05-10-2013 11:35 - L'état doit prendre ses responsabilites face à la question du chomage

L'état doit prendre ses responsabilites face à la question du chomage

Certes il est difficile de combattre le chômage en Afrique et plus particulièrement en Mauritanie, ou la question de chômage n’a jamais retenu l’attention des officiels les plus avertis.

La jeunesse et une partie de la population de ce pays souffrent débilement de cette affreuse carence qui le plus souvent dégénère sur beaucoup d’effets indésirables et dont les conséquences néfastes sont absorbées par les populations pauvres ou habilement appauvries, par un système nationalement conçu dans le pays.

Autrefois on a parle de capitalisme, de népotisme et de féodalisme, qui étaient des systèmes mis en place pour appuyer et défendre les intérêts d’une cause au détriment des autres, la je ne parle pas de racisme qui est pratiquement une autre paire de manches, mais de quelque chose qui est ne en Mauritanie et très proche du népotisme jadis « ThieubThieubisme ».

Cette pratique a vu le jour depuis l’avènement en Mauritanie des régimes militaires dictatoriaux, et continue de faire son bout de chemin.

Pour en revenir au phénomène du chômage a proprement parler, il serait étonnant de dire pour une population de moins de 3 millions d habitants constituée de jeunes qui ne sont pas a l âge de travailler, d autres qui n ont pas encore fini leurs études, de fonctionnaires en retraite que plus de 50% de cette population chôment. Et bien il faut simplement remonter a la source du mal qui est la suivante :

La fonction publique qui est habilitée à gérer les emplois, dans ce pays est devenue une institution de trafic et de tricherie, ne vous étonnez surtout pas !

- Combien de fonctionnaires ont-ils leurs fiches budgétaires sans pour autant fonctionner ? (c est-a-dire sans jamais avoir exerce cette prétendue fonction)

- Une fois Madame le Ministre de l’enseignement fondamental a voulu faire de dossier son cheval de bataille et s’est heurtée aux rigoureuses façades du système et s’est vue limogée.

- Ces fonctionnaires ne fonctionnant pas sont couverts par une pièce appelée dans le jargon du système par « disponibilité », qui s obtient par la corruption en premier lieu du superviseur direct de l’employé moyennant quelque chose, soit le partage du salaire mensuel de ce dernier en deux parties dont l’une revient de droit a son chef direct qui va transmettre et suivre le processus jusqu’à la régularisation de ce document protecteur qui permet maintenant a ce fonctionnaire de recevoir ponctuellement son salaire en même temps que tous les autres avantages lies de facto a sa rémunération mensuelle.

Cet état de salarie disponible pour une autre fonction permet maintenant a ce fonctionnaire de prétendre a d autres emplois.

En somme il faudrait multiplier par deux le nombre de fonctionnaires de l’état pour trouver le nombre total des employés en Mauritanie et ce qui rend difficile les calculs du service des statistiques faux en terme de calcul du taux de chômage dans le pays.

Cette surenchère n échappe pas malheureusement aux institutions internationales intervenant en Mauritanie telles que les organisations non gouvernementales qui demandent aux candidats aux postes qu’ elles pourvoient la détention de cette pièce pour occuper le poste recherche.

Les directeurs régionaux des services de l état (DRASS, DRMDR, DREN) et autres deviennent en occurrence des lieux de trafic pour permettre a ces fonctionnaires de trouver un double emploi. Et les affaires se font en douce, la pièce est acquise des fois sans qu’elle atteigne le sommet de la bande (au Ministère).

On est à même de se demander si aujourd’hui pour les ONG intervenant en Mauritanie il faut d abord être un fonctionnaire de l’état pour trouver un second emploi chez eux.

Se dérobant ainsi de leur principale mission qui est d’améliorer les conditions de vie des populations les plus diminues et je suppose que ceux qui sont sans emplois font parties de cette frange de la société.

Prenons en exemple le cas d une ONG basée a Bassikounou, Selibaby et Kaedi dénommée ACF qui ne recrute que les fonctionnaires de l’état proposant de faramineuses rémunérations pour les inciter à aller amener cette pièce qui est devenue facile par les ténors du système.

Le superviseur direct qui est le Directeur Régional va se contenter de fournir la pièce a son employé demandeur en contrepartie, il lui lègue une partie de son salaire et les autres avantages.

Ce système devrait être combattu par l’état avant qu’il ne soit trop tard car si ce que dit Aziz est réel en tant que président des pauvres, il faudrait d abord rétablir la justice sociale dans toute sa dimension, chaque individu a le droit au travail pour pouvoir prendre en charge sa famille ses enfants assurer leur scolarité, leurs soins de santé et leur alimentation. Sinon assister impuissant à ce phénomène gangrenant c est de laisser naitre et se développer le népotisme en Mauritanie.

Cette mission est celle des institutions humanitaires de toutes obédiences confondues pour contribuer au développement d’un pays, elles devaient : S’investir dans un processus d’équité sociale appuyer les couches défavorisées et démunies afin d’enrayer les risques de vulnérabilité lies au manque potentiel de revenus des parents.

Réduire systématiquement l’analphabétisme et ses conséquences désastreuses, car des parents sans revenus se confrontent le plus souvent a de sérieuses difficultés de donner une éducation de base adéquate a ses enfants. Mais comment vouloir initier un système inhumain ou l’appuyer compte tenu de la noblesse des valeurs que revêt une institution humanitaire.




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Source : mbaroodiladde
Commentaires : 2
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Commentaires (2)

  • elfihiri (H) 05/10/2013 13:45 X

    En plus de ces vérifications d'usage que vous préconisez, il y a aussi que le chômage est en grande partie dû au manque d'éducation et ce, depuis celle de base de notre système éducatif; il est fréquent de constater que depuis longtemps déjà, les diplômes se vendent comme du petit pain...

  • gongiyanké (H) 05/10/2013 12:28 X

    Le chômage en Mauritanie n'a touché que les négros mauritaniens. En plus de cela aujourd’hui, on trouve dans notre administration, dans les institutions sanitaires (Hopital espagnol de Nouadhibou) que des "prostitués" (je m'excuse de l'expression) et des individus sans diplômes pendant que des détenteurs de DEA, Maitrise, DEUG sont en chômage. Quelle honte