Alakhbar - Les écoles privées mauritaniennes enseignant à Nouakchott ont décidé d’observer une grève de trois jours à compter du jeudi 24 janvier courant, pour protester contrer les impôts exorbitants décidés par le gouvernement contre eux.

Les établissements de l’enseignement privé ont informé leurs élèves de la suspension des cours pendant les jours de grève, alors que le gouvernement a commencé officiellement la mise en vigueur du décret d’imposition des écoles privées.

Le Syndicat Général de l’Enseignement Privé avait porté plainte dernièrement contre ce qu’il a appelé des impôts exorbitants, dépassant le capital individuel de ces établissements, soulignant la fermeture de la Direction des Impôts de certaines écoles privées au cours des derniers jours.

« Ces impôts ont été exigés sans préavis », a affirmé le président du syndicat Moctar Ould Kleib, selon lequel, les policiers sont venus fermer les écoles privées au niveau des Moughataa de Teyaret et Riyadh.

« Nous ne refusons pas les impôts, que nous sommes disposés à payer, mais nous demandons leur baisse afin que puisons être en mesure de s’en acquitter », a-t-il dit.

Le syndicaliste a appelé le Directeur des impôts et les parties concernées à adapter les impôts aux revenus financiers des écoles, qualifiant d’inédite ces impôts supérieurs au capital de ces structures pédagogiques.

Il a mis également en exergue l’impossibilité de comparer les impôts requis au niveau de Dar naim et Rayad à ceux des établissements privés dans les quartiers périphériques ou des écoles étrangères.

« L’enseignement privé contribue à atténuer le chômage en employant plus de 8 mille encadreurs, sortants, chômeurs et retraités », a-t-il conclu.

Traduit de l’Arabe par Cridem