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Adrar-Info - Chers frères et amis…, Permettez moi tout d’abord de féliciter Mohamed Yahya Ould Haye, journaliste talentueux, récidiviste de la radio, pour nous avoir conviés aujourd’hui à cette cérémonie si peu coutumière, où il s’honore d’honorer un homme qui a servi, même si admirablement et si richement ces symboles d’une de nos identités : le patrimoine culturel artistique, la littérature poétique et notre riche musique, en particulier, … Je le remercie aussi profondément pour m’avoir permis d’être associé à l’hommage rendu à un homme auquel me lie l’estime, un bout de chemin professionnel et bien d’autres liens objectifs et subjectifs. Et je saisis l’occasion pour présenter mes sincères condoléances à ses fils, filles et petits enfants, à ses proches, ses amis et à tous ceux, nombreux, qui l’ont aimé et respecté. Mohameden Ould Sidi Brahim est un maure ! C’est là, peut être, une évidence…une vérité même de la Palisse… Pas tant que ça pourtant ! Il n’est un maure que parce que, nomade atavique il ne s’encombre jamais de choses inutiles, intransportables de surcroît, bien sûr ! Que l’essentiel, c’est génétique…
Adrar-Info - « Les grands hommes sont plus grands que nature dans les souvenirs, ce que nous voyons en eux c’est à la fois le meilleur d’eux et le meilleur de nous » Il y a des hommes qui ont marqué de leur sceau indélébile la vie de leur peuple et de leur nation. Ils sont des héros. Hamdi OuId Mouknass est l’un de ces patriotes qui a, de son vivant, tout donné à la nation mauritanienne pour la construire et la sortir des ornières de la dépendance. Hamdi était un homme d’une piété et d’une moralité légendaires. Ceux qui l’ont côtoyé, l’opinion publique et la presse, le présentent comme un homme profondément pétri des valeurs de l’Islam et de la société mauritanienne. Courtois, généreux il était naturellement juste. Il aimait les choses simples et était trempé dans la Mauritanie profonde.
Adrar-Info - Lors de la préparation de la liste des « bleus » pour la première élection municipale pluraliste de Nouakchott, en 1986, et au sein de l’assemblée de mentors, de postulants et de soutiens financiers composée de notabilités, de hauts fonctionnaires et hommes d’affaires, un groupe restreint se concertait souvent et proposait les modus vivendi. Le président Mamoudou Samba Boly en faisait partie avec trois autres Emirs : Ethmane Ould Abderahmane du Tagant, Hbib Ould Ahmed Salem, du Trarza ( ALLAH YARHAMHOUM) et Sid’Ahmed OULD AÏDA de l’Adrar.Intrigué et ne connaissant pas le Président Ba, un curieux me chuchota à l’oreille : « hadhe el kory el wessim menhou ? » (qui est ce beau noir ? » J’ai répondu tout aussi discrètement : « Ella houwa emelli woul Dienguir Ekbir ! » (c’est, lui aussi, le fils d’un géant) Je crois que c’est l’un de mes voisins : Mohamed el Mokhtar OULD ZAMEL, (ancien ministre et ancien ambassadeur) ou Ali OULD HAÏBA ( notre actuel ambassadeur à Dakar, originaire du Gorgol) qui expliqua, à notre voisin de plus en plus intrigué, la stature de Koly Tinguella, un des ancêtres du Président Mamoudou,.
Adrar-Info - 1954 l’Emir de l’Adrar, Ould el Jouneidi enseignant d’arabe, Hammam qui écrit et Mohamed Said à 11 ans En guise de commémoration du 52eme anniversaire de l’indépendance nationale a sa manière. Brève présentation du Personnage: Il y’à pratiquement trente trois ans disparaissait, en novembre 1979, Hammam Ould Mohamed El Mokhtar. Il était le fils d’un fonctionnaire de l’administration française, de la tribu des Ewlad el Bouliya du Trarza, qui servit à Atar entre 1909 et 1914 et qui y épousa pour un temps la mère d’El Melik : Ghaya mint Mohamed El Béchir Ould Soudani des Ewlad Bousbaa. Hammam naîtra donc à Atar en 1912 et y grandit au sein de sa famille maternelle. Il apprit le coran et quelques rudiments du cursus traditionnel de l’éducation. La mémoire collective garde de l’enfant et de l’adolescent des innombrables anecdotes et aventures qui expliquent l’intelligence, l’originalité et la témérité de l’homme adulte désargenté et de l’homme mûr installé.
