02-05-2019 13:19 - BP Mauritanie rencontre les scientifiques, les médias et les ONGs [PhotoReportage]

BP Mauritanie rencontre les scientifiques, les médias et les ONGs [PhotoReportage]

BP Mauritanie a organisé à son siège, à Nouakchott, une rencontre, le lundi 29 Avril, avec les scientifiques, les médias et les ONGs, sur l’étude d’impact environnemental et social (EIES) de la première phase du projet de production de gaz Grand Tortue/Ahmeyim (GTA).

En sa qualité de Directeur Général de BP Mauritanie, M. Mohamed Limam, a ouvert cette rencontre par un mot de bienvenue et un rappel de l’importance que BP Mauritanie accorde à l’étude d’impact environnemental et social (EIES) sur le projet de production de gaz Grand Tortue/Ahmeyim.

M. Limam a, dans ce cadre, affirmé qu’avec cette rencontre BP Mauritanie montre son attachement à la transparence en vue d’améliorer le processus de la prise en compte du volet environnemental et social du projet, en concertation avec les acteurs locaux mauritaniens, pour des échanges fructueux et une collaboration dans le futur.

L’étude d’impact environnemental et social (EIES) du projet de production de gaz Grand Tortue/Ahmeyim (GTA) a été réalisée de manière indépendante par Golder Associés Ltd et CSA Ocean Sciences Inc., en collaboration avec Ecodev et Tropica.

Cette rencontre a permis notamment de faire le point sur l’état d’avancement du projet, de répondre à certaines observations et inquiétudes des acteurs locaux liées à l’étude d’impact environnemental et social du projet soumis en mai 2017 aux autorités mauritaniennes. De leurs côtés, les experts de BP Mauritanie ont apporté des éclaircissements et donner des détails sur le rapport de l’EIES qui contient plus de 4.000 pages. Il s’agit de :

Mme Hélène Marchand, socio-économiste, Cabinet Golden (Canada)

M. Briand Balcon, biologiste marin, Cabinet CSA (Californie, USA)

Mme Gaëlle Baldelli, BP Mauritanie

M. Khalahi Brahim, spécialiste des biologies marines

M. Moustapha Hamoud, socio-économiste

Lors de cette rencontre, les acteurs locaux (scientifiques, médias et ONGs) ont convenu avec BP Mauritanie, partant du constant que l’EIES est un processus continu, de la mise en place d’un programme de renforcement des capacités pour les institutions gouvernementales en charge du Suivi de la mise en œuvre de l’EIES.

BP Mauritanie s’est engagé à collaborer avec les institutions de recherche nationale afin de mettre en œuvre un programme de recherche pour enrichir les connaissances sur le milieu marin et améliorer ainsi les outils d’aide à la décision pour tous les amateurs usagers de la mer en vue d’une gestion rationnelle des ressources et de la biodiversité. Ce programme de recherche visera aussi le renforcement de jeunes chercheurs afin d’assurer la relève scientifique dans les deux pays (Mauritanie et Sénégal).

Parmi les conclusions retenues lors de cette rencontre, on peut citer :

-Continuer la concertation et la collaboration régulières avec les scientifiques et la société civile

-Contribuer au renforcement des capacités des ONGs environnementales et des médias afin qu’ils puissent mieux jouer leur rôle de société civile

-Instituer des rencontres périodiques avec la société civile pour une concertation continue et un partage régulier des informations.

Le 21 Décembre 2018, la Mauritanie et le Sénégal ont signé à Nouakchott des accords complémentaires sur l'exploitation commune du gisement gazier GTA (Grand Tortue Ahmeyim) situé dans les eaux sénégalo-mauritaniennes pour marquer le démarrage officiel du projet.

Le champ GTA a des réserves estimées à 15 trillions de pieds cubes de gaz (environ 424,75 milliards de m3 de gaz). La production du premier gaz est prévue au courant du premier semestre 2022.

Le projet Grand Tortue Ahmeyim est piloté par BP, Kosmos Energy, la Société mauritanienne des hydrocarbures et de patrimoine routier (SMHPM) et la société nationale des Pétroles du Sénégal (Petrosen).

En Mauritanie, le capital est réparti entre BP (62%), Kosmos Energy (28%), et SMHPM (10%). Au Sénégal, la participation du capital est de 60% pour BP, 30% pour Kosmos Energy, 10% pour Petrosen.

La première phase du projet Grand Tortue Ahmeyim ambitionne de produire 2,5 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié (GNL) en moyenne par an.

Texte & Photos | Par Babacar BAYE NDIAYE

©CRIDEM / (02 Mai 2019)

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Commentaires (2)

  • ELVALLI (H) 02/05/2019 14:43 X

    Bonjour les dégâts ! Déjà les belles sorties avec photos et plan mais le gaz est hautement inflammable. Qui est le futur dindon de la farce après les USA ? BP doit craindre Dieu ! L’impact environnemental de ses activités offshore dans nos pays doit être suivi, inspecté et évalué sur le plan sécuritaire par un bureau d’Expertise en la matière indépendant et reconnu à l’International qui rend compte de son action directement à nos Autorités compétentes. Ne pas prévenir c’est gémir ! Il ne faut pas attendre la catastrophe écologique pour aller chercher les remèdes. Il faut mettre à disposition tous les équipements, moyens et produits pour venir à bout des fuites accidentelles prévisibles. L’encadrement juridique, scientifique et sécuritaire des activités de BP doit être strictement similaire au model appliqué dans les pays les plus restrictifs sur le plan sécurité environnemental. BP ayant sa réputation de plus grand pollueur au monde avec l’accident de «Deepwater Horizon» doit tout faire pour rassurer !!!

  • Omzo Lo (H) 02/05/2019 13:50 X

    Projet GTA, Nous sommes dans une logique de gestion participative pour tout projet d'une envergure nationale voire internationale, donc le processus doit être continu et BP Mauritanie est entrain de faire des ateliers de consultation du public mais la principale question reste de savoir si BP à travers ces bureaux d'études en charge de l'EIES vont prendre en compte les recommandations de tous ces acteurs? W