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Ceux qui lisent le journal La Tribune me permettront cette reprise, pour faire lire le texte à ceux qui n’ont pas (ou ne veulent pas) avoir le journal, version papier. On raconte que du temps des Awlad M’Bareck, cette tribu guerrière mythique de l’espace Bidhâne, une mère surprit son fils unique, le soir, tournant autour de sa belle jument, lui caressant la crinière, puis le dos, puis les flancs. Plusieurs nuits de suite, alors que le campement dormait déjà, le beau jeune homme se réveillait et s’adonnait au même rituel. Inquiète, la mère demanda un soir à son fils : «Qu’est-ce qui te perturbe ? Quelqu’un t’a-t-il dit quelque chose qui te contrarie ? Pourquoi tu te réveilles à ces heures et tu fais ce que tu fais ?» Personne en fait ne pouvait contrarier le noble guerrier aimé et craint. Rien ne pouvait perturber la fougue du jeune guerrier. Alors ? «Mère, c’est le mépris des hommes qui me chagrine. Chaque fois que je pense que je suis aussi fort, aussi beau, aussi craint que je le suis, je n’arrive plus à dormir. J’ai envie d’en découdre…» La mère n’attendit pas le reste des propos pour éclater en larmes.
Certains ne veulent pas entendre ce mot se prononcer à côté d’eux; d’autres le qualifie d’insulte et les plus pragmatiques le considère comme un mot qui divise mais les indexés d’extrémistes en sont fiers. Chose étrange, l’origine de ce mot qui laisse tout Mauritanien perplexe, ne coule ni l’encre des écrivains nationaux, ni des journalistes ni de nos historiens. Le fait de prononcer ce mot ou de le citer dans les écrits est-il un tabou ? Pourquoi le mot Hratin dérange aussi bien au niveau populaire qu’au niveau officiel ? Pourquoi les Hratin ne sont pas reconnus comme une unité dans un pays où ils représentent la moitie de la population ? Plusieurs interprétations sont avancées comme origine du mot Hratin. La définition la plus divulguée et la plus populaire est celle qui avance que le mot Hratin vient du mot « Hor » et « Tarri », littéralement le « nouveau homme libre ».
La 2éme journée du colloque scientifique qu’organise la fondation « Bilad Chinguit » aura été la plus riche, en apports intellectuels constructifs .Les intervenants , pour la plupart des techniciens « haute gamme », ont diagnostiqué et déterminé le mal du développement , non sans proposer divers types de soulagement. Ould Heyine, Ould Guig , Ould Khabbaz, Ould Billil savent– en dépit de la grille d’isolement, derrière laquelle ils sont tenus par le pouvoir en place – ce qu’ils disent, pour l’avoir suivi, vécu , enseigné et exécuté sur le terrain de la réalité. L’ ancien Administrateur Directeur Général de la Snim, qui fut, vers les années 74, avec Camara Abdel Ghouddouss, Abdellahi Ould Abdel Fettah, Abass Boughourbal, Nanna Ould Abderrahmane…parmi (sinon) les premiers ingénieurs pionniers Mauritaniens dans le secteur du développement économique du pays, a introduit et placé le sujet du débat :