20-07-2019 14:21 - Nous ne sommes pas demandeurs d’un gouvernement d’Union nationale, (BDA)

Nous ne sommes pas demandeurs d’un gouvernement d’Union nationale, (BDA)

Tawary - "Nous ne sommes pas demandeurs d'une part dans le gouvernement prochain, ni d’un gouvernement d’union nationale, mais plutôt d’un pacte moral et politique", a précisé l’ex-candidat à la présidentielle de juin 2019, Mr Biram Dah Abeid, dans une partie de son entretien sur la Chaine Sahel TV, le jeudi 18 juillet, à 22 heures.

Il a rappelé qu’il apporte ici une précision limpide sur une idée que certains détracteurs ne cessent de véhiculer dans les rangs des populations.

Et seul un dialogue sincère avec les quatre ex-candidats de l'opposition et au cours duquel, tous les problèmes qui intéressent les mauritaniens seront débattus dans le but de trouver des solutions définitives, a-t-il souligné.

D’ailleurs, notre reconnaissance du futur pouvoir dépendra de l’évaluation qui sera faite des discussions entre lui et l’opposition que nous représentons, affirma le député. Il a signifié que l’assainissement de la scène politique doit se faire sur des discussions claires.

Selon le parlementaire et président du mouvement IRA, encore non reconnu,"un recensement biométrique fiable,un fichier électoral bien élaboré, une Céni renouvelée, une gestion fiable des ressources du pays, le système éducatif, la santé, la justice,..." sont certains points fondamentaux qui seront listés dans le document qui sera soumis lors des discussions et ils doivent être dignement débattus.

Mais, à travers ses propos, nous avons constaté que s’il doit y avoir un dialogue, c’est avant l’investiture du président nouvellement élu. Et c’est là, une thèse à l’image d’une condition qui pose des interrogations au niveau de l’opinion publique.

De ce fait, des militants de l'opposition s'interrogent sur les avantages d'un dialogue avec un pouvoir en fin de mandat.

D'aucuns s'interrogent sur ce dialogue dont parle Biram en l'absence des trois autres (Sidi Mohamed Ould Boubacar, Kane Hamidou Baba et Mohamed Ould Maouloud).

Cependant, ces derniers n'ont pas été consultés par le président du parti au pouvoir, Ould Mohamed Khouna qui s'était rendu une fois au QG de Biram dans ce cadre des allures d'un dialogue. Et depuis c'est le suspens!.





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Commentaires (3)

  • mdmdlemine (H) 20/07/2019 15:14 X

    Biram sera le Président de la République en 2024 et l'opposant (le vrai) à partir des dernières élections Ghazouani à intérêt à s'ouvrir et à dialogue avec les quatre candidats pour assurer une stabilité politique relative à son ère et espèrer capitaliser l'apaisement pour briguer un second mandat en pronant le gastion smi consensuelle du pouvoir sinon son régime se trouvera à une opposition forte dans les urnes et sur le terrain et dont les militants ont montré leur determination à manifester contre la fraude et dont l'élan allant monter si BDA et les autres n'ont pas appelé à l'apaisement Tous donc à gauche et à droite ont intéret à la decrispation, au dialogue, à la concertation et au sang froid politique toute autre option ouvre la voie à la tensiopn politique et aux debordements Le peuiple en a marre d'être dirigié par effraction

  • moreandmore (H) 20/07/2019 14:46 X

    La pauvre Ghazwani n'était qu'un homme de paille d'Aziz, il n'est pas préparé à ce type d'exercice, sa mission était d'occuper la fonction, présidentielle jusqu'à ce qu'Aziz la reprenne, n'espérez donc pas trop de ce fantoche.

  • Marrakech (F) 20/07/2019 14:41 X

    Ce président faussement élu ne peut se permettre d'ignorer les forces d'opposition qu'il a lésées, il doit mettre en place les moyens d'une vraie alternance pour la prochaine élection présidentielle et non faire le jeu d'Aziz en lui gardant sa place !