Adrar-Info - Mariella Villasante Cervello, Anthropologue (EHESS), née au Perou, travaille auprès de l’Instituto de democracia y derechos humanos de la Pontificia Universidad Catolica del Peru. Elle conduit des recherches au Perou (1978-1983, 2006-2016), en particulier chez les Natifs Ashaninka, et en République Islamique de Mauritanie, depuis 1986. Elle prépare actuellement un ouvrage comparatif sur la violence politique dans ces deux pays du Sud.. Dans cet ouvrage : « Violence politique au Pérou, 1980-2000. Sentier Lumineux contre l’État et la société » : elle présente une analyse détaillée de la violence politique au Perou, en particulier entre 1980 et 2000, ou le pays a affronte une guerre civile dans une grande partie du territoire national. Cette guerre ne fut en aucun cas une » guerre ethnique « , mais un conflit déclenchée par le Parti communiste du Perou, Sentier Lumineux (PCP-SL), contre l’Etat et la société péruvienne.
Adrar Info - Dans leur livre « La montagne de fer: la SNIM, Mauritanie : une entreprise minière saharienne à l’heure de la mondialisation… », les anthropologues Pierre Bonte et Abdel Wedoud Ould Cheikh écrivaient à propos de ce qui s’est réellement passé à Zouerate ce jeudi 28 Mai 1968. « …….Les principales revendications du personnel Mauritanien de la Miferma ont déjà été exposées : Des augmentations de salaires par le biais principalement de revendications catégorielles et la question des logements pour les agents recrutés localement qui n’a pas été envisagée initialement et qui va contribuer à la constitution des bidonvilles. Si la première grève éclate à Nouadhibou dés la phase de construction, avec des objectifs assez confus mais qui portent sur une exigence d’emploi en priorité pour les nationaux et se traduiront par le départ de centaines de Sénégalais, c’est à Zouerate que le mouvement social débute initialement.
Adrar Info - C’est à Kanaoil, actuelle bourgade de l’entrée méridionale de la ville d’Atar, qu’est né vers 1920, Mohamed Ould Aamer Ould Khayar Ould Ibni, de sa mère Houriya Mint Abeid, membre des Ewlad Ibni qui seraient venus de Chinguitti au XVIIéme siècle. Vers 1942, avec son frère aîné Mohamed El Id, il commença par vendre du bétail (« Teyvaya » ou courtiers) et divers commerces pour les Européens, militaires ou prospecteurs venus pour l’évaluation et l’exploitation de la mine de cuivre de Moughrein à Akjoujt. En 1946, le destin conduisit ces deux frères à Nouakchott qui ne comptait en ce moment là qu’une centaine d’habitants, et dont l’eau potable venait de Rosso par citernes. Le village situé à quelques kilomètres de l’Océan atlantique était à égale distance entre Saint-louis (au sénégal), chef lieu du territoire français de Mauritanie et Atar principale grande base militaire coloniale du territoire à l’époque.
Le Calame - Chapitre 10 : Enfin, l’artère médiane Par sa transcendance spirituelle, culturelle et politique, depuis l’époque médiévale, la contrée boutilimittoise fut la jonction parfaite, l’ interface incontournable, de l’immense désert mauritanien. Elle fut essentiellement aussi, le pôle d’attraction principal du mouvement commercial caravanier qui sillonnait, de bout en bout, tout le Sahel. Elle fut alors et demeure la cité empreinte de mythologie, à population tôt sédentarisée et principalement casanière. Une merveille enfouie parmi de gigantesques chaînes de collines qui se confondent et s’enchevêtrent, sans cols, ni brèches apparents. C’était donc, ainsi, entre ces immenses dunes de sable, gercées par les effluves brûlantes de l’harmattan, qu’en décidèrent trois facteurs d’aptitudes universelles déterminantes. Le très vieux temps, l’immense espace et, surtout, une certaine auguste et très illuminée matière grise.
