15-01-2019 21:45 - Crise de l’éducation ou Réformes sans schéma
Sy Abdoul - Le schéma de forte pression de l’école et ses influences positives à l’accompagnement de l’élève Ã
domicile et même dans la rue, était-il bon ou mauvais quelque soit la position des uns ou des autres
sur cette question, ses bons résultats sont incontestables.
Sa qualité a offert à la Mauritanie
d’éminents intellectuels mais aussi patriotes, exception faite pour le peu d'intérêt accordé aux
disciplines mathématiques et scientifiques.
Quand on sait que l’éducation est le seul élément qui fait la grandeur d'une nation, avec lequel elle
construit à travers un leadership élevé la cohésion sociale, l’émergence économique ou l’influence
diplomatique.
Le renouvellement inquiète et l’accepter c'est d'assumer la rupture avec de longues
années d'hésitations.
Elles ont créé une cassure tellement profonde qu’on se doit par grandeur de reconnaitre sa
culpabilité redevable aux générations victimes de cette fracture.
Une prise de conscience tôt ou
tardive le pays a besoin d’un schéma consensuel tiré de la base de redressement du secteur afin de
reconstruire le patriotisme et la relève.
Enumérer les causes, donnerait à dessiner l’âne à la place du cheval. Il est préférable comme on dit
« qui veut parfaire ne s’appesantit sur les causes ».
Prôner une position de neutralité donnerait plus
de libérer d’analyse sur les solutions à appliquées pour la sortie de cette hyperinflation du secteur.
Le passé ne nous laisse aucun choix malheureusement !
L’échelon le plus adéquat de la prise de décision est la base n’est –ce pas un principe reconnu
universellement. Ce principe vient déconstruire la centralité sur laquelle était basé le SFPE (schéma
de la forte pression de l’école) car la nouvelle approche est basée sur l’implication intégrale
contrairement au levier top down premier schéma.
Les différents éléments qui faisaient marcher ce vieux schéma se sont progressivement effrités
laissant la place à une nouvelle forme de gestion avec une prise en charge locale des responsabilités.
Comment mettre en Å“uvre cette nouvelle approche ?
L’école est un espace de socialisation.Son rôle est de développer suivant les différents cycles
pédagogiques les comportements de responsabilité individuelle et collective, morale et civique
interpelant à cela au premier chef la localité.
Cette prise de conscience à l’engagement citoyen se traduit dans la formalisation de l’éducation Ã
la citoyenneté qui en réalité est la dernière génération et englobe l’éducation nationale et celle de la
santé et ne pas permettre à la localité d'assumer ce rôle biaise l'approche sur l'aspect organisationnel
ou comme locomotive tout simplement.
Sur l'aspect pédagogique les cycles sont ils véritablement marqués ,liens clairement définis et les
espaces carrément délimités ?
L'école primaire comprend deux segments du cursus du primaire les classes de la maternelle et les
classes de l'élémentaire (CP et CM). Entre les trois cours y-a-il lien ou mieux les classes maternelles
couvrent –elles le décor ?
La même question se pose pour l’école primaire et collège en terme de link.
L’obstacle des effectifs pléthoriques, bonne excuse pour les enseignants.
Triste réalité !
A quand le numérique !
Les liens de connexion sont de véritables passerelles entre les cours scolaires et et de consolidation
des acquis et l espace d'orientation.
Ajouter à cela l'implication de la communauté pour impacter le caractère public et collectif. La
gestion de ce secteur doit s'appuyer sur une organisation inclusive autour de l'échelon choisit par la
communauté pour un meilleur accompagnement de l’éducation de l’élève.
Une organisation qui regroupe le Maire, le directeur, le Conseiller municipal chargé de l’éducation
ou des affaires scolaire, le corps des enseignants, l’association des parents d’élèves, l’inspecteur
pour l’éducation nationale pourrait servir à définir les règles de conduite pour le bon
fonctionnement de l’école.
La tendance à la segmentation malheureusement ,elle aussi éloigne encore plus la communauté de
l'école.
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