Les autorités maliennes ont démenti samedi 22 janvier « toute responsabilité » de l’armée malienne dans la mort des sept mauritaniens sur son territoire annoncée vendredi par les autorités mauritaniennes.

« Le gouvernement décline toute responsabilité et souligne qu’à ce stade, aucun élément ne met en cause les Forces Armées maliennes (FAMa) qui respectent la sacralité de la vie humaine et agissent avec professionnalisme dans leur lutte contre le terrorisme », a indiqué dans un communiqué, le colonel Abdoulaye Maïga, ministre malien de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Porte-parole du Gouvernement.

Cette semaine, des médias mauritaniens avaient rapporté la mort de mauritaniens près de Nara, localité malienne frontalière avec la Mauritanie.

Ce samedi, à l’issue d’une rencontre entres les autorités maliennes et mauritaniennes à Bamako, le gouvernement malien a annoncé l’ouverture d’une « enquête transparente et diligente » sur la mort des sept mauritaniens qui ont perdu la vie entre Tarabakoro et Akor, dans la région de Nara, le 17 janvier 2022.

Dans une déclaration, le ministre mauritanien des Affaires étrangères, Ismaïl Ould Cheikh Ahmed a dit noter l’engagement des autorités maliennes de « prendre les mesures nécessaires pour enquêter sur l'incident et arrêter les auteurs afin qu'ils reçoivent leur juste sanction ».

« La partie malienne s'est également déclarée prête à former un comité conjoint avec la partie mauritanienne pour superviser la sécurité des frontières et créer un mécanisme de suivi de ce type d'événements et permettre de travailler à cet égard de manière permanente », a ajouté le chef de la diplomatie mauritanienne.

Pour rappel, depuis le 9 janvier, le Mali est soumis à un embargo économique qui limite les échanges commerciaux avec ses partenaires de la Cédéao aux seuls biens de première nécessité.

La Mauritanie, comme l’Algérie et la Guinée, a ses frontières ouvertes avec le Mali.

Par Babacar BAYE NDIAYE
Pour Cridem

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