08-05-2025 10:35 - Lettre ouverte à Monsieur Samba Thiam

Lettre ouverte à Monsieur Samba Thiam

Cher compatriote Samba Thiam,

Permettez-moi, tout d’abord, de vous adresser mes salutations les plus respectueuses. À l’instar de nombreux concitoyens profondément attachés à notre chère patrie, je suis avec attention certaines de vos prises de parole et positions publiques.

Malheureusement, il en ressort parfois une certaine véhémence, ainsi que des propos qui touchent à des principes nationaux fondamentaux, porteurs de sensibilité historique et culturelle pour une grande partie de nos compatriotes.

De tels discours, loin de favoriser la cohésion, contribuent à creuser les divisions et à fragiliser la confiance entre les composantes de notre société, qui s’efforce depuis longtemps, avec patience et persévérance, de construire une unité nationale durable.

Dans certaines de vos interventions, vous êtes allé jusqu’à nier l’existence de la composante arabe en Mauritanie, ou à la reléguer au rang de minorité. Vous avez également abordé, dans un ton peu en phase avec les sentiments profonds de notre peuple et avec notre position historique, des questions internationales telles que la cause palestinienne. Ce sont ces constats qui me poussent à vous écrire aujourd’hui, non pas dans une logique de polémique ou de confrontation, mais par sens des responsabilités et attachement à ce qui nous unit.

Cher compatriote,

La Mauritanie, de par son histoire et sa nature profonde, n’est ni un pays uniforme ni un espace linguistiquement ou culturellement homogène. Elle s’est construite et continue d’évoluer autour de trois cercles fondamentaux, indissociables les uns des autres, et dont l’affaiblissement de l’un reviendrait à mettre en péril l’équilibre de l’ensemble :

Le cercle arabe, qui en constitue une dimension culturelle, sociale et linguistique majeure ;

Le cercle africain, expression de notre enracinement géographique et civilisationnel ;

Le cercle islamique, fondement de nos valeurs spirituelles et morales partagées.

Ces composantes ont coexisté historiquement dans une harmonie remarquable, unies par la religion, les liens familiaux, les solidarités géographiques, les échanges commerciaux, les alliances matrimoniales et une longue expérience du vivre-ensemble. La langue arabe a toujours été – et demeure – la langue de communication officielle, culturelle et administrative. Cela ne signifie en rien la négation des autres langues nationales, reconnues pleinement comme faisant partie intégrante de notre identité commune.

Dans ce cadre, les conflits ethniques, les fractures internes et les échecs de construction étatique que connaissent certains pays africains aujourd’hui sont le résultat direct de discours haineux, de la manipulation des identités et de l’absence d’un projet national fédérateur. Les exemples récents du Mali, du Burkina Faso, du Niger, entre autres, montrent que les tensions identitaires, si elles ne sont pas traitées avec sagesse, conduisent à l’effondrement plutôt qu’à la consolidation.

Par ailleurs, l’illusion que des solutions viendraient de l’extérieur, ou qu’un soutien étranger pourrait imposer un changement de paradigme national, n’a jamais conduit à un avenir stable. Bien au contraire, cela a souvent généré instabilité et destruction. Sommes-nous prêts à accepter que le destin de notre pays – terre des aïeux, foyer des générations futures – soit déterminé à la suite d’une intervention militaire ou d’un arrangement régional ou international ? Inspirons-nous des tragédies vécues en Irak, en Libye ou en Haïti, et préservons la Mauritanie d’un sort comparable.

Cher Samba,

Un discours fondé sur la glorification de la couleur de peau, ou prétendant à une supériorité démographique ou à une marginalisation systémique, ne saurait renforcer l’unité nationale ni bâtir la justice. Il ne fait qu’alimenter les divisions et vider la nation de son sens collectif. D’autant que de telles assertions ne reposent sur aucune donnée statistique fiable, ni sur une vision politique éclairée, ni même sur une réalité factuelle vérifiable. Et quand bien même des chiffres existeraient – ce qui n’est nullement le cas – les nations ne se construisent pas sur des pourcentages, mais sur des valeurs de citoyenneté, de reconnaissance mutuelle et de complémentarité entre les composantes de la société.

Il importe, dans une perspective historique honnête, de rappeler que l’appartenance à une nation ne saurait reposer sur une quelconque priorité ethnique ni sur une antériorité sur le territoire. Les populations actuelles de la France ne sont pas celles qui l’occupaient il y a quatre mille ans. Il en va de même pour les États-Unis ou l’Italie. Les États modernes se forment à travers un pacte rationnel entre leurs citoyens, et non sur des invocations incertaines du passé.

