18-07-2019 22:30 - Conférence de presse conjointe des Ministres Seyidna Ali Ould Mohamed Khouna et Mohamed Ould Kembou

Conférence de presse conjointe des Ministres Seyidna Ali Ould Mohamed Khouna et Mohamed Ould Kembou

AMI - Des membres du Gouvernement ont commenté, jeudi après- midi à Nouakchott, les résultats du conseil des ministres, tenu plus tôt dans la matinée.

Il s’agit des ministres de la fonction publique, du travail, de l’emploi et de la modernisation de l’administration, en charge des missions de celui de la culture, de l’artisanat et des relations avec le parlement, porte-parole du gouvernement, M. Seyidna Ali Ould Mohamed Khouna et du ministre délégué auprès du ministre de l’économie et des finances chargé du budget, M. Mohamed Ould Kembou.

Intervenant le premier, le ministre de la fonction publique, du travail, de l’emploi et de la modernisation de l’administration, en charge des missions de celui de la culture, de l’artisanat et des relations avec le parlement, porte-parole du gouvernement, a indiqué que le gouvernement a examiné et approuvé un certain nombre de projets de lois, de décrets et de communications dont un projet de loi portant règlement définitif du Budget de l’Etat pour l’année 2018.

Lui succédant, le ministre délégué auprès du ministre de l’économie et des finances chargé du budget a précisé dans sa défense du projet de loi portant règlement définitif du Budget de l’Etat pour l’année 2018 que tout observateur des affaires publiques en Mauritanie et surtout de la gestion financière constate qu’il s’agit de la première fois qu’une loi des finances soit réglée définitivement l’année qui suit.

Il ajouté que ce règlement s’inscrit dans le cadre des efforts entrepris ces dernières années pour la mise en exécution du programme électoral du Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, dont un volet est accentué d’une manière claire sur l’amélioration de la gouvernance et la maitrise de la gestion du denier public et dans cadre-là il a été procédé, parmi tant de réformes, à l’actualisation, à la révision et à la modernisation de tous les textes qui régisse la gestion de la finance publique.

M. Mohamed Ould Kembou a précisé que la loi organique portant lois de finance a été actualisée et modernisée en 2018 en vertu de la loi N°39/2018 qui a remplacé la loi organique N° 11/78 qui régissait la gestion des finances publiques en particulier le budget dans ses aspects ressources, dépenses, contrôle et analyse.

Il a relevé que les dernières années tous les budgets de l’Etat ont fait l’objet de lois de règlement jusqu’à l’année 2017, précisant que c’est cet effort qui a permis aujourd’hui au milieu de l’année 2019 de présenter la loi de règlement définitif du budget 2018, qui fait que toutes les ressources collectées et toutes les dépenses consenties au niveau du budget de l’Etat quelle que soit leur nature et leur origine sont prévues dans le budget et sont dépensées conformément aux lois et procédures en vigueur et passent sous le contrôle de tous les organes compétents habilités.

Le ministre délégué chargé du budget a encore dit que l’excédent global enregistré dans ce budget a atteint les 4 milliards 861 millions 173 mille 083 ouguiya nouvelles. Ainsi les recettes ont atteint 56 milliards 691 millions 694 mille 557 N-UM, soit une augmentation de 14% comparativement à l’année 2017 tandis que les dépenses sont parvenues au seuil de 51 milliards 830 millions 521 mille 474 N-UM, soit un taux d’exécution de 749.





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Commentaires (1)

  • Bertrand (H) 19/07/2019 08:55 X

    L'Etat doit constituer au niveau de la direction de l'urbanisme une police ou commission chargé de parcourir la ville pour mettre fin à l'occupation temporaire et permanente de l'Espace publique et particulièrement sur les voies ou des routes bitumées sont construite. Les denriers trocon butimés à Tevragh zeina ont vu des habitants proches de ces voies élargir leur lot vers la route pour construire des boutique sur des espaces qui devaient servir pour permettre aux piétons de ce déplacer d'un point à l'autre. L'autre jour un ami habitant au quartier FN Extention secteur 1 me mobntarit une voie qui passe devant sa maison et qui devait désenclaver une partie de Tevragh Zeina, du Ksar, de Teyarett et donner un autre accés à Dar Naïm et Tel Zaatar m'a dit que la construction de la route bitumée est mise à l'arrêt parce que des riverains ont clôturé un espace publique au bon milieu duquel la route devait passer. Une autre dame a ajouté quatre mètre de l'espace qui sépare son lot de la route pour y construire des boutiques, elle travaille la nuit. A l'entrée de la nouvelle voix qui commence entre la route menant de Mauricentre vers Sukuk, après la station de gasoil (Petrodis), le propriétaire du premier bâtiment à droite a tiré son lot vers la nouvelle route bitumée pour construire ses boutiques. Aucun service n'est venu les inquiéter, au point de se demander si l'administration existe et si elle n'est pas complice. Pendant la construction de la route est arrêté par la construction d'une clôture sur son passage, les "citoyens" grignotent chacun sur cet espace public qui se rétrécie chaque jour. Une police doit être créée pour combattre ces pratiques qui ont diminuées ces dernières années, mais qui persistent encore. Nous ne parlons pas des baraquements et de quartiers précaires qui poussent comme des îlots dans ces quartiers du centre ville et qui démontrent l'échec des politiques visant à mettre fin au quartiers précaires. Ceux-ci ont migré des quartiers périphériques vers le centre ville, avec tout ce que cela cause comme atteinte à l'aspect et à la salubrité de la ville (centre ville et quartiers résidentiels).