05-07-2020 11:11 - Les créanciers de Cheikh Ridha interjettent un appel, après la décision du Tribunal du Commerce

Les créanciers de Cheikh Ridha interjettent un appel, après la décision du Tribunal du Commerce

Adrar Info - A la suite de la décision, la semaine derniére, du Tribunal du Commerce de Noakchott d’ouvrir une procédure de liquidation judiciaire contre le bureau commercial de Cheikh Ridha Mohamed Naji Saa-idi, les créanciers de ce dernier, ont, par la voie de leur avocate, interjetté un appel. Entre autres raisons avancées par les plaignants :

Premiérement, le tribunal n’a pas entendu tous les agents exécutants de Cheikh Ali Ridha qui ont signé les contrats de dettes.

Deuxièmement, aucune institution n’est enregistrée légalement au nom de Cheikh Ridha ou ses partenaires. Chose qui prouve que le Tribunal de commerce n’est pas compétent pour traiter l’affaire.

Troisiémement, dans sa décision, le tribunal n’a pas qualifié Cheikh Ali Ridha comme étant un commerçant.

Il importe de rappeler que le tribunal de commerce de Nouakchott a statué, la semaine dernière, sur l’ouverture d’une procédure de liquidation judiciaire contre le bureau commercial de Cheikh Ridha Mohamed Naji Saa-idi.

Le magistrat Oumar Saleck Cheikh Sidi Mohamed a nommé un juge délégué chargé de veiller sur le déroulement rapide de cette procédure et de protéger tous les intérêts conformément aux dispositions du Code de commerce.

Il a été également décidé de nommer les experts Mohamed Abdallahi Mohamedou, Ahmed Ould Baba Ahmed et Tijani Ould Salem, syndics de faillite chargés de mener les opérations de liquidation sous la supervision directe du juge délégué et sous l’autorité du tribunal.

Le tribunal a décidé par ailleurs de convoquer les créanciers afin de déclarer leurs dettes comme il a été ordonné d’enregistrer immédiatement cette décision au registre du commerce, de l’afficher sur le tableau des annonces de la Cour et de publier l’avis dans un journal habilité à diffuser les communiqués judiciaires ainsi qu’au Journal officiel dans un délai de huit jours.





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Commentaires (2)

  • Nathaliekoah 2 (H) 05/07/2020 12:10 X

    Ces pauvres créanciers doivent être très vigilants car cet escroc de grande classe a plus d'un tour dans sa besace.

  • avocatgeneral (H) 05/07/2020 11:37 X

    De grace, il ne faut jamais que cette fole histoire ne se termine sur le dos du contribuable mauritanien, donc sur nos dos ! Il ne faut jamais que l'état qui gère l'affreuse misère de la population, se propose à solder cette escroquerie par la prise en charge des paiements des escroqués.