02-09-2020 17:16 - Mauritanie : mise en place d’un plan de relance de l’économie après le covid-19

Mauritanie : mise en place d’un plan de relance de l’économie après le covid-19

Saharamédias - Les mauritaniens s’attendent, dans les heures qui suivent à un discours du président de la république Mohamed O. Cheikh Ghazouani dans lequel il devra annoncer un plan de relance de l’économie du pays pour un montant de 241,6 milliards d’anciennes ouguiyas.

Ce plan qui sera exécuté sur une durée de 30 mois comporterait 6 axes. Selon les sources de Sahara Medias l’objectif de ce plan est d’encourager et motiver la relance économique et il sera mis à exécution en même temps que le programme d’urgence de l’état.

Le plan prévoit de développer l’infrastructure de base afin de consolider la croissance pour un montant de 67 milliards soit 27,9%, l’amélioration de l’offre sociale et l’appui de la demande pour une enveloppe de 81 milliards soit 33,9%.

Le plan œuvrera aussi à valoriser les capacités du secteur de production, à accélérer l’autosuffisance alimentaire (54 milliards soit 22%), appuyer les deux composantes du secteur privé (23 milliards soit 9,5%).

Le plan prévoit 9 milliards soit 4% au reboisement et à l’emploi et 0,6 milliard (0,2%) à la gouvernance et à l’exécution du programme, tandis que 4 milliards soit 2% seront réservés à des chapitres divers et aux imprévus.





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Commentaires (4)

  • moukhabarat (F) 02/09/2020 23:34 X

    Enfin les choses sérieuses commencent pour Ghazwani pourvu qu'il garde ce ministre très compétent jusqu'à la fin de son mandat.

  • hayerim (H) 02/09/2020 18:11 X

    La relance, c'est la consommation c-a-d le pouvoir d'achat. On ne voit rien là dessus dans ce plan dit de relance. Espérons que c'est un oubli des journalistes auteurs de ce compte rendu. La relance c'est la consommation et la consommation c'est des revenus. En tous cas, sans une augmentation substantielle des revenus des ménages par le renforcement de la monnaie, la valorisation des salaires et une politique bien étudiée de plein emploi (des cadres, ouvriers spécialisés et des analphabètes, surtout!), rien ne peut être relancé; la population entière restera pauvre et le cercle vicieux "pauvreté-sous développement-instabilité" coincera le pays qui ne fera que patiner...comme les 3 décennies passées. Si le gvt ne produit pas de résultat dans six mois, il devrait être renouvelé car les cadres capables de sortir cette petite population de la pauvreté sont là et il faudrait les sortir de l'anonymat par une réelle devise de 'l'homme qu'il faut à la place qu'il faut' et se débarrasser de la politique politicienne pour s'enrichir au frais des contribuables...sans contre partie de la part du gouvernement. Du sérieux, on en a besoin, ici pour relancer l'économie exsangue par les prévaricateurs qui siègent depuis très longtemps dans notre pays: 11 familles ( mises en selle par les colons)+ la nouvelle oligarchie politique et financière de ces dernières décennies. Avec ces gens encore en place, Ghaz va se fatiguer sans rien apporter de substantiellement valable: économie décadente, monnaie dévalorisée, pauvreté et chômage et même insécurité seront le lot de son quinquennat, s'il ne s'attelle pas sérieusement à changer de méthode! Dommage il pouvait mieux faire, comme disait mon prof de philo.

  • chos (H) 02/09/2020 18:01 X

    Je souhaite pour enrichir ce programme l’accélération du dossier de détournement AZIZ, la libération de l’intiative des Conseils Régionaux de l’emprise du Ministére de l’intérieur, engagement de l’enseignement gratuit à cursus réduit Cerveaux Oasis créateur de 6O milliards UM aux Régions et valorisation de l’eau du fleuve au Sud Ouest et de la mer au Nord Est. cheikhany_ouldsidina@yahoo.fr

  • Matamou (H) 02/09/2020 17:37 X

    il va falloir trouver une articulation entre réponse d'urgence au COVID-pandemic et réamorcer le développement, introduire une pratique systématique de l’évaluation des politiques publiques (parlementaire, gouvernementale, et non étatique), être dans la maitrise des coûts, la qualité des service prestes et la culture du résultat.Concret. Pour que plus jamais nos maigres ressources ne se prêtent à une gestion pour le moins hasardeuse, entre des mains sinon baladeuses, du moins inexpertes.