13-08-2019 14:30 - Mauritanie : vers la grogne des caciques de l’UPR

Mauritanie : vers la grogne des caciques de l’UPR

Kassataya - Les caciques de l’ancien régime de Ould Aziz au sein de l’UPR sont mécontents du gouvernement de Ould Cheikh Sidya. Trois d’entre eux sont montés au créneau cette semaine à Nouakchott pour dénoncer l’absence de femmes et de militants compétents de l’UPR dans le nouveau gouvernement.

C’est le début d’une grogne au sein de l’UPR, le parti au pouvoir. Un mécontentement des cadres qui remontent à la désignation même du candidat Ould Ghazouani imposé par le patron des patrons Ould Aziz pour la présidentielle du 22 juin dernier.

Malgré cette déception ils ont donc accepté mais pas digéré la suite des évènements comme en témoigne la formation du nouveau gouvernement où beaucoup de cadres sont absents.

Le vice-président de l’assemblée nationale Ould Boidiel qui a sacrifié son parti pour intégrer l’UPR, est monté au créneau cette semaine à Nouakchott pour dénoncer l’absence au moins d’un cadre au sein du gouvernement alors que l’ancienne ministre de l’agriculture et la conseillère actuelle à la primature pointent in fine l’absence de femmes mais surtout l’équation pour les nominés d’appliquer une politique dont ils ignorent les tenants et les aboutissants.

Une critique du gouvernement de Ould Cheikh Sidya qui fait planer dès maintenant deux visions au sein de l’UPR avant la tenue de son congrès pour le choix de son président.

Et les observateurs s’interrogent déjà sur l’éventualité du retour de Ould Aziz qui avait laissé entendre qu’il briguerait le fauteuil. Les doutes portent également sur la reprise des séances du parlement où des divergences pourraient apparaître au sein de la majorité. Le feuilleton ne fait que commencer.

Cherif Kane

Coordinateur journaliste

(Reçu à Kassataya le 12 août 2019)



Les articles, commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité


Commentaires : 2
Lus : 2684

Postez un commentaire

Charte des commentaires

A lire avant de commenter! Quelques dispositions pour rendre les débats passionnants sur Cridem :

Commentez pour enrichir : Le but des commentaires est d'instaurer des échanges enrichissants à partir des articles publiés sur Cridem.

Respectez vos interlocuteurs : Pour assurer des débats de qualité, un maître-mot: le respect des participants. Donnez à chacun le droit d'être en désaccord avec vous. Appuyez vos réponses sur des faits et des arguments, non sur des invectives.

Contenus illicites : Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur. Sont notamment illicites les propos racistes ou antisémites, diffamatoires ou injurieux, divulguant des informations relatives à la vie privée d'une personne, utilisant des oeuvres protégées par les droits d'auteur (textes, photos, vidéos...).

Cridem se réserve le droit de ne pas valider tout commentaire susceptible de contrevenir à la loi, ainsi que tout commentaire hors-sujet, promotionnel ou grossier. Merci pour votre participation à Cridem!

Les commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité.

Identification

Pour poster un commentaire il faut être membre .

Si vous avez déjà un accès membre .
Veuillez vous identifier sur la page d'accueil en haut à droite dans la partie IDENTIFICATION ou bien Cliquez ICI .

Vous n'êtes pas membre . Vous pouvez vous enregistrer gratuitement en Cliquant ICI .

En étant membre vous accèderez à TOUS les espaces de CRIDEM sans aucune restriction .

Commentaires (2)

  • medabdul (H) 13/08/2019 21:23 X

    les caciques de cette upr vont disparaître avec leur chef;ils n'ont rien compris .

  • bleil (H) 13/08/2019 16:46 X

    Le feuilleton aura vite fait de tirer à sa fin ... le président Aziz contemple le Bosphore et croyais moi rien à voire avec des thuriféraires corrompus qu'il connait bien ! Boidel et ses amis connus de tous pour avoir détourné les fonds publics à volonté semblent ignorer que l'évolution itérative du pays les condamne à l'oubli ... sauf s'ils insistent pour aller en prison !