’arrestation du DG de la SONADER et son staff

Scandale, discrimination et légèreté au sujet de l’Inspection de la SONADER et l’arrestation du DG de la SONADER et son staff

Terroir Journal - L’inspection concernant la SONADER a débuté en janvier 2018. C’était une inspection conjointe du Ministère des Finances (IGF) et de l’Inspection Générale de l’Etat (IGE).

A partir de Mars, elle a été confiée par l’IGE à l’Inspecteur Général Adjoint, Monsieur Haye Saleck. Celui-ci a été appuyé pendant toute la durée de l’inspection par Monsieur Brahim Ould Bah ex- DAF de la SONADER, envoyé par la Ministre de l’Agriculture avec la promesse de le remettre sur selle comme DAF.

Brahim lui-même ayant une grande responsabilité dans la gestion de la société pendant la période couverte par l’inspection. Au finish, le rapport dit provisoire a été déposé début juin 2018 et le rapport dit définitif au courant du mois de juillet.

Il incrimine les responsables de la Société qui sont en fin de compte arrêtés le 22 juillet 2018 mais paradoxalement l’ex-DAF, Brahim Ould Bah, ayant une plus grande responsabilité que la plupart de ceux qui sont arrêtés car incriminé par le rapport d’inspection générale d’Etat à plus de 11 millions, n’a pas été, à ce jour inquiété. Les éléments du rapport le concernant avec une responsabilité partagée avec le DG sont :

Poste électrique Kaédi PPG2 : 7 00 000 MRU

Perdiem Dakar Pays bas : 163 623 MRU

Billet d’avion Dakar : 29 672 MRU

Perdiem Ouaga : 59 400 MRU

Evaluation PRSA : 150 000 MRU

Cette affaire ne sent-elle pas un règlement de compte contre un DG qui devenait gênant pour Madame la Ministre, Mint Momma ? Pourquoi l’ex-DAF, Brahim O Dah n’est pas arrêté au même titre que les autres ? N'y'a-t-il pas là, une volonté délibérée et manifeste de liquider un homme ? Une politique de deux poids deux mesures ?

Dans une entreprise, il y’a qu’un seul ordonnateur du budget et pas deux, ni trois ou quatre.





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Commentaires (4)

  • alhagh (H) 30/07/2018 00:06 X

    il y a anguille sous roche mais c'est pa etonnant dans le ministère de l'agriculture, fief de toutes les corruptions et detournements; on parle de construction de villas et de magasin appartenant à la ministre. le DG de la Sonader arraté à le defaut d'etre une forte tête: quand on refuse de partager avec son chef (ou sa chef) il faut assumer de payer les pots cassés. Quel pays Al Hagh

  • Korimagna (H) 29/07/2018 17:45 X

    C'est comme ça que OUSMANE WONE ex directeur de l'ENER a été accusé à tord et emprisonner sans qu'un dossier recevable ne soit présenté.

  • Hamady Barry (H) 29/07/2018 09:51 X

    Article vide de sens; pas de fumée sans feu. La Sonader et son Ministère de tutelle sont des coquilles vides. Depuis quelques années, on sent du recul sur le secteur à cause des périmètres mal aménagés obligeant les paysans à s'endetter avec un retard sur les calendriers culturales. Le pays ne se ravitaille en légumes qu'à partir du Sénégal et du Maroc et même le Mali. Alors où est notre performance? La Ministre aussi ne devrait pas rester car ne mérite pas sa place à cause de sa méconnaissance du secteur et de son arrogance à l'égard des techniciens qu'elle devrait s'appuyer.

  • cccom (H) 29/07/2018 07:36 X

    Pour mémoire : La SONADER un gouffre d’argent public inutile car elle réalisait de 1975 à 1984 un rythme d’aménagement de 40 ha/an au Trarza avec le financement de l’Etat, des Hollandais du FED et des populations ( 40 familles sélectionnées) qui travaillaient à la pioche et la brouette 2 mois pour aménager 20 ha, affecté à Keur Masséne comme Prefet j’avais introduit la mécanisation agricole privée et des collectivités locale à Keur Masséne pour aménager gratuitement 1000 ha aux populations dans une année de sécheresse et de famine pour ainsi lancer une révolution agraire qui a permis au Trarza de réaliser rapidement un rythme d’aménagement de 5000 ha/an. Keur Masséne ( zone interdite d’exploitation à l’époque par la SONADER) dispose aujourd’hui d’une surface totale aménagée supérieure au reste du fleuve. Ailleurs à Boghé et Kaédi l’Etat réalisait les Grands Périmétres (GP) l’ha en régie au coût de 2000.000 UM/ha. Pour ofrir ¼ d’ha à l’exploitant pour pérenniser sa pauvreté et surendettement et l’échec de l’action de l’Etat . Je l’avais déjà écrit et je le martèle.