L'Authentique - Les Autorités publiques ont annoncé que la Mauritanie est parvenue à contenir la pandémie du coronavirus après la sortie du ministre de la Santé qui a annoncé en substance vendredi, que le pays ne comptait plus de cas positifs suivis du coronavirus.

Pour autant, le pays n’est pas à l’abri… Des informations vérifiées soutiennent que les déplacements entre les différentes Wilayas n’ont jamais cessé. C’est le cas particulièrement de Nouakchott située sur la ligne de mire des populations de l’intérieur du pays pour les avantages qu’elle leur offre mais aussi, les étrangers de la sous région en quête d’emplois.

Selon ces informations, plusieurs personnes sont parvenues à regagner la capitale : soit à bord de véhicules de transport public, qui dévient les chucks points en empruntant les dunes de sable éloignées des axes routiers, soit à pied en contournant ces postes pour être cueillis plus loin par des transporteurs.

Situation identique aux frontières du pays, notamment au nord, à l’est et sur la rive du fleuve Sénégal. A Zoueratt, des individus auraient été arrêtés la semaine dernière, in extrémis, aux portes de la ville.

Dans les deux Hodhs, au Gorgol, au Brakna et au Guidimagha, plusieurs personnes ont été arrêtées alors qu’elles avaient réussi à traverser clandestinement le fleuve par des passages secrets grâce à la complicité de piroguiers rompus à la tâche et maîtres des lieux. Nombreux seraient ceux qui sont parvenus à s’infiltrer et très peu ont été ceux qui ont été dénoncés par les riverains.

Sur le millier de personnes qui serait entré dans le territoire national après les mesures de confinement, moins du tiers serait retrouvé en mis en quarantaine. Dernier cas de figure, dimanche dernier avec l’arrestation à Tiguint d’une personne infiltrée depuis la frontière avec le Sénégal, après des informations recueillies auprès d’un premier infiltré arrêté auparavant dans une localité située à 21 kilomètres de la ville de Rosso.

Selon l’enquête menée par la gendarmerie l’infiltration de ces personnes au nombre de trois, a eu lieu dans la nuit vendredi à Samedi vers 23 heures à travers un passage secret près de la localité de Djourbel. La troisième personne infiltrée, aurait emprunté la route R’Kiz-Boutilimitt pour se rendre à Aioun. Depuis, elle est introuvable malgré les recherches engagées par les wilayas du Brakna et de l’Assaba.

Au vu de la situation dans les pays voisins frappés de plein fouet par la pandémie d’une part et de l’autre, celle des frontières nationales, et considérant la porosité des postes de contrôle situés sur les principaux axes menant vers Nouakchott, la prudence devrait être de mise dans la gestion du covid-19.

MOM