Le Calame - Quel jour de la semaine était-ce le 2 mai 1958 ? Une question que je pose sans vraiment la poser. Mais si d’aventure j’avais besoin un jour de le faire, c’est bien à M. Mohamed El Moktar Maarouf Ould Cheikh Abdallahi que je l’adresserai. Car, ce jour là, à Aleg… Mais ne mettons pas la charrue avant les bœufs. Et commençons notre récit comme il se doit, comme le font les conteurs des belles histoires et disons tout de go : il était une fois, un certain 2 mai 1958, à Aleg, un grand pas... Car c’est éminemment d’une belle histoire qu’il s’agit. Pour illustrer mon propos, je me suffirai de citer l’une de nos plus éminentes personnalités au niveau national, le professeur SOUMARE Outouma qui, le temps d’une méditation, lucide et exemplaire, a su nous édifier, dans un style alerte et captivant, d’un article où la beauté du verbe et l’harmonie de l’expression, en disputent âprement la vedette avec la profondeur du contenu et la pertinence du jugement.
Médiapart - A l’heure où certains de nos amis corses célèbrent les valeurs d’humanisme, d’accueil, d’entraide et d’antiracisme ; auxquelles ils sont profondément attachés ; en brûlant une mosquée à Ajaccio, j’en viens à faire le bilan impressionnant de tout ce que je dois personnellement à cette île unique et prolifique. De Napoléon Ier à Charles P., en passant par Tino R…. Et Xavier C. Xavier C. Né en 1866, mort en 1905. Illustre inconnu. Il est le personnage central de mon existence. Mais longtemps, je ne le sus pas. Peut-être même, m’aura-t-il indirectement, moi aussi, conçu. Il mourut à trente-neuf ans. Comme Sankara ou Che Guevara. Mais dans un cadre presque inverse. Il créa mon pays africain. Mon « deuxième pays ». En tant qu’administrateur colonial. Et le pacifia. Dit-on du moins, sur wikipédia, autant que dans l’Education Nationale française…
Le Calame - Quoique argumentées par une étude de la chronologie historique et des entretiens à Nouakchott avec les principaux acteurs politiques du passé et du moment, les vues qui suivent sont subjectives et discutables ; leur auteur en sollicite même la discussion autant de la part des Mauritaniens, premiers concernés par l’image qu’ils donnent d’eux-mêmes, que des observateurs sur place. La Mauritanie en transition démocratique : dixième mois p. 1 Ce qui s’impose est visuel p. 3 L’unité actuelle de lieu, Nouakchott p. 4 Le processus en cours est original, malgré des analogies p. 5 La complexité de la situation
Le Calame - Chapitre 9 : Beaux arts, désormais vestiges Par définition de ses caractères spécifiques, l’art est généralement considéré difficile… Du fait évident de l’inévitable critique réputée aisée… Cependant que la sociologie, de ceux variés, exceptionnellement très beaux, du désert de chez nous, prouve pertinemment, que ce noble idéal de beauté n’est absolument pas inaccessible, face à la virtuosité de nos artisans et artistes… Mais qu’il est plutôt un défi qu’il faut conquérir et domestiquer. Qu’il est surtout la conséquence logique d’accumulations de recettes intelligentes, parfaitement adaptées à notre type de civilisation… Ainsi qu’à notre environnement drastique, extrêmement aride, rudimentaire et hostile…. Ces ressources ou prismes de passion à réflexions très riches, comportent à travers les âges, une cohérence amplement systématisée par l’apport boutilimittois, d’un brassage interculturel fécond et très varié…
Le Calame - J’avais été informé par un ami qu’une rue au ksar portait le nom d’Ould M’seika. Pour confirmer cette allégation, j’ai pu obtenir deux actes, le premier concerne 47 rues, objets de plusieurs délibérations des conseils communaux, de 1960 à 2008. Le second concerne 484 rues, objets de délibérations de la communauté urbaine de Nouakchott de 2008 à 2013. Dans ce dernier acte, la Communauté Urbaine de Nouakchott avait effectivement dénommé la rue 24 066 de la commune du Ksar au nom d’Ould Mseika. La consultation du premier acte m’a permis de me souvenir de l’emplacement de certaines rues, qu’on connaissait très bien quand on était au collège, au début des années soixante-dix. La plus grande avenue était l’avenue de la dune, actuelle Nasser, puis les avenues de Gaulle qui passe à l’Est du marché de la capitale et Kennedy à l’Ouest du même marché.
