OUEST FRANCE - Un chalutier mauritanien et un navire-usine sous pavillon gambien sont entrés en collision vendredi 12 septembre. Une vingtaine de personnes ont été sauvées mais cinq Mauritaniens restent portés disparus. Deux marins ont été placés en garde à vue dans le cadre de l’enquête.

Cinq marins mauritaniens, dont un officier, sont portés disparus depuis vendredi 12 septembre à la suite d’une spectaculaire collision entre deux bateaux de pêche : le chalutier mauritanien Tafra 3, d’une longueur de 31 mètres et construit en 2001, qui a ensuite sombré, et la navire-usine sous pavillon gambien Grey Whale, de 94 mètres de long et datant de 1980.

Vingt-et-une personnes ont pu être secourues après l’accident, dont trois Espagnols (deux capitaines et un mécanicien).

Un patrouilleur des gardes-côtes mauritaniens a été dépêché sur place pour coordonner les opérations de recherche et de sauvetage, "appuyé par plusieurs bateaux de pêche, ainsi qu’un hélicoptère espagnol engagé" à la demande des autorités locales, a expliqué un responsable des gardes-côtes mauritanien à l’AFP.

Un Espagnol et un Russe en garde à vue

À la suite de cet accident, un Espagnol et un Russe, capitaines du Tafra 3, dont le propriétaire est un armateur mauritanien, ont été placés en garde à vue dans la ville mauritanienne de Nouadhibou, a indiqué à l’AFP dimanche 14 septembre une source proche de la gendarmerie.

Ces personnes ont été "placées en garde à vue au niveau de la brigade maritime du port autonome de Nouadhibou" dans le cadre de l’enquête ouverte pour éclaircir les circonstances de cet accident, a précisé cette même source.

Par Ouest-France