Pour S'authentifier veuillez fournir votre Pseudo et Mot de passer et cliquez sur : Se connecter
Saharamédias - L’inspection générale de la santé a menacé jeudi de sanctions les structures de santé privées en Mauritanie, à l’issue d’une enquête qui a révélé la non-conformité de ces établissements avec les exigences techniques et juridiques de la profession. Dans un communiqué publié jeudi, l’inspection générale de la santé rappelle que le département de la santé avait établi un arsenal juridique organisant la pratique médicale dans le secteur privé, affirmant que l’enquête qui a été menée a prouvé que ces exigences n’étaient pas respectées par la majorité des cliniques. Il a été constaté l’absence d’un responsable technique dans ces cliniques, qui n’appartient pas au secteur public.
Alakhbar - Le Ministère de la santé poursuit ses mesures punitives contre les spécialistes en service dans les hôpitaux de l’intérieur du pays, pour avoir participé à la grève ouverte observée par les médecins, qui entre dans son second mois. Ont été ainsi limogés : - le Chef de service de cardiologie et maladies cardio-vasculaires à l'hôpital de Kiffa Dr. Yahya Ould Sidi Moctar, - le chef de service de chirurgie à l'hôpital de Kiffa Dr. Mohamed Ould Bakar,
Sahara Medias - Des sources propres à Sahara Media lui ont révélé jeudi une médiation parlementaire entre le gouvernement mauritanien et les médecins grévistes pour tenter de trouver une solution au problème. Ces sources précisent que la médiation est menée par des parlementaires appartenant à la sphère médicale qui souhaitent parvenir à un accord qui satisferait les deux parties. Ils ont rencontré la ministre de la fonction publique, du travail et de la modernisation de l’administration, Dr Coumba Ba.
Le Calame - Plusieurs centaines de médecins et spécialistes mauritaniens en grève depuis plus d’un mois, ont organisé un sit-in, ce mardi devant le Centre Hospitalier National (CHN) de Nouakchott, le plus important de la capitale. Arborant des brassages rouges en signe de protestation, les membres de ce personnel de la santé ont fait une annonce, et rappelé leurs revendications, tout en insistant sur un esprit d’ouverture en vue d’entamer des négociations avec le gouvernement. Dahya Mohamed, Secrétaire Général du Syndicat des Spécialistes, chargé de la coordination de la grève, a annoncé que «la poursuite du mouvement va entraîner une centralisation des urgences, qui ne seront plus assurées que dans un seul établissement hospitalier au cours des prochains jours».
Sahara Medias - Lors d’un sit-in organisé au centre hospitalier de Nouakchott, les médecins ont réaffirmé leur détermination à poursuivre leur mouvement amorcé il y a quelques semaines pour protester contre la situation sanitaire dans le pays. Ils ont menacé de déposer une démission collective des chefs de service du centre hospitalier national qui sera suivi, dans les prochaines semaines d’autres démissions. Les médecins ont dénoncé ce qu’ils ont appelé le manque d’intérêt de la part des autorités pour leurs revendications légitimes annonçant la prise de nouvelles étapes, dont la limitation des urgences à un seul hôpital, de même que les opérations chirurgicales.
Alakhbar - Le syndicat des médecins grévistes a organisé ce mardi matin, 05 juin courant, un sit-in à l’intérieur du Centre hospitalier National à Nouakchott, dit l’Hôpital national. Des dizaines de médecins affiliés au dit syndicat, dont des généralistes et des spécialistes, ainsi que des infirmiers et des agents de santé ont pris part à cet élan de contestation. Les protestataires ont renouvelé leurs doléances et réaffirmé leur détermination à poursuivre leur débrayage jusqu’à leur satisfaction.
La Tribune Afrique - En Mauritanie, la tension se maintient entre les médecins et le gouvernement après la décision de ce dernier de suspendre les salaires des premiers, suite au mot d'ordre de perdurer leur mouvement de grève. Depuis ce weekend, les grévistes envisageraient même une résiliation collective des contrats les liant à l'Etat, en réaction au limogeage de leur premier responsable syndical. Le bras de fer entre les médecins grévistes et le gouvernement mauritanien serait-il sur le point de prendre un nouveau virage? A la sortie d'une réunion d'évaluation organisée ce weekend, les médecins grévistes ont finalement décidé de faire monter les enchères, en prenant des mesures progressives pour faire plier le gouvernement. Au rang de ces dernières figure notamment la résiliation collective des contrats les liant à l'hôpital militaire de Nouakchott à partir de ce lundi. Cette décision qui les met désormais sur un véritable pied de guerre contre le gouvernement intervient suite à la décision du ministère de la Santé de limoger Mohammed Ould Dahya, le président du Syndicat des médecins spécialistes, de sa fonction au Centre hospitalier national de Nouakchott (CHN) et de suspendre fin mai dernier les salaires de tous les grévistes.