Adrar-Info - En échos à l’article signé de Hindou Mint Aïnina, publié par le Calame et repris par « Adrar Info » du 18 Avril 2016, je voudrais rappeler aux Maures, non cités dans l’article en question, qu’ils ont aussi un rôle passé et présent, à jouer dans l’œuvre de reconstitution de l’Unité nationale.Pour le commun des… Maures, la Mauritanie c’était d’abord lui. Du moins, telle a été sa perception des choses depuis qu’il a débarqué sur ce grand Sahara et jusqu’au jour, où il a découvert que la Mauritanie, d’aujourd’hui, c’est surtout les autres (mais pas l’enfer !). Il est donc passé du stade de celui qui faisait la pluie, ou la sécheresse, à celui d’élément (démographiquement) négligeable. Que s’est-il passé, pour que les Maures dégringolent de si haut, pour se retrouver à la place où ils croyaient avoir, définitivement, « campé » les autres ? Ou plutôt, que n’ont-ils pas fait pour consolider leur statut de substitut des royaumes Africains, maîtres du Sahara d’antan, où ils étaient fiers d’apporter l’Islam, le Coran et la langue Arabe, qu’ils durent imposer, jusque par les armes.
Le Calame - Chapitre 8 : Mont auguste et glorieux panthéon EL BAELATIYE, du chant, est un mont sablonneux qui abrite un merveilleux cimetière de transcendance potentielle avérée et ondoyante de dévotion, de piété, de pureté, d’humilité et de baraka effervescentes. Sans doute, les supplications, sollicitations et autres prières, s’y exaucent rapidement, puisque bien entendues, soutenues et gagnées. Sur cette monumentale colline, consacrée cimetière béni, reposent de grandes pléiades de saints et saintes, de héros-symboles-fondateurs, d’éminents érudites-bienfaiteurs-bâtisseurs et beaucoup d’hommes et de femmes très valeureux. Elle se situe à la limite nord-est de la fabuleuse cité boutilimittoise, qu’elle protège éternellement… Cette très vaste nécropole, à ciel ouvert, est le site spirituel le plus sollicité et visité dans la sous-région…
Le Calame - Je suis une case, non pas la case avec un toit et des murs, mais une case carrée, celle où l'on met une croix quand on est persuadé que l'on a raison. Une case. Tant d'angles droits finiront par me donner le regard carré... Mais, peut-être qu'à force d'être «casée », je finirai par me prendre pour un angle droit... CQFD.... Je vois d'ici, installée confortablement devant mon ordi, vos mines déconcertées. Rassurez-vous : même si, parfois, je tourne au vinaigre, je n'ai pas encore « pété un câble », même si il y a beaucoup de monde dans ma tête et la lumière qui ne fonctionne plus qu'un étage sur deux... Ceci, cette déstructuration de mon univers mental familier, est le privilège et de l'âge et de la naïveté... Revenons donc à nos chameaux.... Je disais donc: je suis une case. Case confortable car elle offre à tout un chacun le « droit » de décréter ce que je suis, qui je suis, comment je fonctionne, comment je vis et, surtout, comment je pense. Je suis donc une case pratique : elle permet la projection sur moi d'allergies personnelles et qui ne m'appartiennent pas.
