SHEMS MAARIF - La société américaine Cosmos Energy a annoncé avoir expédié un record de 13,5 cargaisons de gaz naturel liquéfié (GNL) en octobre 2025, confirmant ainsi l’accélération de sa production et la solidité des performances techniques et financières de la première phase de son projet en Mauritanie.

Au cœur de cette phase ascendante, le projet emblématique du GTA continue de battre ses propres records. Selon les données de Cosmos Energy, la production moyenne a atteint 65 500 barils équivalent pétrole par jour (bep/j) au troisième trimestre 2025, portée par l’augmentation de la production des installations offshore et la fiabilité des opérations sur les quatre unités de liquéfaction de gaz flottantes (FLNG).

En octobre, l’entreprise a franchi un seuil symbolique en expédiant 13,5 cargaisons de GNL, en plus de la première cargaison de condensat.

La production nette moyenne du trimestre s’élevait à environ 11 400 barils équivalent pétrole par jour, avec 6,8 cargaisons de GNL, conformément aux prévisions du consortium. Après la clôture du trimestre, 2,7 cargaisons supplémentaires ont été expédiées, portant le total à 13,5 cargaisons.

Cosmos Energy met également en avant ses efforts pour réduire les coûts opérationnels. Selon son rapport trimestriel, les coûts nets ont diminué d’environ 10 millions de dollars par rapport au trimestre précédent, grâce à la rationalisation des opérations et à l’application d’un modèle opérationnel plus efficace.

Le refinancement du bail de l’unité flottante de production et de stockage (FPSO), prévu avant la fin de l’année, devrait permettre de réduire encore les dépenses courantes. Sur le plan technique, des travaux de maintenance préventive réussis ont été réalisés sur trois des quatre unités de liquéfaction, la quatrième unité devant être entretenue au cours du dernier trimestre.

La première phase du projet devrait atteindre sa capacité maximale de production d’ici la fin 2025, tandis que les partenaires préparent déjà le lancement de la phase 1+, une extension qui pourrait doubler la production de gaz d’ici 2029 sans investissements majeurs.