Apanews - Les médecins mauritaniens, en grève illimitée depuis un mois, ont décidé de faire monter les enchères au cours d’une réunion d’évaluation tenue à Nouakchott, a-t-on appris de source médicale dimanche dans la capitale mauritanienne. Au premier plan des mesures d’escalade décidées figure la résiliation collective des contrats liant les grévistes avec l’hôpital militaire de Nouakchott à partir de ce lundi. Ladite grève est organisée conjointement par les deux syndicats des médecins généralistes et spécialistes qui réclament l’amélioration des conditions de travail et la revalorisation des salaires.
Tawary - En Mauritanie la situation du secteur de la santé devient de jour en jour plus difficile. Les médecins généralistes et spécialistes en grève ont décidé de suspendre dans un premier temps,tous les contrats de travail qui les lient avec l’hôpital militaire de Nouakchott, selon un communiqué rendu public par le syndicat. Cette décision sera suivie d’une démission collective de tous les services de consultation du centre hospitalier national, rapporte le document. A en croire que les médecins grévistes en service à l’hôpital militaire arrêteront dès, lundi, prochain leurs prestations de service. "C’est une riposte contre la mesure abusive prise par les autorités contre l’un des dirigeants du syndicat des médecins spécialistes, en l’occurrence, Dr Mohamed Ould Dadiya, le chef service de la médecine externe" explique-t-on. Celui-ci a été limogé, ce jeudi 31 mai, par le Directeur du Centre hospitalier national, Dr Deh.
Le Calame - Les médecins grévistes ont dénoncé fermement la mesure « illégale » qui a visé le président du syndicat des médecins spécialistes, le Docteur Mohamed Dahiya. Une mesure contraire, selon eux, à « la protection juridique qu'offre toute grève légitime et respectant les conditions mentionnées dans l'article 267 du code mauritanien du travail ». En solidarité avec leur collègue, les médecins chefs des services hospitaliers de l'hôpital national projettent de démissionner collectivement d’ici une quinzaine de jours si aucune annulation de la décision arbitraire et illégale visant le Dr Dahiya n'est prise. Les médecins grévistes comptent centraliser les urgences à partir du premier Juillet 2018 dans un seul établissement hospitalier chaque semaine et de façon rotative.
Adrar Info - Exemption du président du syndicat des médecins spécialistes de son poste au centre hospitalier national. Le directeur général du Centre hospitalier national a limogé de son poste de chef du département "médecine interne", Docteur Mohamed Ould Mohamed Lemine, surnommé Dahya, président du syndicat des médecins spécialistes. Le directeur du Centre hospitalier national a notifié jeudi, sa décision de licencier Ould Mohamed Lemine, après des semaines du déclenchement de la grève ouverte des médecins généralistes et spécialistes, qui a conduit à la paralysie des services dans les hôpitaux et centres de santé sur l’ensemble du territoire national.
El-Mouritany - Yacoub Ould Mohamed (photo), souffre d’une céphalée depuis la naissance. Son état s’est aggravé avec le temps l’exposant parfois à des crises épileptiques. Actuellement alité, il devra subir une opération chirurgicale à la tête, qui requiert l’acquisition d'un dispositif de valve de DVP (Dérivation ventriculo-péritonéale du liquide cérébro-spinal), spécifié par image dans la prescription. L’appareil coûte 17 000 MRU soit 170 000 MRO. Une somme énorme hors de portée des modestes moyens financiers de la famille de l’enfant Yacoub, sans compter les autres frais liés à l’opération.
Apanews - Le Syndicat des pharmaciens mauritaniens a annoncé, mardi à Nouakchott, avoir déposé un préavis de grève illimitée auprès du ministère de la Santé. Selon un communiqué reçu à APA, les pharmaciens veulent la révision de la loi sur la pharmacie, l’implication du syndicat dans les études techniques relatives aux médicaments et consommables médicaux et la gratuité des analyses des produits pharmaceutiques, dont il doute de la qualité. Ils exigent également l’association du syndicat dans les conseils d’administration des établissements publics concernés par les médicaments et consommables médicaux, et la mise à jour de la liste des médicaments enregistrés en Mauritanie.
Adrar-Info - Des sources de confiance ont rapporté à « zahraa.mr » que le chef des états majors des armées, le général Mohamed Ould Ghazouani a chargé le secteur de la santé dans l’establishment militaire, d’intensifier le travail et réduire les congés hebdomadaires pour combler le vide créé par la grève des médecins civils en Mauritanie. Les mêmes sources ont déclaré que l’hôpital militaire a doublé les taux d’opérations et de consultations ces derniers jours. Les différents services de l’hôpital militaire traitent – exceptionnellement- tous les cas qui ne l’ont pas été dans les autres centres de santé à la suite de la grève des médecins civils. L’armée a renforcé son personnel de santé ces dernières années, par le renvoi de certains officiers et étudiants vers des centres de santé à l’intérieur et à l’extérieur du pays pour la formation et l’acquisition de l’expérience nécessaire.