Le signe encourageant, dans notre contexte actuel, est que la volonté politique se manifeste avec plus de clarté en faveur d’un projet national inclusif, dépassant les clivages et promouvant la citoyenneté. Le Président de la République a, dans ses discours à Ouadan, Tichitt, Chinguetti, Jouol, Nouakchott, et en bien d’autres occasions, exprimé sa conviction que la Mauritanie est à tous et a besoin de tous. Il a souligné que le chemin de la construction passe par une gestion transparente et équitable des ressources, par la promotion des compétences et l’émancipation des esprits des héritages d’exclusion et de domination.

Le dialogue national à venir, sous l’égide du Président, représente une opportunité historique et une démarche civilisée pour identifier les bases communes et traiter les divergences dans un esprit apaisé, en partant de la conviction que la différence ne se surmonte ni dans le fracas ni par la confrontation, mais par la discussion rationnelle et responsable. La nation ne se bâtit pas par l’exclusion ou la victoire d’un camp, mais par la coopération sincère entre tous ses enfants.

Cher compatriote,

Préservons la Mauritanie telle que nous l’avons reçue : une terre multiple dans ses composantes, riche de sa diversité, unie dans son identité.

Un pays qui n’exclut personne, qui ne se fonde ni sur le ressentiment ni sur la négation de l’autre, mais sur le respect, la complémentarité, la justice et la consolidation de tout ce qui permet un vivre-ensemble apaisé.

Travaillons ensemble – malgré nos divergences d’opinions – à faire triompher le projet d’un État national, fondé sur le droit et la citoyenneté, un État ouvert à tous, et qui a besoin de chacun.

Avec mes salutations les plus sincères,

Brahim Sidaty

Citoyen mauritanien soucieux de l’identité et de l’unité de son pays





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Source : Brahim Sidaty
Commentaires : 8
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Commentaires (8)

  • foutaanke (H) 08/05/2025 23:52 X

    Ceux qui appellent à l'éradication des negromauritaniens sur les réseaux sociaux sont des saints et parfois même encouragés. Je peux jurer que l'auteur de cet article n' a jamais prit le temps d'écouter le président samba Thiam libre de préjugés Ce qui énerve c'est le mot berbères au lieu de dire arabe Y a t il un mal à être berbère ? Ou bien une aubaine d'être arabe? Il faut résoudre cette équation d'identité et la question d'unité nationale trouverait solution et nous revivrons comme dans le passé Les nationalistes déguisés nous divisent en diabolisant le président samba thiam

  • Bertrand (H) 08/05/2025 18:32 X

    Vous voulez raisonner un raciste chevronné. Ces gens ont fait plus de mal à la Mauritanie que toutes les catastrophes que le pays a vécu depuis d'indépendance.Ils ne se considèrent pas des citoyens de la Mauritanie, mais ceux d'un rêve macabre qui les étrangle et les étouffent. Ce qui est d'ailleurs tout a fait vrai. Une procédure de retrait de la nationalité dout être engagée contre eux. Un procès Pénal pour trahison, crime, incitation au génocide doit etre engagée contre eux. Ils doivent rendre compte devant la justice.

  • NDIEWO (H) 08/05/2025 17:20 X

    Nous ne connaissons en Mauritanie que l’extrémisme Arabe ( baathiste et nasseriste), toutes les autres composantes de la Mauritanie subissent. Les Kowris subissent tous les jours le racisme dans l’administration. Beaucoup de nos compatriotes kowri qui ne parlent pas hassania n’arrivent pas à communiquer et faire leurs démarches administratives à Nouakchott. Ils sont complètement ignorés avec dédain et mépris. Je le jure par Allah Swt, c’est la vérité. J’ai rencontré des compatriotes peulh ou soninké venant de l’étranger qui étaient en larmes à cause de cette haine qu’ils subissent parce qu’ils ne parlent pas hassania. C’est pratiquement dans tous les services car au niveau de l’administration 90% des employés sont beidanes. Wa salam

  • ahznar (H) 08/05/2025 14:54 X

    La lecture de cette lettre en reponse à l'article de Mr. Samba Thiam nous amene à reflechir comment s'inviter à table mais pas ... à la façon d'invitation du renard et du corbeau ( Lebid rak da chouka) en russe

  • abdoull (H) 08/05/2025 12:58 X

    Oui le president a tenu de beaux discours, il est entrain de faire des choses mais, il nyad'oreils en Mnie pour l'ecouter. Sauf sil prend un baton. En mauritanie tout le monde est president.un simple commissaire fait ce que lui semble bon . le juge la meme chose sans parler des citoyens lamda qui croit tout est permis.

