Le Calame - L’élection de l’actuel député-maire de Rosso est le fruit de l’œuvre discrète qu’il a entamée dès son jeune âge dans le Trarza en général et à Rosso en particulier.

Ceci dit, la place qu’il occupe dans le cœur des rossossois est incontestablement le résultat des bonnes semences, des bons gestes humanitaires et sociaux dans ce qui est considéré comme un champ de travail. L’homme a des bases populaires et cela date de longtemps.

Homme d’affaires qui s’est investi en politique, M. Sidi Mohamed Ould Alioune dit Sidi Diarra a toujours œuvré, discrétion et calme ; sans tambours ni trompettes, pour bâtir un terrain sain et élargir les rangs de ses militants et proches. Son objectif : l’unité nationale, la cohésion sociale et le développement communautaire.

Trahir ne fait partie nullement de son éducation, ni de ses principes, contrairement aux allégations de Ahmed Samba Ould Abdallahi, dans une interview publiée sur le site du Calame (et reprise par Cridem), Sidi Mohamed Ould Alioune dit Sidi Diarra, n’a jamais fait insulte à la jeunesse de Rosso ni à quiconque.

Alors, Rosso et sa jeunesse dans sa diversité ethnique ont témoigné de la sincérité de Sidi Mohamed Diarra. Une qualité qui lui a valu d’être élu avec une majorité écrasante lors des élections du samedi 23 novembre 2013.

Dire, qu’il a plongé Rosso dans la pauvreté c’est refuser de reconnaitre l’évidence et manquer de loyauté vis-à-vis de quelqu’un dont les ouvrages ont été mis à disposition des forces vives de Rosso. Qui oserait nier les infrastructures en termes d’assainissement et d’approvisionnement en eau potable, de construction et de réhabilitation des écoles, de location des véhicules de transport pour les élèves ? A l’actif de M. le Député-maire, la réhabilitation de l’hôtel de ville, la distribution de fournitures scolaires aux écoliers, les aides sociales, l’organisation régulière de la coupe du maire, l’appui aux coopératives féminines et des ongs, la voirie, la contribution dans le développement des postes de santé, la prise en charge des malades indigènes et la prise en charge des camions de la protection civile pour qu’ils puissent se rendre à l’heure sur les lieux sinistrés.

Ahmed Samba Ould Abdallahi, quand Rosso a eu besoin de vous c’est Sidi Diarra qu’elle a vu. Un homme toujours disponible prêt à renoncer à tout et donner le meilleur de lui-même.

Allez-vous l’envier pour la reconnaissance des populations ? Est-ce pour cette raison que vous prétendez que Sidi a profité des querelles entre APP et ses militants pour faire basculer Rosso?

Si querelles il y avait, APP ne faisait pas le poids devant la personne de Sidi. Alors, le 2 septembre prochain, vous dira plus, face à l’autre que Sidi soutienne !

Pourquoi en vouloir à un homme dont le niveau politique et les compétences intellectuelles à lui seul vous écrasent celui de tous les partis réunis que vous soutenez ?

Aboubecrine Ould Sidi