03-07-2020 07:30 - Poignardé lors d’un mariage

Poignardé lors d’un mariage

L'Authentique - Les agresseurs du jeune Mamadou Alioune courent toujours. Ce dernier était en train de suivre un mariage, organisé samedi 12 juin aux environs de 15 heures, dans une concession voisine au P.K 12, lorsque deux malfaiteurs l’abordèrent.

L’un d’eux lui demanda son téléphone. Naïf, Mamadou Alioune qui est décrit comme un garçon poli et profondément religieux, pensait que son interlocuteur voulait téléphoner et s’apprêtait à lui donner son appareil, en le priant de ne pas trop parler parce qu’il n’a pas assez de crédit, lorsque ce dernier lui dit « ce n’est pas pour téléphoner, mais pour l’amener ».

Mamadou sut qu’il avait affaire à deux malfrats. Il se mit alors sur son qui-vive et refusa de donner le téléphone. Les deux bandits s’attaquèrent à lui, mais il se défendit comme un bon diable, avantagé par sa corpulence et son endurance de mécanicien. Sachant qu’ils ont affaire à plus fort qu’eux, les malfrats le poignardèrent au dos.

L’ampleur de la fête qui battait son plein couvrait les bruits de la rixe. Seulement, quelques curieux qui étaient dehors remarquèrent la bataille et se portèrent vers les lieux. Les deux bandits prirent la fuite, après avoir poignardé le jeune.

En attendant, tout le monde fut informé et une foule se déversa sur les lieux, notamment les parents du jeune Mamadou qui étaient dans l’ambiance. Le jeune fut transporté d’urgence à l’hôpital, avant qu’une plainte ne fut déposée à la police de Riyad .

A l’hôpital national, les médecins lui sauvèrent la vie et il put regagner chez lui après sa convalescence.

Après son P.V d’audition, les policiers ont lancé des recherches pour retrouver ses agresseurs, avec pour le moment, aucun succès. L’occasion de parler de la recrudescence des attaques à mains armées en période de pandémie et de couvre feu, où les bandits n’opèrent plus qu’e plein jour.

Pour beaucoup de citoyens, cette montée de la violence et du banditisme est dû au laxisme de la justice, aux peines ridicules infligées aux malfaiteurs mais surtout parce que de crainte de regrouper les prisonniers, la justice ne procède plus à l’arrestation des les agresseurs. Et cela, ces derniers en sont conscients.

AB



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