  • abdoull (H) 08/05/2025 12:52 X

    ''Un pays qui n’exclut personne, qui ne se fonde ni sur le ressentiment ni sur la négation de l’autre, mais sur le respect, la complémentarité, la justice et la consolidation de tout ce qui permet un vivre-ensemble apaisé.'' Respect, Mr sidaty. je crois que tu t'es trompé de destinataire. Ce n'est à Samba Thiam doit doit s'adresser cette lettre mais plutot à toit meme. Ou à ceux qui ont des idees arretées sur S.T. Thiam a toujours souhaité cette unité faternelle que tu decrit. Mais qui a exclutl'autre. qui a tué l'autre. qui veut priver l'autre de son droit de nationnalité, d'education , de participer audeveloppement de son pays????. je t'invite à bien "lire" samba thiam et ne pas avoir des idées arretées.

  • ouldsidialy (H) 08/05/2025 11:52 X

    Lui, il se croit habile. Il commence par reprocher "vous êtes allé jusqu’à nier l’existence de la composante arabe en Mauritanie," Puis pose les 3 cercles qui lui vont bien. Ainsi, le second : "Le cercle africain, expression de notre enracinement géographique et civilisationnel " lui permet de noyer l'identité des peuples peuls, wolofs, soninké. Après que son premier cercle: "Le cercle arabe, qui en constitue une dimension culturelle, sociale et linguistique majeure " lui ai permis d'introduire son cheval de Troie. L'arabe, porteur tautologique des dimensions linguistique , culturel et social du pays, à lui tout seul ! Comment voulez-vous avec cela que les peuples de Mauritanie puissent s'affirmer positivement ensemble, dans leur pays commun? Si chacun commençait par poser ce qu'il est sans référence à l'autre. Si ce monsieur, indiscutablement arabe, commençait par avoir une idée claire de ce qu'il est anthropologiquement ? ………………………...

    1) 1) Les maures sont un peuple négro-berbéro-arabe par le sang , de langue arabe Maaquil et de dialecte hassani. Ils sont identitairement arabe. L'identité est spontanément intuitive pour un peuple comme pour une personnalité normale. Il n' y a que certains fous qui ne savent plus qui ils sont. C'est une erreur courante de penser que la génétique ou même l'Histoire sont nécessaires aux peuples pour valider leurs identités. Cela donne lieu parfois a des débats abscons où tout se mélange sans rien démêler.

    2) Bidhan veut dire "les blancs". Ce peuple était blanc par son sang berbère et mâte par son sang arabe. L'enrichissement biologique par l'esclavage et les métissages consentis a donné des maures noirs. Lesquels sont loin d'être tous d'ascendance servile dite haratin. Un hartani au singulier, est souvent un métis, avec une expression génétique qui fait mieux ressortir son sang nègre prédominant , comme un maure est souvent à prédominance de sang berbère, lorsqu'il est très clair de peau.

    Le métissage des morphotypes se voit de façon évidente chez les maures. On n'en est pas rendu à devoir discerner le sang mongol chez les russes blancs; qui se voit aussi. Les maures sont souvent atteints de dyschromatopsie psychologique. C'est assez commun chez les peuples. Ils se voient souvent blancs alors qu'il s'agit d'autre chose. Mais en tout état de cause, le sang ou la couleur de peau ne donnent pas l'identité ou l'identification de l'individu par lui-même. Les maures se trompent rarement sur leur identité.

    Les maures sont un peuple arabe dans la diversité des arabes. Un peuple divers dans un même Etat est-ce une originalité? Les coptes sont bien des arabes en Egypte ? Le morphotype racial ou ses métissages pourrait-il exclure de l'appartenance à un peuple ? Pourtant, les levantins de morphotype européen sont bien des arabes au Liban et en Jordanie. Ou alors c'est le morphotype noir d'Afrique et ses métissages qui fait exclure de l'appartenance à un peuple? Est-ce que cela a déjà existé? Oui! Aux États-Unis (entre autres) la visibilité d'un trait morpho typique négroïde fait classer dans une catégorie non blanche. C'est une preuve archéologique que les noirs d'Afrique n'avaient pas vocation à faire partie des peuples européens. Selon ce principe, les nubiens en Egypte ne peuvent pas être des arabes, les haratin ne sont pas des maures et les maures métissés ne sont pas des arabes. Mais cette fois-ci, ce n'est pas aux européens mais aux africains de faire le boulot de ségrégation raciale.

    Un peuple divers et autochtones sur 2 continents ne pourrait être un peuple? Les allemands sont autochtones de 3 continents, parlent multiples dialectes allemands et sont citoyens de plusieurs Etats. Selon le principe posé, Il n' y aurait donc d'allemands, qu'en Allemagne et il n' y aurait d'Arabes qu'en Arabie.

