Avoir son baccalaureat et s'inscrire dans une université est un rêve pour tous les élèves du secondaire ainsi que pour leurs parents. Aujourd'hui, ces élèves sont sacrifiés au nom des belles réformes et des discours flatteurs. Des discours qui ne réflètent que l'imaginaire d'hommes politiques avides et assoiffés de pouvoir.

Une petite descente sur le terrain de l'université ; sur le réel, sur le vécu existentiel quotidien suffit largement pour nous mettre mal à l'aise et nous decevoir. Nous constatons que le décalage entre le discours et le vécu est très, très important.

Savent-ils, ces hommes qui nous gouvernent, que les étudiants sont importants et s'ils ne le savent pas je leur dirai que ces étudiants sont attendus par les familles qui aspirent d'eux, une assistance dans leur vieillesse en nourriture, en logement et en santé.

- Les parents attendent donc tout de leurs fils, c'est pourquoi; ils sont là, les yeux hagards devant le sort de leurs enfant.
- Deuxièmement l'état attend de ces étudiants une gestion de son administration et de toutes ses affaires.
- Troisièmement, la société attend d'eux une continuité de sa religion, de ses us et coutumes.
- Quatrièmement, l'humanité a elle aussi ses attentes qui se résument dans son existence et la pérennité de l'espèce humaine,

C’est à travers ses petits étudiants que nous allons se multiplier et continuer à vivre. Donc, nous devrons veiller à la garantie d'un avenir radieux pour nos enfants. Cela n'est, hélas pas le cas chez nous en Mauritanie. Les étudiants sont délaissés, déroutés par un nouveau système pédagogique qu'ils ne comprennent pas et qui les dépassent et personne ne veut leur donner une réponse satisfaisante. La plupart des étudiants affirment ne pas comprendre ce système et ils disent que, s'ils posent des questions à leur professeur, ils ne comprennent pas leur réponse.

Des absences, n'en parlons pas, ce nouveau système qui est venu rompre avec les anciennes coutumes scolaires et surtout les absences ne relèvent ni les présences ni les absences. Les étudiants sont laissés à eux-même sans aucun contrôle. Des professeurs entre griffes parce que parmi ces professeurs, il y a un bon nombre parmi eux qui ne peut pas tenir une classe (faire un contrôle des diplômes et vous allez voir) et ne vient jamais à l'heure.

L'administration est totalement absente, les bureaux sont toujours fermés surtout à l'annexe du marché. Sans toutefois parler des méthodes pédagogiques qui sont anachroniques avec la religion et les coutumes surtout en français où les méthodes enseignées appelées Connexions ne traitent que des habitudes des français, ce qu'ils mangent, ce qu'ils boivent, ce qu'ils font le soir et pire encore nous avons sur quelques pages des hommes es des femmes nus et parfois encore des images de femmes et d'hommes qui s'embrassent.

Ces méthodes ne visent qu'une aliénation pure et simple. Sans parler de toutes les formes de ségrégation, de clientélisme et de favoritisme qui bat son plein à l'université de Nouakchott et enfin la paie. Cette université est un petit et mauvais payeurs surtout pour les vacataires

deddevally@yahoo.fr

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