Le Calame - Samedi, le 17 Décembre 1976. Il est 05:00 du matin, le premier train minéralier (M3) de la SNIM en direction de Nouadhibou entre dans le chantier de Dhi Bilal (les lacs de Bilal). Un homme, emmitouflé dans son chèche et bien agrippé dans la place spécialement aménagée pour lui permettre de se maintenir en équilibre, tente de percer les ténèbres qui l’entourent malgré la poussière minérale compacte soulevée par le train. Pendant tout le trajet, il était bercé par les claquements et les crissements cadencés des essieux des wagons. C’est le guetteur du wagon d’escorte du train. Tout semble normal. De temps à autre, une voix vient de l’intérieur du wagon blindé demandant s’il n’y a pas du nouveau et la réponse du guetteur reste invariable: RAS (Rien à signaler). Lorsque les locomotives arrivent au niveau de la baraque du gardien du chantier, une formidable explosion se fait entendre et le train commence à perdre de la vitesse avant de s’immobiliser.
Le Calame - Le 12 Janvier 2004- Il manque toujours les mémoires de règne presqu’aussi long que celui du fondateur : ce sont ces années 1980 à 2005 qui ont enfanté le régime actuel et son chef. Les deux synthèses : Juin 1970-Septembre 2001 précédemment publiées avaient succédé à des entretiens avec des co-équipiers du président Moktar Ould Daddah : l’esprit du régime fondateur puis les circonstances de sa chute ont été ainsi résumés. Vingt-et-un ans et deux mois d’histoire nationale. J’entreprends maintenant le bilan des vingt ans et huit mois pendant lesquels le colonel Maaouya Ould Sid’ Ahmed Taya exerça le pouvoir suprême après en avoir très proche depuis le premier putsch (Juillet 1978). D’une grande qualité, deux notes que m’avait communiquées Abdoulaye Baro – en Novembre 2005 – et ma rédaction pour le Quai d’Orsay, en Janvier 2004 autant à la suite de l’énième victoire électorale de l’homme fort, que du décès du Père fondateur, donnent l’impression de l’époque.
Le Calame - Chapitre 6: Djenke au pinacle de la sédition A l’époque du glorieux mouvement patriotique des Kadihines (PKM), au milieu des héroïques années soixante-dix, Djenke la combattante fut l’un des bastions-phares ; fortifié et entièrement sous l’emprise de notre organisation… Ceci, à l’instar de tout le pays. Elle fut la zone maquisarde pratiquement libérée, où le comité d’action révolutionnaire de Boutilimit détenait et maîtrisait l’initiative et à tout moment. Grâce à une structure tentaculaire, une vraie toile d’araignée, extrêmement opérationnelle, aguerrie et rompue aux techniques du maquis inextricable… Nos capacités mobilisationnelles y furent exceptionnellement dynamiques, vigoureuses et promptes. Nos ramifications de base étaient étanches, engagées et résolues. Toute la contrée était conquise et bien acquise aux niveaux évidents et occultes.
Le Calame - Chapitre 7 : Djenke au pinacle de la sédition A l’époque du glorieux mouvement patriotique des Kadihines (PKM), au milieu des héroïques années soixante-dix, Djenke la combattante fut l’un des bastions-phares ; fortifié et entièrement sous l’emprise de notre organisation… Ceci, à l’instar de tout le pays. Elle fut la zone maquisarde pratiquement libérée, où le comité d’action révolutionnaire de Boutilimit détenait et maîtrisait l’initiative et à tout moment. Grâce à une structure tentaculaire, une vraie toile d’araignée, extrêmement opérationnelle, aguerrie et rompue aux techniques du maquis inextricable… Nos capacités mobilisationnelles y furent exceptionnellement dynamiques, vigoureuses et promptes. Nos ramifications de base étaient étanches, engagées et résolues. Toute la contrée était conquise et bien acquise aux niveaux évidents et occultes.