    3) Mais si l'on est pas habité par toutes sortes de confusions, les maures noirs ne sont pas une formation anthropologique ou une ethnie. En parler ainsi , c'est comme présenter les personnes basanés de Turquie comme tels et les turcs aux yeux bleus comme autres chose. Dire "les noirs mauritaniens ou les Afro mauritaniens " égare aux Etats-Unis mais ne le peut pas en Mauritanie. Le noir est une couleur transversale à toutes les ethnies et ne dit rien de l'identité , du statut socio-économique ou symbolique de la personne en Mauritanie. Mais la langue vient confirmer sa primauté. Un hartani parfaitement négroide ne passera pas pour soninké, car il parle arabe en langue maternelle. Un maure dont le morphotype est semblable à un Touareg, ne sera pas vécu comme Touareg . Ce dernier étant de langue Amazigh.

    Les maures se reconnaissent entre eux quelque soient leurs nuances de peau. La reconnaissance psychologique de l'identité commune de manière discordante avec les morphotypes, existe partout dans le monde. Dans un pays comme la France, les migrants assimilés d'origine arménienne ou juive arabe se vivent et sont vécus comme populations européennes blanches. La dyschromatopsie psychologique est non seulement commune mais aussi parfois vertueuse pour l'Espèce humaine.

    4) Il n'existe pas "un peuple noir". La notion de peuple noir est imposé et s'est imposé par le séparatisme racial d'où qu'il vienne, y compris de la part des noirs eux-mêmes.

    Il existe en revanche, des peuples noirs ou majoritairement noirs. Les mélanésiens, les indiens etc. On reconnait aussi une humanité (noir) d'Afrique qui est autre chose que l'humanité( noir) indienne. Comme il existe une humanité ( blanche) européenne qui est autre chose que l' humanité (blanche) chinoise.

    5) Un peuple n'est jamais monolithique dans sa culture ou sa sensibilité. On peut toujours y distinguer des sous-ensembles avec des différences de tempéraments , de sensibilité, de couleurs etc. Les haratin sont des maures dont la sensibilité est marquée par l'oppression de l'esclavage mais aussi par la mémoire vivante de leur négritude.

    Quand un hartani n'est pas distinguable à la vue d'un autre maure noir, il reste que le hartani habite souvent une part supplémentaire de sensibilités émotionnelles ou artistiques que l'on ne trouvera pas chez le maure noir qui n'est pas hartani. Cela ne fait pas du haratini un non-maure, mais un homme qui possède une partie mémorielle différente des autres maures qu'ils soient "noirs" ou "blanc" .

    6) Tous les peuples connaissent cela et les choses ne sont pas figées. Des français du Midi ont été marqués par l'oppression du protestantisme et se distinguent des Ch'ties catholiques du Nord par leur sensibilité différente pour certains thèmes. Les alsaciens sont différents, même sans accent de l'allemand ancien.

    Le peuple hal pullar est l'un des 5 ou 6 peuples d'Afrique dont la culture et la langue sont transversales au continent Africain. Ce peuple a des sous-ensembles produits par la géographie , l'histoire régionale et le mode de vie. Les puular mauritaniens peuvent éclairer sur ce sujet sans même nous noyer dans la riche complexité de leur peuple; qui va de l'Afrique de l'ouest à l'Egypte en passant par le Nigéria. Ils peuvent rester en Mauritanie même et expliquer les différences de perceptions et de sensibilité entre fulbés nomades et puular sédentaires. Si l'étranger a compris, ils peuvent lui faire un cadeau bonus sur leur peuple au Macina ou au fuuta dialon.

    7) Les hal pular ne sont pas des maures et les maures ne sont pas des Soninkés. Les haratin sont des Maures mais les Maures ne sont pas obligés de rester Maures pour l'éternité. D'ailleurs les Maures n'ont pas toujours existés, comme tous les peuples. La distinction de l'identité des peuples en Mauritanie est simplissime pour qui veut traiter d'anthropologie humaine !

  • dunguru (H) 08/05/2025 11:40 X

    M. Brahim Sidaty, votre "Lettre ouverte" est pertinente et pleine de sagesse, surtout lorsque vous écrivez : "Préservons la Mauritanie telle que nous l’avons reçue : une terre multiple dans ses composantes, riche de sa diversité, unie dans son identité. Un pays qui n’exclut personne, qui ne se fonde ni sur le ressentiment ni sur la négation de l’autre, mais sur le respect, la complémentarité, la justice et la consolidation de tout ce qui permet un vivre-ensemble apaisé" ! Seulement, cette "Lettre ouverte" ne devait pas être adressée à Samba Thiam - du moins pas à lui seulement - mais à tous ceux qui "excluent" et "discriminent". Donc ceux qui "agissent". Alors que Samba Thiam ne fait que "réagir" et dénoncer cet état de fait