L’ONG SOS Pairs Educateurs a lancé lundi 23 novembre à Nouakchott, dans la moughataa d’El Mina, à Dar-el-beize, une campagne nationale de dépistage gratuit du VIH/SIDA et de l’hépatite.

La campagne touche également Nouadhibou et Chami. Cette campagne de dépistage a lieu dans le cadre de la semaine internationale du dépistage du VIH et VHB, en partenariat avec le ministère mauritanien de la santé, ONUSIDA Mauritanie, du Secrétariat national de lutte contre le SIDA (SNLS), Institut national d’hépato-virologie et de la Plateforme Coalition Plus MENA.

Selon des statistiques officielles, la Mauritanie compte « plus de 8.000 personnes infectées, alors qu’environ 3.000 seulement sont suivis et connaissent leur statut sérologique ».

« Il y’a donc, en d’autres termes, parmi les mauritaniens, 5.000 personnes infectées, qui circulent et qui continuer à contaminer, volontairement ou involontairement, le reste de la population », explique Sy Djibril, le président de SOS Pairs Educateurs, insistant sur le devoir de chaque mauritanien de faire le dépistage du VIH/SIDA pour connaitre son statut sérologique.

« Si, après confirmation, le résultat est toujours positif, c’est-à-dire que la personne est infectée, sa prise en charge est gratuite, globale et automatique. Pour les personnes dépistées séropositives, c’est-à-dire non infectées par le VIH/SIDA, elles doivent éviter les comportements à risque pour conserver leur statut sérologique », souligne Sy Djibril.

Selon lui, « plus le dépistage est précoce, plus la maîtrise de l’infection est facile et rapide ». « Dans le cas contraire, la situation sanitaire de prise en charge devient de plus en plus difficile », précise le président de SOS Pairs Educateurs.

Cette campagne de dépistage concerne également le virus de l’hépatite. En Mauritanie, selon les autorités sanitaires, plus de 10% de la population porte le virus de l’hépatite.

Par LDJ, pour Cridem - www.cridem.org

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