Sahara Medias - Les dentistes mauritaniens, réunis en assemblée générale dans la nuit de dimanche à lundi, ont examiné la position de leur syndicat par rapport à la grève des médecins généralistes et spécialistes et ont décidé à l’unanimité de se solidariser avec les grévistes dans leurs revendications. Ils ont souligné l’importance de l’une de leurs principales revendications, celle de recruter les dentistes et de les intégrer dans la fonction publique. Dans une déclaration faite à l’issue de l’assemblée générale, Dr Abdi O. Limam président du syndicat des dentistes a dit que les doléances formulées par les médecins ne diffèrent en rien de celles que les dentistes ont toujours affichées d’où la nécessité de rejoindre le mouvement de grève, selon lui.
Rimeco - Le syndicat des pharmaciens (SPM) a introduit ce lundi un préavis de grève auprès du Ministre de le Santé. Dans un communiqué distribué à la presse, le SPM menace d’entrer dans la danse et rejoindre les trois autres syndicats de santé en grève si les autorités sanitaires ne répondent pas à ses exigences. La plate forme revendicative du syndicat tourne au tour de la révision du code de la santé applicable aux pharmacies, la participation de ses membres aux Conseils d’Administration des structures publiques en relation avec les médicaments et les analyses médicales, la révision des salaires, le renforcement de la formation continue et le recrutement des diplômés chômeurs en pharmacie. Le syndicat demande également la réactivation des pharmacies au niveau des hôpitaux, l’établissement de la liste des médicaments homologués et l’implication du syndicat dans les études techniques sur les médicaments.
Alakhbar - Le Syndicat des pharmaciens de Mauritanie (SPM) a déposé ce lundi un préavis de grève au Ministre de le Santé. Dans un communiqué reçu à Alakhbar, le SPM menace de rejoindre les trois autres syndicats de santé en grève si les autorités sanitaires ne répondent pas à ses exigences. Le Syndicat des pharmaciens de Mauritanie (SPM) réclame la révision du code de la santé applicable aux pharmacie et l’implication du syndicat au Conseil d’Administration des entreprises étatiques en lien avec les médicaments et les analyses médicales. Le SPM demande la révision des salaires, le renforcement de la formation continue et le recrutement des diplômés chômeurs en pharmacie. Le syndicat demande la réactivation des pharmacies au niveau des hôpitaux, l’établissement de la liste des médicaments homologués en Mauritanie et l’implication du syndicat aux études techniques sur les médicaments.
Tawary - Face aux propositions du gouvernement mauritanien jugées "insuffisantes", les sections locales du syndical des médecins et généralistes ont décidé de poursuivre la grève. En cause : revendication d’une hausse des salaires, amélioration des conditions de travail et gratuité des soins aux patients admis aux services des urgences. La principale revendication écartée La raison de ce refus est simple, selon le syndicat des médecins et généralistes : la principale condition est que les doléances soient satisfaites par les autorités. Mais, elle n’a pas été prise en compte dans les propositions gouvernementales. Alors les ministres de la fonction publique et de la santé exigent à ce que les médecins reprennent service pour que des négociations soient entamées. Et une semaine après, les résultats seront connus.Une "solution" totalement rejetée par les protestataires.
Adrar Info - Le Comité Mixte des Syndicats des Médecins Généralistes et Spécialistes, chargé du suivi de la grève des médecins a confirmé que la grève continue de paralyser tous les hôpitaux de Mauritanie. Il en félicite les médecins pour ce niveau de succès, tout en renouvelant sa volonté d’ouvrir toute négociation qui conduirait à la satisfaction des revendication et à restaurer la dignité du médecin mauritanien. Le comité a déclaré, dans un communiqué publié dimanche soir, que le niveau de succès atteint par la grève, n’aurait pu être réalisé «si tout le monde n’était pas convaincu de ce mouvement juste et légitime pour restaurer la dignité du médecin mauritanien». Le Comité a confirmé avoir enregistré « avec satisfaction la solidarité acquise par la grève de la dignité » ajoutant que « cela était évident à travers les interventions des parlementaires, blogueurs et le soutien de certains syndicats qui ont vu dans nos revendications des solutions aux problèmes du système de santé.»
L'Express - Le président palestinien Mahmoud Abbas, atteint d'une pneumonie et hospitalisé depuis près d'une semaine à Ramallah (Cisjordanie), est en "excellente santé", a assuré samedi un responsable médical, même si sa date de sortie reste inconnue. "Son état de santé est excellent mais les médecins n'ont pas encore décidé de sa date de sortie", a dit à l'AFP le directeur de l'hôpital Istishari à Ramallah, en Cisjordanie occupée, où le dirigeant palestinien a été admis dimanche dernier. Des responsables palestiniens ont pour leur part affirmé que M. Abbas, âgé de 83 ans, allait sortir lundi ou mardi, une information non confirmée par ses médecins. Selon un responsable, les médecins ne s'accorderont pas sur une date de sortie du dirigeant palestinien avant son rétablissement complet.