06-12-2010 16:45 - Lalla Aicha Sy déplore qu' 'un nombre important de nos concitoyens demeure apatrides'.

Lalla Aicha Sy déplore qu' 'un nombre important de nos concitoyens demeure apatrides'.

Samedi, la présidente du Comité de Solidarité avec les Victimes et Violations des Droits Humains en Mauritanie Lalla Aicha Sy a déploré qu’"un nombre important de nos concitoyens demeure apatrides", lors d’un colloque sur les cinquante ans de la construction nation mauritanienne organisée par le Fonadh et Open Society Foundations.

"Il est impératif, a-t-elle dit, de leur restituer leur citoyenneté mauritanienne remise en cause du fait d’une politique de privation de la nationalité mise en œuvre lors des fameux évènements de 1989".

S’agissant de l’esclavage et de ses séquelles, elle a regretté qu’elles "subsistent malgré une législation nationale existante et la souscription de la Mauritanie au droit international relatif à l’esclavage".

"Les pratiques esclavagistes ont laissé de profondes stigmates aussi bien entre les différentes communautés mauritaniennes qu’entre les communautés victimes et les autorités gouvernementales et administratives locales", a-t-elle ajouté.

La présidente du Comité de Solidarité avec les Victimes et Violation des Droits Humains en Mauritanie s’est néanmoins félicitée de la loi criminalisation l’esclavage, du retour des déportés, de la réintégration des fonctionnaires injustement radiés de la fonction publique.

"Au-delà des relations entre communautés, la responsabilité d’assurer la sécurité matérielle et physique des populations demeure un impératif. Cela ne peut se faire qu’à la faveur de politiques et mesures juridiques, économiques, sociales aptes à garantir un accès égal aux biens et services publics"
, a indiqué Lalla Aicha Sy.

Babacar Baye Ndiaye pour Cridem


Commentaires : 1
Lus : 1290

Postez un commentaire

Charte des commentaires

A lire avant de commenter! Quelques dispositions pour rendre les débats passionnants sur Cridem :

Commentez pour enrichir : Le but des commentaires est d'instaurer des échanges enrichissants à partir des articles publiés sur Cridem.

Respectez vos interlocuteurs : Pour assurer des débats de qualité, un maître-mot: le respect des participants. Donnez à chacun le droit d'être en désaccord avec vous. Appuyez vos réponses sur des faits et des arguments, non sur des invectives.

Contenus illicites : Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur. Sont notamment illicites les propos racistes ou antisémites, diffamatoires ou injurieux, divulguant des informations relatives à la vie privée d'une personne, utilisant des oeuvres protégées par les droits d'auteur (textes, photos, vidéos...).

Cridem se réserve le droit de ne pas valider tout commentaire susceptible de contrevenir à la loi, ainsi que tout commentaire hors-sujet, promotionnel ou grossier. Merci pour votre participation à Cridem!

Les commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité.

Identification

Pour poster un commentaire il faut être membre .

Si vous avez déjà un accès membre .
Veuillez vous identifier sur la page d'accueil en haut à droite dans la partie IDENTIFICATION ou bien Cliquez ICI .

Vous n'êtes pas membre . Vous pouvez vous enregistrer gratuitement en Cliquant ICI .

En étant membre vous accèderez à TOUS les espaces de CRIDEM sans aucune restriction .

Commentaires (1)

  • Ibadou (H) 07/12/2010 00:33 X

    Malheureusement ce volet n'a pas fait parti comme en 2009, des préoccupations du Président des pauvres, donc des réfugiés.

    Il est vrai que la cadence des inaugurations ne lui a pas permis de voir ces gens camper comme des gueux sous des tentes de toiles ou bâches le long des routes qui étaient plus importantes que les gens. Il ne sait pas rendu compte aussi de la fin de l'année budgétaire sans qu'une solution idoine soit donnée au problème des fonctionnaires déportés. Il avait tellement de gazra à normaliser du côté de NKTT, qu'il a oublié de remettre ces réfugiés dans leur propres maisons qui sont "gazrées" dans la vallée, en Assaba et au Guidimakha.

    Pour terminer c'est ça aussi les travers de la célébration du 50aire, c'est à dire ces importants oublis du Président de la Mauritanie Nouvelle.